Analyse de tendre et cruel, de martin crimp

Intro:

Martin Crimp est un auteur britannique contemporain qui a commencé sa carrière dans les années 80. Il est rattaché par Aleks Sierz, un des théoriciens du théâtre britannique actuel, au mouvement de l’In-Yer-face Theater, qui s’est particulièrement développé dans les années 90 et qui comprend en réalité plusieurs courants aux noms évocateurs (smack and sodomy plays, new brutalism…).Ce théâtre se concentre essentiellement sur les problèmes de la société moderne, à l’échelle britannique ou plus largement à celle du monde occidental, et sur la violence inhérente à cette même société.. L’engouement de ce théâtre pour les évènements traumatiques a conduit Billington à en dresser ce portrait quelque peu caricatural: « si quelqu’un essayait de définir un modèle de pièce d’après lesoeuvres déjà jouées, celui-ci contiendrait des gangs de filles à la dérive dans un Londres où les criminels jetteraient aux ordures les membres de leurs rivaux enfermés dans des sacs, où de jeunes gigolos se feraient négligemment violer (…) ».
Les auteurs de l’In-Yer-face ont tendance à s’emparer très rapidement des évènements réels pour les amener à la scène: dans les années 80 Thatcher et laguerre des Malouines, plus récemment les attentats du métro londonien ont alimenté très rapidement toute une production théâtrale. Lorsque Crimp écrit Tendre et cruel en 2004, il s’inscrit ainsi dans toute une production théâtrale britannique née du traumatisme du 11 septembre et de la déclaration de « guerre contre le terroriste » faite par Georges Bush en janvier 2002. On peut citer, au sein decette production, les noms de de David Hare qui écrit au même moment sur Guantanamo ou de Nicholas Hytner qui monte une version contemporaine de Henry V ayant pour cadre la guerre en Irak.
Toutefois Crimp se distingue de ses contemporains puisque tout en s’inspirant de cette histoire moderne, il répond à une commande de Luc Bondy qui voudrait qu’il adapte une tragédie antique. La pièce de Crimpest donc une réécriture des Trachiniennes de Sophocle.
Elle articule ainsi une réflexion extrêmement contemporaine sur une nouvelle forme de guerre -d’autant plus problématique que le nom même de guerre lui est contesté (on peut se reporter à l’ouvrage de Terry Jones paru en 2006, Ma guerre contre la guerre au terrorisme, qui dénonce un glissement sémantique du terme « guerre » pour masquer uneréalité toute autre) – et un matériau antique clairement assumé qui fait exploser toute velléité documentaire spatialisée et datée.
Ce double volet de l’écriture de Crimp nous paraît créer une mise en tension de la dramaturgie de guerre et soulever notamment les trois points suivants que nous voudrions développer au cours de l’exposé:
1/ Basée au départ sur la séparation canonique du front et del’arrière, Tendre et cruel nous montre en réalité une guerre insidieuse qui brouille les frontières entre le militaire et le civil
2/ La pièce interroge avec l’acuité permise par le matériau antique l’éthique d’une guerre qui se veut moderne, propre et chirurgicale, tout en conservant sa portée de « croisade contre le mal » (l’expression encore une fois est de Bush)
3/ Enfin, nous verrons enconclusion qu’elle met l’accent sur la déshumanisation des belligérants inhérente au conflit moderne et questionne ce processus à la lumière de la double nature (humaine et divine du héros) antique.

I – Une guerre insidieuse : abolition des frontières entre civil et militaire

A – présentation de la guerre depuis un huis-clos domestique

1 – reprise de la forme des Trachiniennes

Latragédie de Sophocle est divisée en deux parties : dans la première, Déjanire attend le retour de son mari Héraclès, parti depuis 10 ans guerroyer et accomplir ses travaux. On lui annonce finalement que son mari est vivant et sur le point de rentrer à la maison; mais on introduit également chez elles un groupe de jeunes captives, dont l’une se révèle être l’objet de convoitise d’Héraclès et celle…

Ab poesie

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ANA BLANDIANA

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CALITATEA DE MARTOR

Redactor: Delia Oprea [email protected]
Tehnoredactare: Lumini?a Mihaela M?n?il? [email protected]
Funda?ia Cartea C?l?toare, Tel. 0237-214003, Fax. 0237-214004
Coperta: © 2004 Dora Ionescu [email protected]
Editor format HTML: Dora Ionescu [email protected]
Ilustra?ii (coperta ?i carte ) : prelucr?ri dup? : da Vinci, Durer, DeWael,Bosch, Bruegel cel B?trân.
Text: © 2004 Ana Blandiana
Toate drepturile rezervate autorului.
© 2004 Editura LiterNet pentru versiunea HTML.
Este permis? desc?rcarea liber?, cu titlu personal, a volumului în acest format.
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ISBN: 973-8475-56-2

ANTIJURNAL

Dac? jurnal înseamn? via?? înregistrat? ?i comentat?, via?? de la o zi la alta, atunci jurnalul unui poet este o no?iune lipsit? de sens pentru c? via?a poetului nu are absolut nici o importan??. Poetul exist? ?i r?mâne numai prin ceea ce reu?e?te s? nu tr?iasc??i, netr?ind, s? creeze doar. Pentru c?, dup? cum bine se ?tie, numai ceea ce nu exist? în planul vie?ii se realizeaz? în planul artei. O dragoste împ?rt??it? nu na?te poeme – m?rturie st? întreaga istorie a poeziei lumii. Deci, pentru a fixa dintru început termenii, pentru a turna în ei în?elesul dorit de noi, pentru a impune no?iunii o sfer? care s? poat? sem?na cu o aureol?, a? spune,parafrazând o mai veche afirma?ie, c? jurnalul unui poet nu mi se pare o chestiune de via??, ci de absen?? a vie?ii. Nu lucrurile întâmplate le voi comenta, ci pe cele care a? vrea s? se întâmple. ?i chiar dac? voi comenta fapte, ele nu vor fi decât îndep?rtate pretexte pentru gândurile mele.
Tot ce spun poate fi lesne comb?tut, exist? desigur o poezie de ilustrare, o poezie care caut? s? calce cupicioarele ei mici în urmele l?sate de bocancii poetului. E adev?rat, dar ?i în cazul acestei poezii, pe care nu o respect, pe care o socotesc neesen?ial?, lucrurile se petrec împotriva voin?ei ei, potrivit cuvântului meu: ea seam?n? acelor ilustra?ii pentru copii în care culoarea e pus? pu?in al?turi.
Se spune c? Goethe nu s-a sinucis tocmai pentru c? s-a sinucis Werther ?i nimic nu mi se pare maiinteresant decât aceast? afirma?ie. Personajul mort a emo?ionat ?i influen?at zeci de genera?ii, autorul mort ar fi fost uitat curând. Pentru creator arta sa are o valoare aproape terapeutic?, ea seam?n? p?pu?ilor de cear? str?punse cu un ac înro?it în practicile vr?jitore?ti. Poate c? Dumnezeu l-a creat pe Satana pentru ca s? nu devin? el însu?i diavol ?i poate c? Dumnezeu la rândul s?u nu este decâtideea despre bine a Satanei.
Nimic mai absurd decât obi?nuin?a istoricilor literari de a lega opera de via?a autorului ei. Nu m? intereseaz?, ?i pe nimeni nu trebuie s? intereseze, c? Emily Dickinson n-a tr?it nimic, c? Villon a fost uciga? sau c? Homer n-a existat. Isidore Ducasse r?mâne conte de Lautreamont f?r? aprobarea istoriei. Creatorul începe prin a se crea pe sine. Numai pagina scris?decide.
Departe de mine ideea de a teoretiza ruperea de realitate sau de a argumenta o ipocrizie a creatorului. Dar cum a? mai putea tr?i via?a tuturor dac? mi-a? tr?i-o cu adev?rat pe a mea?
Numai petele albe pe hart? mai pot fi populate. Nu ceea ce fac are importan??, ci ceea ce în?eleg.
Aceste rânduri nu sunt o prefa??, nu sunt nici m?car o ambi?ie, nu sunt decât un pretext. Scriitoruluitotul nu-i este decât pretext pentru sine, via?a îns??i nu este decât pretext pentru a scrie.

DIMENSIUNI

Îmi amintesc finalul unui roman de Wells: Dup? distrugerea fulger?toare a p?mântenilor de c?tre mar?ienii posesori ai unei invincibile tehnici, în lini?tea de dup? victorie invadatorii mor unul câte unul uci?i de microbi, mor nu pentru c? n-ar fi ?tiut cum s? se apere, ci pentru c? nu…

La communication non verbale

La communication

Il est impossible de ne pas communiquer

Ou formulé autrement : toute non communication est une communication.
Même si l’on ne veut pas s’exprimer par exemple par la parole, on communique des choses sur soi-même : qu’on s’ennuie, qu’on n’est pas intéressé, qu’on est fatigué, qu’on n’est pas à l’aise quand il faut parler par exemple en public, qu’on n’aime pas le contextedans lequel on se trouve et bien d’autres hypothèses…

La façon dont on parle est une communication.
Rapide, « speedée », est-on stressé, nerveux ?
Lente, posée est-on calme, détendu ?
Très lente, sans rythme, est-on apathique ?

La façon dont on s’habille est également une communication.
Quel est notre style ? Quelles couleurs utilise-t-on de préférence ? Claires, sombres, vives ?
Est-oncoquet, tip top mode, classique ou plutôt sport, cool voire « rien à foutre de ce que je mets… » ?

La façon dont on bouge ou ne bouge pas ou bouge peu sont encore une communication.
Une trop grande rigidité peut être signe de peur ou de gêne.

La façon dont on regarde montre qu’on est intéressé ou non. Signe d’attention. Les yeux sont un élément fondamental de toute communication. Larelation amoureuse ne commence-t-elle pas souvent par des échanges de regards de braise…

Les gestes que l’on fait consciemment ou non , renforcent souvent les messages que l’on veut faire passer (ex. : bras d’honneur, poing levé menaçant, expliquer le chemin à prendre à grands renfort de gestes alors qu’on est au téléphone…).

Le sourire est aussi très important comme signal d’ouverture.

Leslarmes qui témoignent de la tristesse mais parfois aussi de grands bonheurs…

Et jusqu’ici, nous n’avons encore parlé que de communication non-verbale

Le véhicule principal de la communication est bien entendu la parole.
Quel est notre code verbal ? Quels mots utilise-t-on ?
Comment exprime-t-on ces mots ? Volume de la voix, hauteur, débit, articulation, mélodie…
Sans oublier les vertus dusilence…

Il n’y a pas lieu ici d’émettre des jugements de valeur sur la communication de chacun mais…

Il est important de savoir ce qui chez nous, passe bien ou non et d’essayer d’améliorer la façon de faire passer nos messages

Traduction en matière de recherche emploi:

Comment faire passer auprès de l’employeur que vous êtes le (ou la) candidat
le meilleur pour lui ?
Celui/cellequ’il lui faut ?

Ceci dit, il n’y a pas, en l’occurrence, qu’une bonne façon de communiquer. Il ne s’agit pas non plus que tout le monde soit pareil et corresponde à un modèle défini comme étant l’idéal.
Chacun a des moyens, des outils à sa disposition. Si vos communications (au sens large) marchent bien, tant mieux, continuez comme vous faites. Mais si vous éprouvez des difficultés, sirégulièrement vous vous présentez à des offres d’emploi sans succès, il faut peut-être réfléchir aux causes de ces échecs répétés.
Elles pourraient se situer non pas au niveau de ce que « vous êtes » (études, diplômes, expériences professionnelles, compétences…) mais bien au niveau des « comment » vous faites pour vous présenter et ce, à toutes les étapes du processus vers l’emploi.

Comment faire passerce que vous valez , le mieux possible ?
Comment mieux vous « vendre « ?
D’autres considérations sont encore à formuler sur la communication.

Quand une personne émet un message à un récepteur, il s’agit d’une information.
Ex : quand vous regardez le journal parlé à la télévision, le journaliste parle sans aucun contrôle possible sur l’écoute, sans aucun retour.

Pour que l’on parle decommunication, il faut qu’il y ait ce qu’on appelle un feed-back (c’est-à-dire un « retour »).
Que l’on puisse vérifier l’information, que l’on puisse adapter son message au récepteur.

Il existe des techniques qui doivent permettre à chacun d’améliorer son savoir-faire.

Si la spontanéité est pleine de vertus, elle peut aussi être mauvaise conseillère
et notamment en matière de recherche…

Les voisins

Dissertation Critique
Est-il juste de dire que l’extrait suivant proposé est plus dramatique que comique?
Intro :
En 1982 , après une référendum échoué, c’est alors que Claude Meunier et LouisSaia écrivent Les Voisins dans un Québec , où la vie de banlieue est déprimante. Claude Meunier allie ses deux passions : l’écriture et l’humour dans ce livre. Cet ouvrage traite des difficultés àcommuniquer et de la banalité de la vie. Mais est-il juste d’affirmer que dans l’extrait des pages 23 à 26 celui-ci est plus dramatique que comique ? Nous répondrons à cette question en observant commentLaurette et Georges vivent avec leurs problèmes et on de la difficulté à les exprimer.
IP1 : Laurette
En premier lieu, Laurette est le personnage le plus déprimé de toute la pièce , elle n’hésitepas à dire comment elle se sent. Elle est dépressive et ne cesse d’en faire part à Georges qui lui fait semblant de rien, ce qui lui fait encore plus de peine, elle a l’impression qu’il se foutcomplètement d’elle et de ses sentiments comme dans la citation suivante :Dis-moi pas que tu pleures? Non, non. Tu peux me le dire, t’sais ça me fait rien que tu pleures. Page 24. Elle témoigne égalementd’un écœurement de la routine quotidienne qui la laisse encore plus déprimée : «Chus tannée de toujours faire la même chose, de juste faire à manger pis de laver la vaisselle» (page 25). De plus elle vitavec un lourd sentiment de détresse qui lui donne envie de tout abandonner : « J’te dis qu’y a des matins, j’passerai tout droit jusqu’à fin de mes jours » page 23, cette exagération fait bien partde tout le drame que vit Laurette. Bref, pour Laurette il est donc évident que dans l’extrait étudié la drame prend plus de place que le comique .
IP2; Georges
En second lieu, Georges est unpersonnage beaucoup plus difficile à cerner que Laurette, il est plus renfermé et ne veut pas voir en aucun cas toute la peine que sa douce moitié éprouve. Il n’est pas le mari que Laurette aimerait…

Droi

Christèle CLEMENT Fiche de niveau 4. Droit de la famille / Filiation / Etablissement de la filiation / Juin 2007

La possession d’état
La possession d’état se définit comme le fait d’être traité,de se comporter, de se croire et d’apparaître aux yeux des autres comme l’enfant de tel individu. Elle révèle la filiation réellement vécue et, partant du constat que ceux qui agissent réciproquementcomme s’ils étaient issus l’un de l’autre le sont souvent en réalité, elle laisse préjuger de l’existence d’un lien de parenté charnelle entre les intéressés. Elle est à la fois expression directe dela filiation socio-affective et présomption de la filiation biologique de son titulaire.

I. Notion
Selon l’article 311-1 du Code civil, « la possession d’état s’établit par une réunion suffisantede faits qui révèlent le lien de filiation et de parenté entre une personne et la famille à laquelle il est dit appartenir ». Elle naît de la conjonction d’indices dont le rapprochement laisse supposerl’existence d’un lien de parenté entre les intéressés. L’appréciation en revient aux juges et est appelée à varier selon les circonstances (pour l’admission d’une possession d’état constituée àl’égard d’un homme condamné à mort et exécuté 3 ans après la naissance de l’enfant : Civ. 1ère, 25 octobre 2005, in RJPF 20062/46 p.26). La loi cite à titre indicatif trois faits de nature à valoir commeéléments constitutifs de la possession d’état : le traitement (tractatus), la réputation (fama) et le nom (nomen). Le premier s’entend du fait d’être traité et de se comporter comme l’enfant de telindividu. Il renvoie aux attitudes qu’adoptent habituellement entre eux parents et enfant. Le deuxième recouvre le fait d’apparaître aux yeux de l’entourage comme l’enfant de telle personne. Le troisièmecorrespond au fait de porter le même nom qu’elle. Ce dernier élément, jadis prépondérant, a été relégué au dernier rang par l’ordonnance de 2005 du fait de sa faible valeur indicative. La possession…

Peut on reguler la finance mondial

?Etude de cas 2 :

Mr Veston (28 ans ) : Vet man. Futur directeur de la fusion
Mr Denis Nourraud : Pdg de l’ entreprise Nourraud. Mr abidjean sous directeur ( Fort volonté de reprendrel’entreprise !! )
Pour mener a bien la fusion :
– Sur le plan juridique : a) La fusion des deux entreprise va augmenter le personnel au sein de la nouvelle entitée. De part cette augmentation ( + 50 sal.)il devient obligatoire de créer un CE.
b) Sachant qu’il y a un delegué du personnel ds chaque entreprise ils doivent etre maintenus et un plan de communication doit avant tout leur etre transmit.

-sur le plan Organisationnel : il faut analyser les deux organisations structure, poste a pourvoir, departs, arrivées, changements etc…) puis proposer une nouvelle organisation ( plusieurscombinaisons sont possible, cela depend des attentes de Veston) : GPEC (utilisation d’outils mettant en avant les modification inevitables et celles envisageables). Creation d’un nouvel organigramme cible.- Les accords salariaux : choisir une seule convention collective ( a prioris elles sont pareil). Presenter la CC choisie et bien definir ce qui la compose.

– Plan de copmmunication : Dans unpremier temps vis a vis des instances representatives du personnel ( obligation). Puis pour les salariés : Pourquoi cette fusion, Definition de la nouvelle strategie envisagée, les impacts prevus, lestransferts de contrats etc..)
Possibilité de négociation : salaires, primes, formations, avantages en nature..
Armonisation des salaires ( pas sur mais a cf CC)

Au niveau des mesures favorisantl’integration des salariés, elles peuvents etre de tout type : Formations, Seminaires, mise en place d’un journal d’info, sous forme ludique( jeux de rôles et autres).

Contexte :
Deux entreprisesouhaitent fusioner. La complementarité de leurs activités respectives notament au niveau logistique et commercial, la recherche de synergies, le souhait de mordernisation notament sur le plan…

Roman

– L’extrait de cette lettre constitue sa partie narrative : Voltaire se livre à un portrait du célèbre Quaker : son passé ;

Portrait du quaker déjà argumentatif
– 30 ans ds le commerce : sagesse pas indissociable de la recherche du profit
– Je fus le chercher ds sa retraite : mise en scène romanesque : un homme raisonnable et curieux mais qui a des leçons à prendre va trouver unermite, « détenteur » d’une sagesse exemplaire.Voltaire vient chercher une « instruction ».
– Superlatifs : l.8 apparence engageante et noble (implicite : noblesse morale + importante que noblesse de naissance)

– Avait su mettre des bornes… : sagesse
– Maison : petite et ss ornement mais propre( modestie ; reflète la sagesse
– Physique : frais, jamais malade ( à l’abri despassions
– Habits : simplicité

Rencontre avec l’auteur : pas de formules de politesse, pas de révérence, mais apparence de politesse « naturelle »
– formules alambiquées de Voltaire/ simplicité du parler du Quaker

INTRODUCTION

Voltaire n’a jamais cessé d’être un esprit frondeur, ni de s’attaquer, parfois imprudemment, aux institutions sociales et religieuses de son époque. Deuxannées d’exil en Angleterre, entre 1726 et 1728, n’ont pas émoussé son goût pour la polémique, au contraire : séduit par le modèle socio-économique anglais, il fait paraître en 1734 ses Lettres philosophiques, qui, tout en vantant les mérites de la société anglaise, critiquent plus ou moins directement les travers de son propre pays. Ainsi, dans sa lettre « Sur les quakers », l’écrivain s’appuie surles propos emprunts de sagesse de l’un des plus éminents représentants de cette secte protestante pour réaffirmer ses idéaux en matière de morale sociale et de religion. Le présent passage, extrait de la première partie de cette lettre, établit le portrait de « l’un des plus célèbres quakers d’Angleterre » dont il a fait la rencontre pour comprendre « la doctrine et l’histoire » du peupleanglais. En quoi cette scène de rencontre, essentiellement narrative, contient-elle déjà les germes d’une argumentation ? Nous montrerons d’abord que cette rencontre est habilement construite. Nous verrons ensuite que le portrait du quaker renvoie à des idéaux voltairiens. Enfin, nous mettrons en évidence les aspects critiques que ce portrait dessine en creux.

PLAN Détaillé

I. Une rencontreplaisamment mise en scène
1. Un schéma de scène romanesque
– Nteur se peint en homme raisonnable et curieux, en quête d’une vérité ; veut démêler une énigme
– topos de l’ermite : vieillard ; sage, détenteur d’une vérité
2. un portrait dynamique et efficace
– simplicité et brièveté du portrait
– Mouvement de zoom : récit, sous forme de sommaire, du passédu quaker/ rapide description de la « retraite » du quaker/ portrait global du quaker/ description de ses vêtements/ mouvement/ enfin, premières paroles.
( dynamisme du portrait ; mouvement de rapprochement mime avec réalisme la rencontre de l’auteur avec le quaker ; le personnage prend vie progressivement ; le personnage se construit selon un triple logique : ce que l’on en sait ; ceque l’on en voit ; ce qu’il nous dit. On passe aussi de la réputation à l’impression, puis de l’impression à la réalité « objective »

II. Portrait d’un sage idéal

1. Un idéal social
2. Un idéal moral

III. Une critique en creux de la nation française
1. Critique du souci de l’apparence
2. critique du catholicisme

DÉVELOPPEMENT

I. L’art demettre en scène des idées
1. Une lettre qui n’en est pas une

Cette page « Sur les quakers » est présentée par son auteur comme une « Lettre ». Or, Voltaire semble n’avoir conservé du genre épistolaire que les marques insistantes de sa présence dans le texte : « J’ai cru » ; « j’allai trouver » ; « Je fus ». À l’évidence, l’écrivain veut donner à cette rencontre les couleurs…

Le petit prince

Characterization of Manolin

Manolin is one of the two main characters in Hemingway’s “The Old Man and The Sea”, published in the US in 1952 by Charles Scribner’s Sons. The novel “The Old Man andthe Sea” talks about an old fisherman’s final struggle; a story about the greatest catch of his life.Manolin is prManolin is present only in the beginning and at the end of The Old Man and the Sea,but his presence is important because Manolin’s devotion to Santiago highlights Santiago’s value as a person and as a fisherman. esent only in the beginning and at the end of the novel.
Manolin’sphysical appeal is not highly developed by the author. He is a thin, strong teenager.
His presencehighlights the old man’s value as a person and as a fisherman. The boy loves the old man. He makes surehe has everything he needs, from food, blankets and clothes to fishing tools.He enjoyed the time he spent with the old man in the first month and a half and although everybody else thinks that the oldman is a bad fisherman, Manolin trusts him and knows that he is only unlucky.
He is grateful to the old man, as he taught him to fish when he was a child. He is respectful, attentive and devoted.He makes a substantial compromise when he leaves the old man’s skiff after the first 40 days, at his father’s demand.However, at the end of the story, so he says, he will not take this “bargain”anymore. He will join Santiago regardless of the consequences. He shows a lot of motivation, love and respect. The old man is a very important figure in his life; otherwise he wouldnot have decided toneglect his father’s urge. Despite Hemingway’s insistence that his characters were a real old man and a real boy, Manolin’s purity and singleness of purpose elevate him to the level of a symboliccharacter. Manolin’s actions are not tainted by the confusion, ambivalence, or willfulness that typify adolescence. Instead, he is a companion who feels nothing but love and devotion.
For Manolin, his…

Logique de communication

UNE LOGIQUE DE COMMUNICATION

Systémique et Pragmatique communicationnelle

I. Introduction du sujet

1) La systémique

Toute communication n’existe que dans un système de communication. Ce premier principe est l’application du principe fondamental de la systémique qui postule qu’aucun phénomène n’existe isolément, que son existence même se concrétise par une insertion dans un ensembled’autres phénomènes, qui forment un système avec lui. La communication ne se fait donc pas d’un émetteur à un récepteur mais s’insère dans un système.

Un système est donc un ensemble d’élément en interaction tels que la modification de l’un d’eux entraîne la modification de tous les autres. Ce n’est pas la nature des éléments qui est modifié, ce sont les relations. La communication est donc untout intégré, dépendant du contexte (social, familiale…).

En ce sens, les concepts de la systémique permettent d’analyser le message dans son contexte, dans l’ensemble des relations qui composent le système: rétroaction, régulation (concepts empruntés à la cybernétique).

Les théories systémiques serviront dans les travaux de l’école Palo Alto, à modéliser des types d’interactions socialesdans des contextes culturels bien spécifiques. L’école de Palo Alto a particulièrement marqué le paradigme systémique et notamment les modèles de thérapie systémique.

2) La pragmatique

La pragmatique est la branche de la linguistique qui s’intéresse aux éléments du langage dont la signification ne peut être comprise qu’en connaissant le contexte. Etudier la Pragmatique de la communicationinterpersonnelle, c’est donc s’intéresser à la manière dont s’articule une communication entre deux ou plusieurs personnes en prenant en compte le contexte ou les relations qui existent entre ces personnes.

“Une logique de communication”

Une logique de communication est l’ouvrage de base de la systémique en matière de psychologie de la communication. L’idée centrale de conception est qu’ilfaut toujours envisager l’individu, non comme un être isolé, mais comme faisant partie d’un “système” de communication. la famille, par exemple, est un système dans lequel “le comportement de chacun des membres est lié au comportement de tous les autres et en dépend”. Cette conception a, selon Watzlawick et ses collaborateurs, des implications psychothérapeutiques majeures. On ne peut pas soignerune personne alors que c’est le système de communication au sein de la famille ou de l’entourage, qui est défaillant.

3) Présentation de l’école Palo Alto

L’école de Palo Alto désigne un groupe d’hommes, qui ont travaillé ensemble sur un hôpital psychiatrique du village de Palo Alto, autour de la théorie de la communication et de la relation entre les individus. Ces travaux, menés dans lesannées 50, sont devenus une référence en la matière. Les chercheurs de Palo Alto sont tous des scientifiques d’origines diverses (sociologues, psychologues, psychiatres…), ayant comme point commun la démarche systémique (qui vient de la cybernétique) appliquée au domaine des relations humaines.

L’initiateur de ce travail et père de cette école est Grégory Bateson, zoologue, anthropologue etethnologue. Bateson sera le premier à adapter l’approche systémique à l’étude des relations humaines, en s’aidant de son approche du terrain qui lui vient de ses travaux antérieurs d’ethnologue. En 1953, le clinicien Jackson rejoint Bateson et posera par la suite, les bases d’une nouvelles forme de thérapie dans les problèmes liés notamment à la schizophrénie de jeunes enfants. Dans sa théorie,l’individu n’est plus considéré comme le seul responsable de sa maladie, il n’est plus que le signe d’un dysfonctionnement du groupe d’individus avec qui il est quotidiennement en interaction et qui constitue son système affectif. Jackson créera ensuite le mental Research Institute où se joindront d’autres chercheurs tels que Weakland, Fisch, ou encore Hall.

Après le temps des fondateurs,…

Flaubert

Chateaubriand : Commentaire composé d’un extrait de l’Avant-propos des Mémoires d’outre-tombe : Réflexion sur la composition autobiographique

3 pages + le texte

Résumé : Commentaire composé de la partie centrale de l’Avant-propos des Mémoires d’outre-tombe dont le texte suit :
« Ces Mémoires ont été composés à différentes dates et en différents pays. De là, des prologues obligés quipeignent les lieux que j’avais sous les yeux, les sentiments qui m’occupaient au moment où se renoue le fil de ma narration. Les formes changeantes de ma vie sont ainsi entrées les unes dans les autres : il m’est arrivé que, dans mes instants de prospérité, j’ai eu à parler de mes temps de misère ; dans mes jours de tribulation, à retracer mes jours de bonheur. Ma jeunesse pénétrant dans ma vieillesse,la gravité de mes années d’expérience attristant mes années légères, les rayons de mon soleil, depuis son aurore jusqu’à son couchant, se croisant et se confondant, ont produit dans mes récits une sorte de confusion, ou si l’on veut, une, sorte d’unité indéfinissable, mon berceau a de ma tombe, ma tombe a de mon berceau : mes souffrances deviennent des plaisirs, mes plaisirs des douleurs, et jene sais plus, en achevant de lire ces Mémoires, s’ils sont d’une tête brune ou chenue. ?J’ignore si ce mélange, auquel je ne puis apporter remède, plaira ou déplaira ; il est le fruit des inconstances de mon sort : les tempêtes ne m’ont laissé souvent de table pour écrire que l’écueil de mon naufrage. ?On m’a pressé de faire paraître de mon vivant quelques morceaux de ces Mémoires, je préfèreparler du fond de mon cercueil ; ma narration sera alors accompagnée de ces voix qui ont quelque chose de sacré, parce qu’elles sortent du sépulcre. Si j’ai assez souffert en ce monde pour être dans l’autre une ombre heureuse, un rayon échappé des Champs-Élysées répandra sur mes derniers tableaux une lumière protectrice : la vie me sied mal ; la mort m’ira peut-être mieux. ».
Cet Avant-propos rédigédeux ans avant la disparition de l’auteur et la publication à titre posthume des ses Mémoires, est l’occasion pour Chateaubriand d’une réflexion rétrospective sur les différents fils qui forment le tissu de sa vie et de son œuvre. Il y examine l’entremêlement narratif qui résulte d’une écriture étalée sur une trentaine d’année et y justifie son choix de ne faire publier cette œuvre qu’après samort.

Sommaire :
Introduction
La composition autobiographique
Une démarche analytique
Une œuvre à la réalisation complexe
La question de la réception
De la diversité
Une œuvre riche et variée à l’égal de la vie
Une œuvre contrastée
Une œuvre hors du temps
Conclusion
Annexe : le texte intégral de l’Avant-propos.?
Commentaire composé :
Chateaubriand forme le projet d’écrire les« Mémoires de (sa) vie » en 1803. Ses Mémoires, rédigés essentiellement de 1809 à 1841, couvrent toute sa vie, même si les pages concernant son enfance passée au Château de Combourg (Première partie) demeurent les plus connues.
Nommé plusieurs fois ambassadeur et ministre dans sa carrière, il quitte définitivement la scène politique après la révolution de 1830. C’est à partir de cette date, qu’il élargitson projet au dessein d’écrire « l’épopée de son temps » et qu’il prévoit que la publication complète sera posthume, d’où le choix du titre définitif : Les Mémoires d’outre-tombe.Cependant, le besoin d’argent l’oblige à vendre son manuscrit à une société d’actionnaires qui s’empresseront de publier les Mémoires en feuilleton dans le journal La Presse dés la mort de Chateaubriand en 1848.
L’extraitproposé ici montre l’écart qui sépare le projet d’écrire ces Mémoires – projet exposé dans la préface des Mémoires de ma vie – et la réalisation presque totale analysée dans cet avant-propos rédigé en 1946, soit deux ans avant le décès de Chateaubriand.
A l’aube de son projet, Chateaubriand avait pour objectifs principaux de se connaître mieux et de donner de lui une image exacte rectifiant…