Juve

La Grèce (en grec ancien et katharévousa ????? / Hellás, en grec démotique ?????? / Elládha), la République hellénique pour les usages officiels(???????? ?????????? / Ellinikí Dhimokratía) est un État d’Europe du sud, situé dans l’extrême sud des Balkans. Sa capitale est Athènes.

La Grèce a des frontièresavec l’Albanie, la Macédoine (qu’elle reconnaît uniquement sous le nom de « Ancienne République Yougoslave de Macédoine », ou FYROM), la Bulgarie et la Turquie.La mer Ionienne à l’ouest et la mer Égée à l’est, parties de la mer Méditerranée, encadrent le pays qui compte près de 6 000 îles et îlots,indissociablement liées à la civilisation et aux traditions grecques.

La Grèce est membre de l’OTAN depuis 1952[1] de l’Union européenne depuis 1981 et de la zoneeuro depuis 2001.

La Grèce est considérée comme le berceau de la culture européenne. C’est sur son territoire et dans ses cités que dans l’antiquité sontnés la philosophie, la démocratie, le théâtre. On lui doit aussi l’invention des Jeux olympiques.

L’Empire byzantin fut aussi un empire grec, et plusencore ses États successeurs, le Despotat d’Épire, l’Empire de Nicée, l’Empire de Trébizonde, le despotat de Mistra. D’autres États chrétiens des Balkanseurent une importante composante grecque : despotat de Dobrogée au XIVe siècle, principautés de Valachie et de Moldavie à l’époque phanariote au XVIIIe siècle.C’est en 1830 que le premier État grec indépendant de l’ère moderne vit le jour, suite à une guerre d’indépendance contre l’Empire ottoman.

Fiche de lecture j’habite dans la television

FICHE DE LECTURE: UN LIVRE POUR REFLECHIR
Le roman s’intitule « j’habite dans la télévision », il a été écrit par Chloé Delaume et publié le 31 aout 2006. On peut classer ce livre dans le genreréaliste même s’il n’a pas vraiment de genre car il se veut trop original. Il est réaliste car c’est une expérience que n’importe lequel d’entre nous aurait pu réaliser. Cela parle de la télévision,thème courant et réaliste.

Chloé Delaume, de son vrai nom Nathalie Dalain est née à Paris le 10 mars 1973. Elle est auteure, éditrice, mais également musicienne, chanteuse et performeuse. A l’agede 10 ans, son père tue sa mère devant ses yeux avant de se suicider. Elle décide peu après de devenir professeure comme sa défunte mère, mais finit par être déçue du système universitaire. Elle se metalors à écrire. Elle commence par publier quelques textes dans des revues sous son vrai nom puis écrit ses propres romans, sous son patronyme « Chloé Delaume ».

Elle écrit alors Les mouflettesd’Atropos en 2003, Le cri du Sablier en 2001, Certainement pas en 2004, et Corpus Simsi en 2003.

L’auteur réfléchit sur la télévision en général et la télé-réalité.

L’auteur part d’unecitation de Patrick Le Lay: « Ce que nous vendons a Coca-Cola c’est du temps de cerveau disponible ». Elle se demande alors qu’est-ce que ce « temps de cerveau disponible », et réalise une expérience: ellese fait « sentinelle » de la télévision.
En effet, pendant 22 longs mois, elle va, comme elle le dit a la page 45: « ne pas vivre devant la télévision, mais vivre avec la télévision ». Elle ne saitpas si elle trouvera la réponse au « secret de fabrication du temps de cerveau disponible ».
Elle-même juge que la télévision n’est qu’un objet. A la page 48, elle décrit la télévision comme« encombrante et inesthétique ».
Elle a souvent la migraine, qui revient sans cesse. Ce qui paraît normal quand on passe sa journée, du lever au coucher, devant sa télévision: « Migraine. Depuis le…

Alcibiade

Plusieurs personnages ont été marquants dans l’histoire de la civilisation occidentale. Sans les œuvres des écrivains, nous n’aurions pas pu en savoir autant sur nos origines. Plutarque est une des personnes ayant servi à recueillir de l’information sur de grands personnages comme Alcibiade. C’est dans sa portion de Vie d’Alcibiade tiré de son recueil Les vies des hommes illustres qu’il fait labiographie d’Alcibiade. Tout d’abord, l’auteur sera présenté et le contexte entourant l’écriture de l’œuvre. Une analyse du texte sera par la suite faite ainsi que celle de son influence sur les siècles suivant son écriture.

Présentation
Ce texte sur la vie d’Alcibiade a été rédigé par Plutarque dans son livre Les vies des hommes illustres écrit à la fin du premier siècle. Plutarque est né àChéronée en 46 avant J.C. et est mort à Thèbes en 120 après J.C. Il est donc né durant la période hellénistique, mais a pour la majeure partie de sa vie vécu durant la période de la République et du Haut-Empire de la Rome Antique. En écrivant son livre, aussi intitulé Vies parallèles, Plutarque a voulu faire une comparaison entre les différents personnages marquant de l’histoire. Ainsi, il a choisivingt-trois Grecs et les comparent avec leur équivalant romain en faisant leur biographie respective.[1]

Contexte
C’est en 147-146 avant J.-C. que la Grèce passe aux mains des Romains. Toutefois, malgré son convertissement en une province romaine, les Romains seront fortement influencés par les idées et la culture grecques. [2] L’architecture, la littérature, le théâtre ne sont que quelquesexemples de l’hellénisation de Rome. La Grèce est alors sous un régime républicain. Cependant, il y a beaucoup de conflits et plusieurs ne sont pas d’accord avec la structure politique de la Grèce. Après l’assassina de César, vient ensuite le régime du principat instauré par Octave. Le Sénat le nomme Augustus ce qui lui donne la puissance et l’autorité. [3] Avec le régime du principat, le Sénat, lescomices et les magistratures perdent du pouvoir qui est donné au princeps. Dirigé par Octave, Rome se remet des nombreuses guerres et conflits qu’elle a connus. Aussi appelé « le siècle d’Auguste », cette période permet le redéveloppement de la vie intellectuelle et devient la base du régime impérial. Une paix, qu’on appellera Pax Romana, s’installe dans tout Rome ce qui permet le développementdu commerce. De plus, la littérature et l’architecture connaissent une évolution sans précédent.

Analyse du texte
Alcibiade est tout d’abord né en 450 avant J.-C., donc l’époque dans laquelle il a vécu est celle de la Grèce Antique, plus précisément celle de l’Époque classique. Alcibiade était un citoyen d’Athènes de naissance puisque ses parents étaient tous deux Athéniens. La démocratie, unsystème qui permet aux citoyens de prendre part à la vie politique même qui l’oblige, fait son apparition. Cependant, elle est réservée aux hommes de 20 ans et plus et citoyen d’Athènes. [4] Viennent ensuite les guerres médiques, un combat entre les Grecs et les Perses, qui viennent tout juste de prendre fin à la naissance d’Alcibiade et qui se soldèrent par la victoire des Grecs. C’est ce quiamène Athènes à son hégémonie qui l’exerce sur une grande partie de la Grèce. C’est durant cette époque que se déroule la fameuse guerre du Péloponnèse. Cette guerre oppose deux grandes cités : Athènes et Sparte. Cependant, une trêve est conclue par l’entremise de Nicias, un brillant stratège athénien.

Alcibiade est né d’une famille noble ce qui lui permettait d’accéder à des bonnes écoles. Grâceà sa naissance, on fondait beaucoup d’espoir sur le jeune Alcibiade d’autant plus qu’a la mort de son père, il eu pour tuteur Périclès. Il était aussi un ami très proche de Socrate. Pourtant, malgré l’amitié qui le liait avec Socrate, Plutarque s’entend pour dire que ce n’est pas ce lien qui l’a élevé au rang. Alcibiade était selon Plutarque d’une grande beauté et d’un charisme incroyable. La…

Cours de droit civil

?On parle de droit des personnes. Procédons à une analyse terminologique. Le Droit occupe une place prépondérante dans la société, c’est un phénomène social essentiel. Il poursuit une finalité sociale de premier ordre: organiser la société et créer des éléments qui font que la loi du plus fort ne triomphe pas. Il nous permet de savoir vivre ensemble et entraine donc la notion de civilité. Larègle de droit est une règle de conduite. Le Droit détermine ce qui est autorisé et ce qui est proscrit. Le Droit peut se définir dans l’ensemble comme l’ensemble des règles de conduite qui régissent la société. Il existe de nombreuses branches du Droit, notamment le droit civil qui est bien plus spécifique et qui est l’ensemble des règles de droit qui régissent les rapports entre les particuliers. Cesrègles sont essentiellement dans le code civil, mais pas seulement. L’étude du droit des personnes permet de connaître qui doit respecter le droit: les sujets de droit qui sont la personne physique ou morale considérée comme support d’un droit sbjectif, c’est à dire d’un pouvoir conferré par l’ordre juridique. Le sujet de droit est soit titulaire (actif), soit débiteur (passif) de l’obligation.Le droit subjectif est le droit qui permet à son titulaire de recueillir les bénéfices d’une prestation qui en constitue la finalité. Il existe deux types de droit suvjectif: réel (du latin res:la chose, ce qui est extrait de la chose) ou personnel (la prestation est retirée d’une personnne). On parle alors de Personnalité Juridique. Qui la possède?
Le droit des personnes amène à étudier lesrègles qui amènnte à définir un sujet de droit.

Qu’est-ce qu’un sujet de droit? Les choses ne sont pas des sujets de droits mais des objets de droit. En opposition à un sujet de droit, l’objet de droit n’a pas aptitude à être titulaire. Il possède pas la personnalité juridique et n’a donc aucune protection. Cette oppposion peut être cardinale (exemple de l’esclavage, l’esclave est privé depersonnalité juridique. Celui-ci est donc interdit car négation de la liberté et de la capacité à être titulaire de droit. Cette norme est située au sommet de la Constitution et a donc une répercution sur les normes inférieures).
L’animal est-il un sujet ou un objet de droit? Le droit pénal sanctionne les actes de cruauté physiques ou sexuelles (art 521-1). On peut noter l’exception faite pour latoromachie (corrida). Art 228 dispose que sont meubles par leur nature les animaux et les corps qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre soit qu’ils se meuvent par eux même, soit qu’ils peuvent se déplacer par le fait de forces étrangères.

LA RECONNAISSANCE

On peut penser que la personnalité juridique est reconnu par la loi civile à tout être humain, qu’elle appartient à tout individu,qu’elle lui vient avec sa vie et que ce principe gouverne en droit positif l’acquisition et la perte de la personnalité juridique. Mais ce n’est pas le cas. Le droit civil fait une distinction entre, d’une part, être humain et vie humaine et, d’autre part, reconnaissance de la personnalité juridique.

§ 1 : L ACQUISITION DE LA PERSONNALITE JURIDIQUE

Tout homme acquiert, en naissant, de lapersonnalité juridique. En clair, tout homme naît sujet de Droit. Ce principe ne souffre actuellement aucune exception et le droit français n’admet aucune exclusion qui serait fondée sur des particularités biologiques (sexe, âge, état de santé) ou sur des considérations sociales (origine, situation de famille, niveau de fortune), mais, parfois, par exception, l’acquisition de la personnalité pourraremonter à la date de la conception de l’enfant, à la condition que celui-ci, par la suite, soit né vivant et viable.

A/ L EXCEPTION D ACQUISITION DE LA PERSONNALITE AU MOMENT DE LA CONCEPTION

L’enfant peut acquérir la personnalité juridique avant sa naissance du seul fait de la conception, mais dans la mesure seulement, où il va de son intérêt (ex : succession). Il ne pourra pas être…

Maci

Les relations commerciales France/Etats-Unis L’Amérique telle qu’elle est

Bruno DURIEUX, économiste, Ancien Ministre du Commerce Extérieur, Inspecteur Général des Finances et, depuis 1999, Président du Comité National des Conseillers du Commerce Extérieur de la France.

Patrick MESSERLIN, spécialiste des Etats-Unis et de l’OMC, Professeur des Universités à L’Institut d’Etudes Politiques deParis et Directeur du Groupe d’Economie Mondiale de Sciences Politiques (GEM).
Éditeur : Editions d’Organisation et Groupe d’Economie Mondiale de Sciences Po Date de parution : juin 2003 Volume : 266 pages

INTÉRÊT DE L’OUVRAGE
Cet ouvrage a permis d’observer et d’évaluer, grâce à l’illustration de cas concrets, l’évolution des comportements des acteurs économiques et financiers américains surla scène économique internationale dans les années 1990. Dans les années 1980, les Etats-Unis ont connu de profondes mutations économiques. La globalisation financière et économique issue de la révolution des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, les énormes gains de productivité issus du travail, leur puissance innovatrice… ont placé ce pays dans une position dominantesur la scène mondiale. Les événements du 11/9/2001, loin de ruiner ce géant économique, ont au contraire bien mis en évidence sa suprématie aux plans militaire, politique, commerciale, mais aussi sa distance avec les instances internationales. Les objectifs de cet ouvrage sont de : – mesurer les effets du 11 septembre – montrer les clés du succès de ce premier marché mondial vraiment intégré -décrire les modifications de leur rôle dans le commerce mondial. Cet ouvrage montre également les relations Etats-Unis/France ou Union Européenne et met en évidence les forces et les faiblesses de chacun, en particulier le recul de la sphère d’influence de l’Europe, de ses avantages comparatifs, au profit des Etats-Unis qui ont mis en place une stratégie d’expansion mondiale très bien structurée et sedonnent les moyens de leur réussite.

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CONCEPTS ET IDÉES CLÉS
Composition de l’ouvrage
Cet ouvrage a été réalisé grâce à la contribution de Conseillers du Commerce Extérieur exerçant aussi bien en France qu’à l’étranger. Les auteurs les ont interrogés sur certains points caractéristiques de l’économie et de la politique commerciale des Etats-Unis. Ils ont fournis la matière première dessous-chapitres qui ont été ensuite rédigés et intégrés au plan d’ensemble de l’ouvrage. L’ouvrage se décompose en six chapitres, introduits et conclus : – Monsieur Bruno DURIEUX a fait une préface dans laquelle il montre la suprématie des EtatsUnis qui ont connu une période de croissance très importante sur ces vingt dernières années, en réorganisation son économie, libérant ses ressourcesd’innovation et de productivité. Il présente également les moyens que les Américains consacrent à leur stratégie de développement sur les marchés internationaux : une approche pragmatique, des budgets orientés vers la compétitivité américaine, l’effort de recherche-développement leur donnant une avance significative dans des domaines innovants, une politique plutôt protectionniste. Toutefois, il présentedepuis quelques années des signes économiques et politiques inquiétants : déficits records, dette extérieure gigantesque, montée de l’anti-américanisme. Il conclut sur le fait que c’est un pays d’économie de marché classique où toute entreprise a sa place, où la France doit accentuer sa présence et ses parts de marchés. Monsieur Patrick MESSERLIN fait une introduction pour expliquer les objectifs decet ouvrage. Il présente les différents rôles des Etats-Unis sur la scène mondiale, avec ses forces et faiblesses. Il termine sur le recul de l’Europe aux plans économique, commercial et juridique, et ses différents handicaps eu égard aux Etats-Unis pour s’imposer comme une véritable puissance exportatrice de règles et techniques. Le premier chapitre est consacré aux « mécanismes d’influence…

Voltaire

Dans un dossier du Monde consacré à Voltaire et à Rousseau, Roland Barthes écrit : « Voltaire part du futile, le maintient par la simple poussée de l’anecdote, mais chemin faisant prend en écharpe tout le sérieux du monde : l’histoire, les idées, les civilisations, les crimes, les rites, la mauvaise foi, bref tout ce tumulte dans quoi nous nous débattons encore. […] Ne voyons-nous pas que cesont tout de même les œuvres de fiction, si médiocres soient-elles artistiquement, qui ébranlent le mieux le sentiment politique ? » (Roland Barthes, « D’eux à nous », Le Monde, 7 avril 1978, Œuvres complètes, Seuil, 1995, t.3, p. 822.)
????Dans quelle mesure ces propos vous paraissent-ils rendre compte de la stratégie et de la poétique du Dictionnaire philosophique ?

I. La « prise en écharpe »du réel : analyse d’un mécanisme poétique

????Broussin connaissait et exécutait admirablement la recette de la sauce Robert, qui mêle moutarde, vinaigre et oignons. Une épigramme à ce sujet ouvre l’article CREDO du Dictionnaire philosophique, précédant l’origine et la définition dogmatique du « symbole », qui est le contenu de ce que l’on récite dans le Credo. De là, à travers l’histoire del’évolution et des variations du symbole, se déploie un véritable abrégé de l’histoire des Conciles, auquel Voltaire oppose le credo théiste de l’abbé de Saint-Pierre.
????L’épigramme sur le sujet le plus superficiel et le plus mince a ainsi été le prétexte à un passage en revue des questions les plus graves, qui constituent l’objet du Dictionnaire philosophique et l’enjeu du combat voltairiencontre l’infâme. Ce renversement au fil du texte, mais aussi ce jeu paradoxal entre deux niveaux du discours, d’une part la conversation spirituelle et plaisante, d’autre part l’indignation, la révolte et l’engagement militant font dire à Roland Barthes, dans un dossier du Monde, que « Voltaire part du futile, le maintient par la simple poussée de l’ancedote, mais chemin faisant prend en écharpe toutle sérieux du monde : l’histoire, les idées, les civilisations, les crimes, les rites, la mauvaise foi, bref tout ce tumulte dans quoi nous nous débattons encore. » Et Barthes d’ajouter : « Ne voyons-nous pas que ce sont tout de même les œuvres de fiction, si médiocres soient-elles artistiquement, qui ébranlent le mieux le sentiment politique ? »
????Au paradoxe poétique, qui ordonne l’écriturede l’article autour d’un renversement du futile au sérieux, du trait anecdotique au déploiement des problèmes du monde, Barthes superpose un paradoxe stratégique : le Dictionnaire philosophique n’est pas une fiction mais un dispositif qui manipule des fictions (bibliques, exotiques, mondaines) et n’hésite pas lui-même à décrier leur médiocrité. Médiocres et futiles, ce sont pourtant ces fictionsqui accomplissent avec la meilleure efficacité l’ébranlement du lecteur, et la cristallisation en lui, par le plaisir du texte, d’une conscience politique.
????Nous étdudierons pour commencer le mécanisme textuel de la « prise en écharpe » : comment Voltaire renverse le futile qui lui a servi d’accroche et, par lui, aborde tout le sérieux du monde.
????Nous nous demanderons dans un second tempsquels sont les enjeux de cette « prise en écharpe » : si l’on cerne vite les contours religieux de la polémique voltairienne, l’appel au « sentiment politique » suggéré par Barthes est a priori plus surprenant.
????C’est pourquoi, dans un troisième temps, nous reviendrons au processus même de la « prise en écharpe » : cette « poussée » de l’anecdote, ce « tumulte » du monde, cet « ébranlement »politique suggèrent tout autre chose qu’une stratégie concertée : un véritable corps pulsionnel de l’écriture voltairienne.
????Les anecdotes fourmillent dans le Dictionnaire philosophique, pour le plus grand plaisir du lecteur. Dans le CATÉCHISME CHINOIS, Voltaire reprend une histoire de Bérose au sujet des discussions religieuses des Chaldéens : ils adoraient « un fameux brochet nommé…

Pacs

http://www.infopacs.fr/
Pacs
Démarches et documents

1.- Demander un rendez-vous au Greffe du Tribunal d’instance dans le ressort duquel se situe la résidence commune des futurs partenaires.

2.- Réunir les documents suivants:

— une pièce d’identité ainsi qu’une copie (recto-verso pour la carte d’identité);
— la copie intégrale ou un extrait de son acte de naissance avec filiation, àdemander à la mairie du lieu de naissance (Faites la demande en ligne); les français nés à l’étranger doivent produire une copie et la traduction assermentée de leur acte de naissance;
— une attestation sur l’honneur qu’il n’y a pas de liens de parenté ou d’alliance avec l’autre partenaire de nature à empêcher le Pacs;
— une attestation sur l’honneur indiquant que la personne fixe sa résidencecommune dans le ressort du Tribunal d’instance;

Pour les deux attestations voir: Modèles à copier.

3.- Rédiger la convention de Pacs; voir un modèle gratuit de convention de Pacs.

4.- Se rendre au Greffe du Tribunal d’instance le jour convenu pour l’enregistrement de la convention.

5.- Rédiger chacun un testament en faveur de l’autre partenaire, si le couple de jeunes pacsés souhaitehériter l’un de l’autre (cf. modèle de testament).
Pacs et Impôts
Imposition commune des revenus
L’intérêt pratique essentiel du Pacs est de faire bénéficier les partenaires du même statut fiscal que les époux: les partenaires comme les couples mariés sont soumis à une imposition commune.

Depuis 2004, les couples pacsés peuvent faire une déclaration commune de leurs revenus dès la premièreannée de Pacs. L’imposition commune concerne les revenus perçus après la date du Pacs. Pour les revenus de l’année de conclusion du Pacs perçus avant la date de signature de celui-ci, les partenaires sont soumis à une imposition individuelle.

Donc, lors de la déclaration des revenus perçus durant la première année du Pacs, les partenaires devront faire trois déclarations:
— une déclaration chacunpour les revenus perçus jusqu’à la date du Pacs,
— et une déclaration commune pour les revenus qu’ils ont perçus à compter de la date du Pacs.

Exemple:
Dominique et Dominique ont signé leur Pacs au Tribunal le 31 mai. Ils/Elles vont donc faire chacun(e) une déclaration individuelle pour les revenus perçus du 1r janvier au 31 mai. Puis ils/elles vont faire la déclaration commune pour lesrevenus perçus après le 31 mai jusqu’au 31 décembre.
L’année d’après — année 2 de leur Pacs —, Dominique et Dominique ne feront que la déclaration commune pour leurs revenus, puisque durant la période considérée, du 1r janvier au 31 décembre de l’année 2, ils/elles ont été pacsé(e)s (et heureux/ses de l’être) d’un bout à l’autre de l’année.

Cela permet de payer un impôt sur le revenu moins élevédans deux cas:

1° L’année de conclusion du Pacs, les revenus déclarés dans les déclarations individuelles et la déclaration commune vont chacun atteindre un seuil d’imposition inférieur à celui qu’ils atteindraient si les revenus étaient déclarés soit individuellement soit en commun sur l’ensemble de l’année. Si les partenaires ont des revenus identiques chaque mois, il est alors plus avantageuxqu’ils se pacsent en milieu d’année, ainsi chaque déclaration comportera un revenu divisé par deux.
2° Un avantage pour l’ensemble des années que dure le Pacs: une différence importante entre revenus des partenaires. Ici aussi, c’est du fait que le seuil d’imposition commune devient inférieur au seuil d’imposition individuelle du partenaire disposant du revenu le plus élevé.

L’impôt sur lesrevenus déclarés en commun doit être payé conjointement par les partenaires. Cela signifie que les partenaires sont solidaires quant à son paiement, c’est-à-dire que le Fisc pourra en demander le paiement total à l’un ou l’autre partenaire.
Impôt de solidarité sur la fortune (ISF)
Les partenaires dont l’addition des patrimoines dépasse la valeur de 750.000€ doivent faire une déclaration commune…

Le loup et l’agneau

Introduction

En 1668, La Fontaine fait paraître le premier recueil de ses Fables, duquel est extrait Le Loup et l’Agneau.
Cette fable illustre une morale et met en scène des animaux pour mieux évoquer les hommes. Elle met en évidence une réalité cruelle à portée universelle : le dialogue entre le loup et l’agneau met en évidence le comportement de celui qui non seulement exerce sa violencesur le plus faible mais cherche à la justifier.

Le Loup et l’Agneau

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tuseras châtié de ta témérité.
– Sire, répond l’Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
– Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
– Comment l’aurais-jefait si je n’étais pas né ?
Reprit l’Agneau, je tette encor ma mère.
– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
– Je n’en ai point. – C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l’emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

La Fontaine, LesFables
Le Loup et l’Agneau

Annonce des axes

Commentaire littéraire

I. Deux personnages opposés

a) Le loup
Cruel, tyrannique, supérieur.
Champ lexical de la haine : « plein de rage », « colère »… Le Loup se comporte en prédateur, soumis à ses instincts, à sa « faim », à ses pulsions agressives et cruelles : son discours est plein de menaces – « Tu seras châtié » -, d’affirmations sansfondement.
Royauté : « sire », « majesté »…
Loup = symbole de la force
Dédain envers l’agneau.

b) L’agneau
L’agneau est un être doux et innocent, honnête et respectueux. Le lecteur a d’autant moins de peine à passer du monde animal au monde humain que La Fontaine nous y prépare. Quand l’agneau s’adresse au loup comme un modeste sujet à son roi (« Sire », « Votre Majesté »). La Fontaine nous invite àvoir derrière le récit animalier les rapports de force de la société humaine du XVIIe siècle, sous la monarchie absolue de Louis XIV.
Compassion du lecteur, pitié envers l’agneau

c) Relation entre les deux animaux
Le loup est supérieur à l’agneau au niveau physique et aussi au niveau « social ».
L’agneau s’adresse au loup par la 3ème personne du singulier, ce qui est une marque de respect
Leloup s’adresse à l’agneau par la 2ème personne du singulier -> manque de respect

II. Deux argumentations différentes

En plaçant la morale de la fable au premier vers « La raison du plus fort est toujours la meilleure », La Fontaine annonce directement l’issue de l’affrontement entre le loup et l’agneau. Ce « procès » (vers 29) est donc truqué. Le narrateur qui se veut objectif annonceimplicitement ce qui doit arriver et le loup déploie des trésors de rhétorique et de mauvaise foi, pour justifier le meurtre de l’agneau qui reste naïf et honnête.

a) Argumentation du loup : la mauvaise foi
C’est d’abord un fait matériel qu’il reproche à l’agneau : « troubler [son] breuvage » (vers 7). Le loup n’attend pas la réponse de l’agneau, il l’a déjà condamné sans appel, comme le marque le futur: « Tu seras châtié » (vers 9). Les arguments irréfutables qu’oppose l’agneau sont balayés par le loup qui nie l’évidence. Il répète son accusation sans tenir compte des arguments valables de l’agneau, mais sous une forme plus ramassée et plus hargneuse – en trois mots : « Tu la troubles » (vers 18).
Le loup quitte ensuite le domaine des faits et du présent pour invoquer de prétendues assertions…

Recherches

Le surréalisme

Le surréalisme, d’abord poétique, s’ouvre, pendant la période de la Première Guerre mondiale (1914-1918), à un vaste mouvement de contestation globale, qui vise à subvertir non seulement les formes artistiques, mais aussi les assises intellectuelles et morales de la société moderne. Le surréalisme marque, après la révolution de la peinture cubiste et de l’art abstrait dans lesannées 1910, la seconde naissance de l’art moderne.

1. Quels phénomènes préludent à la naissance du surréalisme ?
Dès la fin du xixe siècle, certains artistes peuvent apparaître comme les annonciateurs du bouleversement qui a donné naissance au surréalisme. Par exemple, lorsque Charles Baudelaire écrit : « Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau, / Plonger au fond du gouffre, Enfer ouCiel, qu’importe ? / Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! » (« le Voyage », les Fleurs du Mal, 1861), il pose des jalons pour une recherche poétique future. Alfred Jarry, avec sa pièce Ubu roi (1896), bouleverse quant à lui toutes les conventions théâtrales.
Parallèlement, les premiers travaux de Sigmund Freud paraissent au début du xxe siècle, mettant l’accent sur l’inconscient, lespulsions, et les conflits avec la morale qui en résultent.
Mais c’est véritablement la Première Guerre mondiale qui constitue le séisme majeur : après avoir causé plus de huit millions de morts, la « grande boucherie » laisse à la jeunesse de l’époque le sentiment d’un gâchis irréparable et absurde.
Le surréalisme naît de ces différents événements. Par ses thèmes, il renoue d’une certaine façonavec le romantisme des années 1830 : la jeunesse s’insurge contre les valeurs d’une société faisandée, elle lie son désir de vivre à la quête de la poésie, elle conteste la valeur de la raison. Cependant la révolte surréaliste est bien plus radicale que celle des romantiques : sa violence est celle de l’époque et son but affiché est de faire éclater toutes les formes pour libérer les forces vives dela pensée et du désir. Cette entreprise de dynamitage commence en 1918 avec le mouvement Dada animé par Tristan Tzara : « Liberté : DADA, DADA, DADA, hurlement des couleurs crispées, entrelacement des contraires et de toutes les contradictions : LA VIE. » (Tzara, Manifeste Dada, 1918)
Le mouvement se prolonge et s’accomplit ensuite par le rassemblement, autour d’André Breton et de la revueLittérature, du premier groupe surréaliste : des poètes comme Louis Aragon, Philippe Soupault, Robert Desnos, Paul Éluard ; des peintres comme Max Ernst, Francis Picabia, bientôt suivis de Salvador Dali et Giorgio De Chirico ; des cinéastes, enfin, comme Luis Buñuel ou René Clair.

2. Quelles tâches s’assigne le mouvement surréaliste ?
Comme le dadaïsme, le surréalisme refuse les conventionsbourgeoises dans le domaine esthétique et moral, tout autant que la politique qui a mené au désastre de la guerre. Ainsi, le « beau » académique, le « bon goût » sont vivement critiqués. On leur préfère les arts primitifs, les œuvres rejetées, comme celles de Sade ou de Lautréamont (les Chants de Maldoror) ; on célèbre l’ humour noir (dont Breton compose une anthologie, publiée en 1940), l’érotisme ; ontransgresse tous les tabous. De même, la logique courante, les évidences psychologiques, les règles d’écriture, sont remises en cause par les surréalistes.
La publication en 1919 des Champs Magnétiques par Soupault et Breton, puis du Manifeste du surréalisme (Breton, 1924), assigne au mouvement la tâche d’explorer l’inconscient (Breton a lu Freud et pratiqué ses méthodes en tant que médecinpsychiatre). Cette mission implique une double révolution esthétique : d’une part, l’art cesse d’être une fin pour devenir un moyen (c’est la fin du symbolisme et de l’art pour l’art) ; d’autre part, en se vouant à l’inconscient, il cesse d’être une technique de représentation. Le surréalisme récuse ainsi, d’un même trait, et l’art et les artistes. Il leur substitue deux autres termes : d’un côté,…

S1 dc

Pétrarque « je ne trouve la paix »
Structure: un huitain (deux quatrains) suivi d’un sizain (deux tercets).
La rime dans un sonnet italien n’est pas si normalisée que chez Shakespeare.
Ici ABBA ABBA CDE CDE. 12 syllabes par vers.
Le sujet est le cœur de l’amant.
Puisque la dame le dédaigne et ne l’accepte pas, il ne peut pas le trouver aussi valoreux qu’avant. Il veut même le banir! Pourempêcher une autre dame d’en profiter!!
Si sa dame ne le sécourira pas dans son exile, elle lui fait faute double: à l’auteur et encore plus à elle-même puisque le cœur l’aime davantage.
L’image du regard de la dame est utilisé souvent par Pétrarch, Shakespeare et Sidney. S’il se détourne, tout est perdu pour l’amant.

Paul SCARRON « vous faites voir des os … »
L’art du blason est l’art dedécrire une partie du corps, de la femme en particulier. Cette description se fait habituellement sur le mode élogieux (laudatif), et louer la beauté de l’anatomie est une manière pour le poète de louer toute la femme et d’exprimer, sur un mode souvent ludique, son amour.
Ici, Scarron renverse les règles, dans un anti-blason, la description des dents d’Hélène, pour lui déclarer toute sa haine.
Nousverrons comment dans cette forme courte du sonnet, Scarron détourne les poncifs poétiques pour peindre laideur et puanteur, dans un renversement des valeurs finalement très baroque.
Premier quatrain
La force du sonnet vient tout d’abord de sa forme adressée, la parole cible, la cible, c’est Hélène, personnage féminin mis en exergue de par la position en apostrophe de son nom en fin de vers 1.
Lethème de la dentition est introduit par le terme « os » et le rire. Déjà nous est évoqué non pas la jeunesse ou la fraîcheur de la femme, mais bien son lien à la mort. Le sonnet n’est cependant pas une vanité, nulle part l’évocation de la beauté et de la vie qui finiront vite, seules demeurent la mort et la laideur.
Le délabrement et la pourriture associés à l’image du cadavre se développent alors.Chacun de ses os, chacune de ses dents a un défaut : cette idée se construit sur une énumération « les uns », « les autres », ensuite regroupés dans une vérité qui s’applique à toutes les dents « tous ».
Scarron joue de plus sur la progression : il commence par évoquer des dents qui pourraient être correctes, elles sont entières, malheureusement leur pureté fait défaut. Accentuant encore l’idée dedélabrement, les autres ne sont plus entières, et même plus, elles ont atteint la plénitude de la non-pureté : « noirs comme de l’ébène », l’insistance sur la putréfaction des dents se faisant à travers la comparaison à la tournure redondante.
Nul « os » n’est épargné dans le vers 4 : « cariés et tremblants ».
Second quatrain
Le second quatrain reprend la situation d’énonciation qui correspond à unmoment où le poète est censé regarder Hélène rire : « que vous éclatez à vous rompre les flancs ». Scarron élargit alors la perspective pour nous dire les conséquences du rire sur cette dentition et renforcer sa critique de d’autres mentions corporelles peu flatteuses.
La décrépitude interne se double de sa manifestation externe : rejet des dents dans un rappel permanent de la pourriture : « ne tiennentqu’à peine », « déchaussés et sanglants ».
Nul besoin alors de fortes secousses pour en venir à bout : « votre seule haleine / peut […] ».
Scarron introduit également dans ce quatrain l’idée d’une certaine bestialité chez Hélène, qui sera reprise au second tercet : « vous éclatez à vous rompre les flancs [1]. Au délabrement s’associe le difforme, le monstrueux.
Premier tercet
Scarron se posealors en conseiller, en empruntant les traits amusés de la bienveillance :
tournures impératives « ne vous mêlez plus »
« fréquentez », « devenez »
« d’un si fidèle avis »
Ce qu’opère Scarron, c’est un rejet d’Hélène en dehors de la sphère mondaine, de la beauté et de la jeunesse pour l’associer à la sphère des vieillardes, des femmes plus âgées qui suivent les convois mortuaires. Il joue…