L’abstention

Introduction :
« Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ». Tels sont les mots inscrits sur la carte électorale française, que tout citoyen pourrait ou devrait avoir en sa possession. Or, aujourd’hui, on assiste à un phénomène croissant de non-participation électorale : le phénomène dit d’abstentionnisme électoral. On obtient la référence de ce nombre d’électeurs n’ayant pas participéau vote lors d’une élection par la différence entre les inscrits et les votants. L’abstention est de ce fait sous-évaluée. Elle l’est d’autant plus que le taux de non-inscription semble s’être lui-même élevé. Dans les années 1980 en France, on considérait qu’environ 10 % de la population en âge de voter était absente des listes électorales. À en croire les estimations officielles, leur parts’élève maintenant à 15 %. Ainsi, pour les élections municipales de 2001, la participation officielle (par rapport aux inscrits) s’élevait à 67,2 % mais la participation effective, par rapport aux électeurs potentiels, à environ 57 %.

La sociologie du citoyen abstentionniste.
On explique généralement le phénomène de l’abstentionnisme électoral par un manque apparent ou avéré d’intégration del’individu abstentionniste à la société. L’abstentionnisme électoral serait le produit d’une insuffisante intégration politique liée à une faible insertion sociale. Le problème alors soulevé est celui de trouver de bonnes définitions aux termes d’intégration politique et d’insertion sociale. Nous nous attacherons ici à la notion d’insertion sociale : est-elle synonyme d’appartenance à des groupes sociauxprédéterminés ? Fait-elle référence à une certaine acceptation des normes de la société globale ? À une réussite professionnelle ? La notion d’insertion, d’intégration sociale est riche de sens, vaste, et c’est la raison pour laquelle il faut la manier avec précaution. Qu’est-ce que l’intégration sociale ? Quel rapport entretient-elle avec le phénomène d’abstentionnisme électoral ? Comment peut-onexpliquer ce rapport, par éclatement de la bulle qu’est l’intégration sociale, en diverses appartenances ? Si dans une première partie nous nous pencherons sur l’abstentionnisme électoral suivant les degrés d’insertion sociale, et les divers facteurs de celle-ci (âge, catégorie socioprofessionnelle, sexe, milieu rural, urbain, etc.), nous étudierons par la suite la notion d’intégration sociale parrapport à l’abstentionnisme. La situation sociale d’un individu, et, de ce fait, son niveau d’intégration à la société globale ou à un groupe intermédiaire (comme nous le verrons plus tard), dépend de divers éléments, que nous étudierons un par un. Ces appartenances composent la situation sociale d’un individu : l’appartenance « biologique » ou « imposée », l’appartenance socioéconomique,l’appartenance sociogéographique, et enfin l’appartenance religieuse. Il faudra mettre ces composants en relation avec notre sujet.

Commençons par aborder le thème de l’appartenance « biologique » ou « imposée », et son rapport au fait social qu’est l’abstentionnisme électoral en France. L’appartenance précédemment citée peut se diviser en deux facteurs : l’âge, le sexe. L’âge a un réel effet surl’abstentionnisme électoral : si l’on peut remarquer que les jeunes de 18 à 24 ans ne connaissent pas des taux d’abstention très élevés, il faut alors tenir compte du fait que cet âge est synonyme de premier vote. C’est une sorte de « rite de passage » que le jeune citoyen, même s’il ne s’intéresse pas personnellement à la politique ou à la vie de la société, accomplit, afin de se sentir mieux intégré à lasociété globale, ou simplement sous l’impulsion de ses parents. Le vote, même pour les (futurs) abstentionnistes, est un symbole : symbole d’un libre exercice de ses droits individuels ; symbole d’une norme sociale qu’est la participation électorale. À partir de 25 ans cependant, l’abstention devient caractéristique de la participation électorale des jeunes. En réaction à l’angoisse…

Beaudelaire

Quoi réviser pour l’examen ?

Histoire

La Révolution française
Le XIXe siècle (3 premières périodes, caractéristiques de chacune)
Louis-Napoléon Bonaparte, dit Napoléon Ier
En plusdes notes de cours, (re)lire les pages de présentation du romantisme et du réalisme dans l’Anthologie (bleue : p. 178 à 183; rouge : p. 2 à 7)
La Corse : mythes et réalités

Histoirelittéraire
Le passage des Belles-lettres à la littérature
Le romantisme (définition, caractéristiques, rôle et image de l’écrivain romantique, notes de cours, pages dans l’Anthologie, questionnaire derévision, T.P. sur « Le lac » de Lamartine et T.P. sur la « Fonction du poète » de Hugo)
Le réalisme (définition, caractéristiques, notes de cours, pages dans l’Anthologie, questionnaire derévision et T.P. sur Colomba de Mérimée)

Textes
Chateaubriand, «Washington et Bonaparte», p. 226
Constant, Adolphe, p. 208
Lamartine, «Le lac», p. 189-190
Hugo, «Fonction du poète»Mérimée, Mateo Falcone
Mérimée, Colomba

Citations
Hugo : « Le poète ne doit avoir qu’un modèle, la nature ; qu’un guide, la vérité. Il ne doit pas écrire avec ce qui a été écrit, mais avecson âme et son cœur. »
Hugo : « Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis […] quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah !insensé qui croit que je ne suis pas toi. »
Zola : Le roman (réaliste ou naturaliste) doit être «impersonnel, je veux dire que le romancier n’est plus qu’un greffier, qui se défend de juger etde conclure.»

Théorie littéraire
Le lyrisme
Champ lexical, figures de style (comparaison, métaphore, antithèse)
Narration (schéma actantiel, schéma narratif, type de narrateur, points de vuenarratifs)
Voir les T.P. (sur « Le lac », sur « Fonction du poète », sur Colomba)

Pour la dissertation
Définition et principe de la dissertation
Caractéristiques de la dissertation…

L’euthanasie

Euthanasie
À l’origine, l’euthanasie (gr: ????????? – ??, bonne, ????? mort) désigne l’acte mettant fin à la vie d’une autre personne pour lui éviter l’agonie.
Dans une acception plus contemporaine et plus restreinte, l’euthanasie est décrite comme une pratique (action ou omission) visant à provoquer le décès d’un individu atteint d’une maladie incurable qui lui inflige des souffrances moraleset/ou physiques intolérables, particulièrement par un médecin ou sous son contrôle.
Définitions actuelles
L’espérance de vie ayant augmenté dans certains pays industrialisés de pair avec une modernisation scientifique et technologique de la médecine, la part jouée par la décision médicale dans les décès a augmenté corrélativement à cette hausse. L’accélération de la fin de vie peut engloberdes formes très différentes, de l’interruption du traitement médical à l’injection de produits létaux, en passant par l’arrêt de la nutrition et de l’hydratation ou l’administration de sédatifs en dose importante. On estime ainsi que, en Europe, la part de la décision médicale dans les décès concerne 40 à 50% des décès . Mais ces pratiques ne sauraient toutes être regroupées sous le terme «euthanasie », dans la mesure où le but visé n’est pas la fin de vie elle-même. Par ailleurs, certaines pratiques sont acceptées par la législation, d’autres non.
On emploie le mot aide au suicide pour désigner le fait de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu’elle se suicide, quelles qu’en soient les motivations. Dans ce cas, c’est le « patient » lui-même quidéclenche sa mort et non un tiers. L’aide au suicide demande une manifestation claire et libre de la volonté de mourir, ce qui la distingue de l’incitation au suicide.
Un autre usage abusif du mot est son application aux soins palliatifs, qui ne visent jamais à hâter le décès ou éviter le prolongement de l’agonie des patients même si, pour soulager la douleur, il arrive aux soignants d’user de dosesd’analgésiques ou d’antalgiques risquant de rapprocher le moment du décès.
L’acharnement thérapeutique désigne « une obstination déraisonnable, refusant par un raisonnement buté de reconnaître qu’un homme est voué à la mort et qu’il n’est pas curable ».
Typologie
Classification par les moyens employés
Il est d’usage de séparer l’ euthanasie active, qui désigne un acte volontaire en vue d’abrégerla vie du patient de l’ euthanasie passive, qui consiste à cesser un traitement curatif ou à arrêter l’usage d’instruments ou de produits maintenant un patient en vie. Dans ce dernier cas, on n’utilise aucun moyen hâtant la mort du patient.
Plusieurs associations ou commentateurs récusent la distinction entre euthanasie active et passive, qui leur semble inessentielle. Ils l’accusent de masquerla question fondamentale de l’objectif visé, qui caractérise l’euthanasie, au détriment de la question des moyens, qui se pose purement en termes d’opportunité pratique . Pour certains, il n’existe pas de différence éthique entre l’euthanasie active et passive . L’insistance sur la distinction entre euthanasie active et passive pourrait également entraîner une confusion quant au statut des soinspalliatifs .
Classification par type de consentement
Euthanasie volontaire : lorsqu’un individu a la capacité mentale et physique de demander de l’aide pour mourir et qu’il le demande ;
Euthanasie non volontaire, acception 1 : lorsqu’un individu n’a plus la capacité mentale et physique de demander de l’aide pour mourir mais a précédemment exprimé une telle volonté ;
Euthanasie non volontaire,acception 2 : lorsqu’un individu n’a plus la capacité mentale et physique de demander de l’aide pour mourir ou de s’y opposer et qu’on ignore quelle aurait été sa volonté.
Arguments pour et contre l’euthanasie
Arguments invoqués pour la dépénalisation ou la légalisation
Fin de la souffrance : si les douleurs sont actuellement bien prises en compte et souvent calmées de manière efficace, en…

Voltaire, dialogue du chapon et de la poularde

L’âne – Eh là ! ami chameau, te voilà bien triste, qu’as-tu ?
Le chameau. – Hélas ! depuis une semaine, j’erre en vain, à la recherche de mon maître chamelier… Il m’avait laissé à un
poteau, en bordure de la banlieue de notre ville et n’est pas revenu. Je l’ai attendu aussi longtemps que j’ai pu, puis n’y tenant plus, j’ai grignoté la corde qui me maintenait à peine attaché et j’ai tournéautour de cette cité. Mais une épaisse fumée noire
s’élève jusqu’au ciel depuis des jours et le tonnerre et la foudre ne cessent pas, m’en défendant l’entrée. Me voilà livré à moimême…
Comment retourner seul au désert ? Je n’ai plus l’habitude. Mon chamelier était mon repère, ma vie. En le perdant, il
me semble avoir tout perdu.
L’âne. – Dis-toi bien, mon ami, que j’ai perdu autant que toi ! Celafait deux mois que moi-même j’erre autour de cette ville
maudite. Mais à ta différence, je sais que mon maître ne reviendra jamais. Je l’ai vu mourir à côté de moi, pulvérisé tout à coup
par une sorte de foudre venue d’on ne sait où : ses membres étaient séparés de son corps et gisaient tout autour. J’ai cru
devenir fou devant cette vision d’horreur et me suis enfui en brayant vers le désert.Le chameau. – Mais, cher âne, d’où viennent ce feu, ce tonnerre, et ces projectiles destructeurs ? Quel Dieu nous envoie ce
fléau ?
L’âne. – Je ne crois pas qu’il faille mêler un Dieu quel qu’il soit à tout cela. Quelques jours avant son horrible mort, j’ai entendu
mon maître s’entretenir avec l’un de ses amis. Il disait craindre avant tout les hommes, ses semblables, ceux d’un autre monde
queje l’ai entendu nommer, mais dont je ne saurais te redire le nom, et ceux de son pays même. Il n’avait pas tort : je ne sais
quelle patte humaine a guidé le projectile qui l’a tué, mais il en a bien été victime, comme il craignait, et moi aussi, par voie de
conséquence. Et le pire, c’est qu’en parlant avec son ami, sa voix était toute tranquille, davantage encore que lorsqu’il me
parlait àmoi-même, et il répétait souvent avec un ton fataliste à son ami qui lui exposait ses propres craintes, identiques aux
siennes : « Eh, oui ! c’est la guerre… »
Le chameau. – Qu’est-ce que la guerre ? Ce terrible tonnerre qui éclate en pluie de feu ? Est-ce un nouveau phénomène
climatique ?
L’âne. – Non, pas du tout ! c’est une institution des hommes !… Tu sais que mon maître était un lettré etqu’il aimait vivre d’une
manière simple – il me préférait à une rapide automobile. Je le vois encore méditer, le regard levé vers le ciel. Je l’observais de
mon carré d’herbe sèche. L’ami de mon maître, lui, s’indignait, agitant les bras en l’air : « Nous sommes occupés, Amir, nous
sommes occupés ! Il faut résister ! ». Et mon bon maître lui a répondu d’un ton tranquille : « Sinah, tu le sais bien,périodiquement, les hommes ont besoin de faire la guerre. La guerre a toujours existé. Les hommes se sont toujours entretués
pour des passions obscures ou des intérêts bien déterminés, ou tout simplement parce qu’ils s’ennuient. Souviens-toi de ce
philosophe des Lumières français… ». Ah ! j’ai oublié le nom de celui dont il parlait, et qui déjà, il y a presque trois cents ans, se
servait de saplume pour mettre en garde ses semblables contre la guerre, un certain Voltaire, ou Vlotaire… Ma mémoire d’âne
est trop étroite pour retenir tout ce que contenait seulement une petite parcelle de l’esprit de mon maître ! Et il a continué ainsi,
de sa voix tranquille, à exposer à son ami l’histoire de terribles massacres. Sais-tu bien, mon ami chameau, que les hommes
s’entre-déchirentrégulièrement, d’un continent à l’autre, ou même parfois d’une région à l’autre ? Ces bipèdes se transforment
en véritables bêtes sanguinaires, sans foi ni loi, et…
Le chameau. – Et que deviennent les animaux qui les ont servis et qu’ils avaient domestiqués pour cela ?
L’âne. – Ah ! je ne sais… mon maître n’en a pas parlé… Par contre, il a conté d’affreuses choses. Ainsi, à une certaine époque,…

Le conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a été altéré dans son fonctionnement.
Pendant très longtemps il été d’usage de le voir selon un mode binaire :
2 périodes : 1958-71 puis post 71-74
71 : libertéd’associations
74 : conseil constitutionnel peut être convoqués par 60 députés ou 60 sénateurs
Il n’est pas un organe garant de la constitution mais un allié du pouvoir exécutif, conçu pour que laconstitution reste ce qu’elle est. Il est un peu le chien de garde de la constitution d e1958. De lui-même il essaye de sortir de cette phase en 1971 et évolue en 1974. Evolution vers un organe où l’aspectjuridique l’emporte de plus en plus sur l’aspect politique : de plus en plus de décisions … ?
Volonté d’évoluer vers un rôle de Cour suprême.
Il faut maintenant voir le conseil constitutionnel en 3temps. Le 3e temps commençant aujourd’hui. A partir de 2010, la mise en œuvre de la question de constitutionnalité va amener un changement profond et modifier le rapport entre droit constitutionnel etcitoyen/ la vie quotidienne.
(Il n’y a qu’en France où le droit constitutionnel est une affaire de spécialistes : on va s’aligner sur les états qui nous environnent : Allemagne, Espagne, Belgique,Luxembourg…)
Cette réforme ouvre des perspectives intéressantes.

PREMIERE PERIODE 1958-1974

Identité entre personne ayant le pouvoir de nomination et le pouvoir de saisir -> Président de laRépublique. Il n’y a pas de critères de nomination (expérience professionnelle…)
Nominations se faisaient d’abord sur un critère politique.
? c’était un organe politique : par sa mise en place
Onretrouve dans les premières nominations surtout des hommes politiques (critère juridique n’est pas essentiel)
Sa mission n’est pas juridictionnelle.
La constitution de 1958 = essentiellement la suprématiede l’exécutif sur le législatif.
La pratique prenait le pas sur l’écrit. Organe chargé de vérifier que le parlement ne revienne pas sur les textes. Mission est de maintenir la suprématie de…

Un roman est-il le reflet de la réalité ou une construction imaginaire

Dissertation

Le roman est depuis le XIXe siècle le genre littéraire dominant, présentant une diversité de sous-genres, il met en scène différents personnages. Mais un personnage de roman qui plaît et auquel on peut s’identifier doit-il être un reflet de la réalité ou une construction imaginaire ? Nous verrons en premier lieu que par définition un personnage de roman est un être de fiction, ensecond lieu nous verrons que pour que nous puissions nous identifier à lui il faut que ce personnage de roman se rapproche du monde réel. Enfin nous verrons qu’un personnage qui plaît doit-être un personnage exceptionnel possédant des caractéristiques le reliant au réel.

De par sa définition un personnage de roman est un être de fiction, pour qu’il plaise, l’auteur en fait une personne hors ducommun, une personne qu’on ne pourra pas croiser dans notre vie.
Avec la science-fiction, on rencontre des personnages extraordinaires, des humains au parcours exemplaire, héroïque dans des situations anormales irréelles. Dans La Machine à explorer le temps de H.G Wells (1895), on croise les descendants des humains en l’an 802 701 : les Eloïs pacifiques et candides à la surface de la Terre etles Morlocks se nourrissant des Eloïs, vivants sous terre et ressemblants à des singes albinos. Wells a imaginé la Terre à ce moment là, il a créé des personnages tout à fait irréels et des paysages de paradis ou d’enfer que nous ne verrons pas. Lorsque Jules Verne a écrit Voyage au centre de la Terre (1864), il créé des personnages au parcours exemplaires et mêle la science réelle à une aventureextraordinaire et inventée.
Dans les œuvres appartenant à la fantasy, on découvre des personnages dotés de pouvoirs surnaturels, nous découvrons même parfois des monstres, des extraterrestres, des personnages tirés de légendes ou de la mythologie. L’auteur nous fait même voyager dans un autre monde, c’est le domaine du merveilleux. Dans Tara Duncan (2003) de Sophie Audoin-Mamikonian, on découvreun monde parallèle au notre peuplé de créatures en tous genres : chimères, loups-garous, dragons, sorciers, elfes, licornes etc. On suit les aventures d’une jeune sorcière et des ses amis qui font tout pour préserver le monde du chaos et de la destruction. Ces personnages font preuve de courage et ont un parcours épique.
Ces auteurs ont préféré nous faire découvrir un monde, une histoireextraordinaire pour nous permettre de nous échapper un moment de la banalité et nous permettre d’imaginer une vie hors du commun. D’autres au contraire ont cherché à nous décrire le monde le plus fidèlement possible et à nous faire découvrir des personnages qui pourraient être réels, pour que nous puissions nous y identifier.

Mais pour que nous puissions nous identifier aux personnages, certainsauteurs donnent à leur personnage des caractéristiques qui le relie au monde réel.
Dans les œuvres réalistes, l’auteur cherche à nous transmettre une vision du monde et de l’homme tels qu’ils sont, sans faux-semblant. L’auteur imagine un personnage avec des caractéristiques vraisemblable, autant physiquement que psychologiquement qui sont détaillées. Nous pouvons donc facilement nous identifier à lui.De plus son univers est une vision du notre et est tout aussi détaillé et vraisemblable que le personnage. Dans Bel-Ami (1885), Maupassant met en scène un personnage sans scrupules et arriviste, qui va profiter des femmes pour se hisser au sommet de la société. Ce personnage évolue dans une société à l’image de la société de cette époque sans faux-semblants, une société où la politique, la presseet le système capitaliste sont liés. Ce personnage est un personnage auquel nous pouvons facilement nous identifier car l’auteur l’a créé avec des caractéristiques le rapprochant du réel, il évolue dans un monde et dans une société qui sont le reflet de la réalité.

Dans le naturalisme qui prolonge le réalisme, on observe que les auteurs font des recherches très approfondies pour décrire une…

Utopie

L’UTOPIE (1516) DE THOMAS MORE

L’auteur :
Thomas More (1478-1535) est un humaniste anglais du 16ème siècle. Juriste, historien, théologien, philosophe et homme politique, il a été le chancelier du roi Henri VIII. Il démissionna de sa fonction et fut finalement condamné à mort en raison de son refus de reconnaître l’autorité religieuse que s’était arrogé le roi.

Histoire :
Règne d’HenriVIII en Angleterre, époque des grandes découvertes, accès à la bible, siècle de rupture avec le Moyen-âge, période d’espoir et de doute.

L’Utopie :
Thomas More est à l’origine du mot « utopie » du nom de son œuvre la plus célèbre.
Ethymologie : UTOPIE vient du grec « ou » sui a un sens privatif et « topos » qui signifie « lieu » = C’est donc un lieu qui n’existe pas.
Un autre sens peutexister : UTOPIE vient du grec « eu », préfixe mélioratif qui se réfère à « bien » et « topos »qui signifie « lieu » = C’est donc un lieu bien, parfait et idéal.

« Utopie » est un ouvrage littéraire composite, écrit en 1516, à une époque particulièrement troublée par les guerres et la misère. C’est aussi le temps de la découverte de Nouveau Monde. Pour faire face à cette dislocation progressive del’ordre médiéval, une génération de penseurs appelés « humanistes » renoue avec l’Antiquité et ses principes de sagesse. L’auteur s’inspire de la littérature antique : la république de Platon.

Il s’agit d’une description de l’île d’Utopie, sorte de contre-image positive de ce que pourrait être l’Angleterre si elle été mieux gouvernée. Utopia est située dans le monde réel, son fondateur en a faitune île. Thomas More inaugure là le thème de l’insularité car l’isolement est essentiel au bon fonctionnement de la société idéale.

Cette œuvre est composée de deux parties :
Dans la première partie, l’auteur analyse et critique les injustices sociales et politiques de l’Angleterre. Il met en scène un dialogue entre des personnages fictifs comme Raphaël (philosophe voyageur).
La seconde partie,où seul Raphaël parle, est une description idéale de l’île d’Utopie. Le texte est écrit sous la forme de narration (récit de voyage). Il n’est pas présenté de façon théorique. Il s’agit d’argumentation indirecte. L’auteur décrit une société démocratique où l’égalité est présente sur tous les plans.

Plan et structure du texte :
Le texte est structuré en paragraphes qui offrent un mouvement dezoom, présentant une vision de la ville de plus en plus précise.
1er paragraphe : vision générale du site
2ème paragraphe : protections naturelles et artificielles
3ème paragraphe : l’intérieur de la ville
4ème paragraphe : les portes s’ouvrent sur l’intérieur des habitations

Explication du texte :
Introduction :
Dans ce texte Raphaël présente le quatrième peuple qu’il a rencontré : lesUtopiens. C’est le seul sur lequel il s’attarde pour donner des détails sur leur système de société. Il décrit dans cet extrait l’urbanisme d’Amaurote, la capitale utopienne. C’est un texte descriptif à valeur argumentative : pour donner un idéal et dénoncer une réalité. A travers l’architecture d’une ville, se dessine un idéal social et humain.

Dans une première partie, nous étudierons ladescription de la ville et dans une deuxième partie, la vision humaniste d’une pareille société.

1ère partie :
Le texte est écrit au présent afin de rendre intemporelle cette description.
Celle-ci se fait d’un plan général à un plan resserré. Contrairement aux villes médiévales, cette ville est très organisée. L’organisation est le reflet de la perfection.

? Dans le premier paragraphe, lethème de l’eau est présent : « mer », « les vaisseaux qui longent les rives », « rivière », « Anydre », « source », « eau de pluie ». L’emplacement a été choisi pour favoriser la communication, utile pour le commerce et l’approvisionnement en ressources par la mer et par le fleuve avec l’intérieur des terres. L’eau potable est distribuée par des canaux de terre cuites (ligne 11). Tous ont donc…

Le roman de tristan et iseult

Preguntas de selección multiple con única respuesta – (tipo i)
Las preguntas de este tipo constan de un enunciado y de cuatro posibilidades de respuesta, entre lascuales usted debe escoger la queconsidere correcta.
RESPONDA LAS PREGUNTAS 11 Y 12 DE ACUERDO A LA SIGUIENTE INFORMACION
« El hombre mediocre trata sobre la naturaleza del hombre, oponiendo dos tipos de personalidades: la del hombremediocre y la del idealista, analizando las características morales de cada uno, y las formas y papeles que estos tipos de hombres han adoptado en la historia, la sociedad y la cultura. El hombremediocre es incapaz de usar su imaginación para concebir ideales que le propongan un futuro por el cual luchar.
A fines del siglo XVIII, Augusto Comte anuncia el advenimiento de una nueva sociedadcientífica e industrial, en la que el espíritu positivo se constituía en el fundamento del devenir de las sociedades.
El hombre positivo es capaz de distinguir entre lo mejor y lo peor; no entre el más y elmenos, como lo haría el mediocre. Sin los positivistas, no habría progreso: su juventud y renovación son constantes. El positivista tiene su propia verdad y no se supedita a la de los otros; no semueve por criterios acomodaticios. En cuanto a las circunstancias, su medio, la educación que recibe de otros, las personas que lo tutelan y las cosas que lo rodean, se levanta por encima de ellos:piensan por sí mismos. »
11. En el texto, la expresión “…Augusto Comte anuncia el advenimiento de una nueva sociedad científica e industrial…” se quiere decir
A. Es el final de la generación de lasgrandes revoluciones
B. Se entiende por la diferencia entre la ciencia positiva y la mediocridad
C. La llegada de un nuevo método característico de un hombre idealista
D. El iniciode la edad moderna a partir del positivismo donde se entiende como científico lo medible , observable y verificable que se aplicara en la practica

12. Dentro de la ley de los 3 estado…

Japan earthtake

As Japan struggles to contain its ongoing nuclear crisis, fear, confusion and frustration have mounted regarding the true extent of the disaster and the potential for dangerous health effects. »They are up against a wall … this is not just one Three Mile Island. It’s effectively four, » Sharon Squassoni, an expert on nuclear issues at the Center for Strategic and International Studies, toldCBS’ « The Early Show. »
Since the last week’s 9.0-magnitude earthquake and subsequent tsunami hit, authorities have been struggling to avert an environmental catastrophe at the Fukushima Dai-ichicomplex, 140 miles north of Tokyo. The tsunami knocked out the backup diesel generators needed to keep nuclear fuel cool, setting off the atomic crisis.
There are six reactors at the plant. Units 1, 2 and3, which were operating last week, shut down automatically when the quake hit. Since then, all three have been rocked by explosions. Compounding the problems, on Tuesday a fire broke out in Unit 4’sfuel storage pond, an area where used nuclear fuel is kept cool, causing radioactivity to be released into the atmosphere.
Units 4, 5 and 6 were shut at the time of the quake, but even offlinereactors have nuclear fuel — either inside the reactors or in storage ponds — that need to be kept cool.
On Wednesday, Japan ordered emergency workers to withdraw from the nuclear complex amid a surge inradiation, temporarily suspending efforts to cool the overheating reactors. Hours later, officials said they were preparing to send the team back in.
But details of the situation were murky. ChiefCabinet Secretary Yukio Edano said the workers, who had been dousing the reactors with seawater in a frantic effort to stabilize their temperatures, had no choice but to pull back from the mostdangerous areas.
« The workers cannot carry out even minimal work at the plant now, » he said Wednesday morning, as smoke billowed above the crippled Fukushima Dai-ichi nuclear complex. « Because of the…

Roland barthes

Roland BARTHES, Critique et vérité, Seuil, 1966 (pp. 9-14, 27-33)

Ce qu’on appelle « nouvelle critique » ne date pas d’aujourd’hui. Dès la Libération (ce qui était normal), une certaine révision de notre littérature classique a été entreprise au contact de philosophies nouvelles, par des critiques fort différents et au gré de monographies diverses qui ont fini par couvrir l’ensemble de nosauteurs, de Montaigne à Proust. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un pays reprenne ainsi périodiquement les objets de son passé et les décrive de nouveau pour savoir ce qu’il peut en faire : ce sont là, ce devraient être des procédures régulières d’évaluation.
Or voici que l’on vient brusquement d’accuser ce mouvement d’imposture, lançant contre ses œuvres (ou du moins certaines d’entre elles) lesinterdits qui définissent d’ordinaire, par répulsion, toute avant-garde : on découvre qu’elles sont vides intellectuellement, sophistiquées verbalement, dangereuses moralement et qu’elles ne doivent leur succès qu’au snobisme. L’étonnant est que ce procès vienne si tard. Pourquoi aujourd’hui ? S’agit-il d’une réaction insignifiante ? du retour offensif d’un certain obscurantisme ? ou, aucontraire, de la première résistance à des formes neuves de discours, qui se préparent et ont été pressenties ?
Ce qui frappe, dans les attaques lancées récemment contre la nouvelle critique, c’est leur caractère immédiatement et comme naturellement collectif. Quelque chose de primitif et de nu s’est mis à bouger là-dedans. On aurait cru assister à quelque rite d’exclusion mené dans une communautéarchaïque contre un sujet dangereux. D’où un étrange lexique de l’exécution. On a rêvé de blesser, de crever, de battre, d’assassiner le nouveau critique, de le traîner en correctionnelle, au pilori, sur l’échafaud. Quelque chose de vital avait sans doute été touché, puisque l’exécuteur n’a pas été seulement loué pour son talent, mais remercié, félicité comme un justicier à la suite d’un nettoyage : onlui avait déjà promis l’immortalité, aujourd’hui on l’embrasse. Bref, l’« exécution » de la nouvelle critique apparaît comme une tâche d’hygiène publique, qu’il fallait oser et dont la réussite soulage.
Provenant d’un groupe limité, ces attaques ont une sorte de marque idéologique, elles plongent dans cette région ambiguë de la culture où quelque chose d’indéfectiblement politique, indépendantdes options du moment, pénètre le jugement et le langage. Sous le Second Empire, la nouvelle critique aurait eu son procès : ne blesse-t-elle pas la raison, en contrevenant aux « règles élémentaires de la pensée scientifique ou même simplement articulée » ? Ne choque-t-elle pas la morale, faisant intervenir partout « une sexualité obsédante, débridée, cynique » ? Ne discrédite-t-elle pas nosinstitutions nationales aux yeux de l’étranger ? En un mot, n’est-elle pas « dangereuse » ? Appliqué à l’esprit, au langage, à l’art, ce mot affiche immédiatement toute pensée régressive. Celle-ci vit en effet dans la peur (d’où l’unité des images de destruction) ; elle craint toute novation, dénoncée chaque fois comme « vide » (c’est en général tout ce qu’on trouve à dire du nouveau). Cependant cettepeur traditionnelle est compliquée aujourd’hui d’une peur contraire, celle de paraître anachronique ; on assortit donc la suspicion du nouveau de quelques révérences envers « les sollicitations du présent » ou la nécessité de « repenser les problèmes de la critique », on éloigne d’un beau mouvement oratoire « le vain retour au passé ». La régression se fait aujourd’hui honteuse, tout comme lecapitalisme. D’où de singuliers à-coups : on feint un certain temps d’encaisser les œuvres modernes, dont il faut parler, puisqu’on en parle ; puis, brusquement, une sorte de mesure étant atteinte, on passe à l’exécution collective. Ces procès, montés périodiquement par des groupes fermés, n’ont donc rien d’extraordinaire ; ils viennent au terme de certaines ruptures d’équilibre. Mais pourquoi,…