Dissertation, les pièces de théâtre doivent-elles représentées ?

Existant depuis la Grèce antique, le théâtre est essentiellement destiné à être représenté. Toutefois, on peut aussi aborder une pièce de théâtre en tant que lecteur. On peut donc se demander si lespièces de théâtre doivent plutôt être représentées ou lues. En essayant de répondre à cette problématique, nous allons voir dans un premier temps qu’une représentation donne une fabuleuse approche dutexte théâtral. Nous soulignerons ensuite les avantages que la lecture peut offrir. Finalement, pour conclure, nous montrerons que certaines pièces sont faites pour être représentés et d’autres pourêtre lues.

Selon l’étymologie du mot (theomai en grec veut dire voir), nous pouvons affirmer que le théâtre a été crée à l’origine dans le but d’être vu par des spectateurs. La présence dedidascalies montrent bien que le théâtre est fait pour être joué puisque ce sont des indications de mise en scène. Elles donnent, par exemple, des informations sur l’attitude ou le geste d’un personnage, commedans la première réplique des Caprices de Marianne : « Marianne sortant un livre de messe à la main ».
Présenté aux yeux des spectateurs, la pièce devient vivante et réaliste. Chaquereprésentation crée un lien entre le public et les acteurs. Elle nous offre un véritable spectacle en donnant un corps aux personnages. Jouées à quelques mètres de nous sur scène, les actions sont plus émouvantesou plus amusantes. Par exemple, la mort du personnage de Coelio dans la pièce de Musset, les Caprices de Marianne, procure plus d’émotion lorsqu’elle a lieu devant nos yeux ou encore la transformationdes habitants en bêtes brutales, dans la pièce de Ionesco, les Rhinocéros, sera plus drôle en temps réel que sur papier.
Le texte théâtral est aussi sans doute plus facile à comprendre lorsqu’ilest raconté au travers d’une mise en scène. De plus, les personnages qui sont parfois nombreux et complexes, comme dans la pièce Lorenzaccio de Musset, seront plus facilement identifiables en les…

Cedh

La « Convention européenne des Droits de l’Homme » énonce une liste de droits et libertés fondamentaux (droit à la vie, interdiction de la torture, interdiction de l’esclavage et du travail forcé,droit à la liberté et à la sûreté, droit à un procès équitable, pas de peine sans loi, droit au respect de la vie privée et familiale, liberté de pensée, de conscience et de religion, libertéd’expression, liberté de réunion et d’association, droit au mariage, droit à un recours effectif, interdiction de discrimination). D’autres droits ont été ajoutés par des protocoles additionnels à la Convention(Protocoles 1 (STE no. 009), 4 (STE no. 046), 6 (STE no. 114), 7 (STE no. 117), 12 (STE no. 177) et 13 (STE no. 187)).
Les Parties s’engagent à reconnaître ces droits et libertés à toute personnerelevant de leur juridiction. La Convention prévoit un mécanisme international de contrôle. Afin d’assurer le respect des engagements des Parties, la Cour européenne des Droits de l’Homme a été institué àStrasbourg. La Cour statue sur des requêtes individuelles et des requêtes interétatiques. A la demande du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, la Cour peut également donner des avisconsultatifs concernant l’interprétation de la Convention et de ses protocoles.
Suite à l’entrée en vigueur du Protocole n° 11 à la Convention, le 1er novembre 1998 (1), le mécanisme de contrôle établi parla Convention a été restructuré. Toutes les allégations de violation des droits de l’homme sont directement soumises à la Cour. Dans la majorité des cas, la Cour siège en chambres de sept juges. Ellese prononce sur la recevabilité et le fond des requêtes et, s’il y a lieu, procédera à une enquête. La Cour se mettra également à la disposition des intéressés en vue de parvenir à un règlement amiablede l’affaire s’inspirant du respect des droits de l’homme tels que les reconnaissent la Convention et ses protocoles. Les audiences de la Cour sont publiques à moins que la Cour n’en décide…

Cadres au travail

Si typiquement française, la notion de « cadre » a fait couler beaucoup d’encre dans la littérature sociologique. Car qu’est-ce qu’au juste un cadre ? A cette question les sociologues ont proposé desréponses variées. Mais si, comme nous le propose Charles Gadea, on dresse un tableau synthétique des multiples travaux menés sur la définition, l’identité, la fonction… des cadres, on s’aperçoitalors que les différentes analyses proposées depuis le xixe siècle relèvent toutes de trois grands paradigmes qui se sont succédé tout en se chevauchant, se concurrençant, se complétant…

Le premierd’entre eux est inspiré des réflexions de Saint-Simon : c’est le paradigme de la technocratie, qui assimile les cadres à des experts. Le deuxième paradigme – celui des classes sociales – tente desituer les cadres dans un univers où le rapport entre employeurs et ouvriers est souvent analysé comme centre de gravité majeur. Les cadres sont alors présentés comme des salariés de l’entre-deux qui onttoujours cherché à affirmer leurs différences pour mieux dépasser les oppositions entre classe dominante et classe dominée. Le dernier des paradigmes, enfin, s’instruit des travaux de la sociologienord-américaine pour analyser les cadres sur le modèle des professions.

L’examen de chacun de ces paradigmes est prétexte à une mise en perspective à la fois historique et internationale desrecherches qui, à l’instar de celles de Frédéric Le Play, Georges Lamirand, Luc Boltanski, Georges Benguigui…, ont amélioré notre intelligence du fait en question.

C’est, en d’autres termes, à uneplongée au coeur même de la sociologie in vivo, avec ses doutes, ses débats, ses querelles de méthodes, ses contradictions, ses liens multiples avec les autres mondes professionnels… que nous conduitcette investigation de longue haleine. Pour conclure, C. Gadea ouvre une nouvelle piste pour interpréter autrement l’énigme des cadres : et si ces derniers étaient une des expressions les plus achevées…

Analyse financière auchan bonduelle

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MAI 2010

Atout Grains
CONTACT:
Tél: 212 5 22 20 83 50 Fax: 212 5 22 26 01 85 Email: [email protected]

Le Marché mondial du blé
Conjoncture mensuelle – UNIGRAINS – MAI 2010
Sources: CIC, FRANCE AGRIMER, SG…

I- PRIX MONDIAL DU BLE TENDRE
US$/t US$/t * standard, après application de la restitution/taxe

Cotations sur les marchés à terme

485 435 385 335285 235 185 135 85

242 188 166 173

520 480 440 400 360 320 280 240 200 160 120 80

Blé Fob Rouen* Trigo pan

SRW Fob Gulf Milling Wheat Black Sea

SRW Chic Trigo B.A.

HRW Kans Panif Paris

Les perspectives de bonne récolte, tant aux USA qu’au niveau international, ont provoqué un repli des cours mondiaux américains sur le mois de mai. De même, l’origine européenne, libellée endollars, a connu un fléchissement, malgré un redressement au niveau intérieur, alimenté par une certaine tension sur l’offre immédiate et les craintes de sécheresse. Les cotations Mer Noire ont peu évolué tandis que le prix du trigo pan argentin a été porté par l’amenuisement des disponibilités ancienne récolte. Les taux de fret maritime se sont raffermis en réponse à une demande soutenue tant enminerais qu’en grains.

II– OFFRE ET DEMANDE EN BLE (Tendre et Dur)
– BILAN MONDIAL
Mt prod & conso Mt stocks

Ratio Stocks / Utilisation (en %) 40% 35% 30% 25% 20% 30% 26% 31%

800

250

676
700 600 500 400

660
200

647

654
150

201
300 200 100

195 167 121

100

50

20% 15%

0
95/96 97/98 Stocks 99/00 01/02 03/04 Production (M t) 05/06

0
07/08 09/10Consommation (M t)

Selon les estimations bilancielles pour la campagne 2010/2011, à prendre avec les précaution d’usage à ce stade, la production est attendue à 660 MT, en recul de 16 MT par rapport à cette année. La consommation, quant à elle, est estimée à un niveau record de 654 MT, soit une hausse de 7 MT sur l’an dernier, avec une croissance des débouchés en alimentation humaine et des usagesindustriels (sous l’impulsion du bioéthanol UE). La production demeurerait légèrement supérieure à la consommation, provoquant une nouvelle hausse des stocks à 201 MT, niveau le plus élevé depuis 9 ans, et maintenant un ratio S/U élevé.

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A T O U T GR AI N S L E M A RC H E MO N DI AL DE B LE

M AI 2 0 1 0

– PRODUCTION PAR GRANDES ZONES
Mt Chine Inde Australie Argentine UE-27 Iran
CEIUSA et Canada

R 2008 (est.) 112,5 78,6 20,9 8,4 151,2 10,0 117,3 96,6 17,0

R 2009 (prov.) 114,0 80,6 21,7 8,0 138,4 12,0 113,6 86,8 18,0

Pour 2010, les perspectives sont actuellement bonnes avec R 2010 évolution (prev.) 2010/2009 un niveau de production, certes inférieur aux records de ces deux
109,0 81,0 21,0 12,0 142,4 14,0 106,5 78,0 18,5 -4% +0% -3% +50% +3% +17% -6% -10% +3%source CIC

Turquie
Récolte HN : année N

récolte HS : année N+1 (*)

dernières années, mais qui s’inscrit parmi les meilleurs scores connus. Les conditions climatiques ont été globalement favorables au développement de la culture dans l’hémisphère nord mais les semis démarrent dans l’hémisphère sud dans un contexte un peu sec. En Europe, la production a été revue à la baisse en raison d’uneincidence du gel plus forte que prévu dans certains pays du nord et des conditions sèches et froides en Allemagne sur avril. Le temps demeure favorable en Russie alors que le sud de l’Ukraine commence à souffrir de la sécheresse. Les conditions en Afrique du nord et Proche Orient sont correctes. Les perspectives se sont un peu améliorées aux USA .

– DISPONIBLE CHEZ LES CINQ EXPORTATEURSTRADITIONNELS
Source CIC

Les 5 exportateurs traditionnels Stock début Production Disponible

Stock début

Le monde Production

Disponible

06/07 07/08 08/09 09/10 (est) 10/11 (prov)

57,2 39,3 30,5 47,4 51,4

224,9 225,5 277,2 254,9 253,4

282,1 264,8 307,7 302,3 304,8

134,5 124,1 120,6 167,1 195,4

597,5 609,1 685,7 675,6 660,2

732,0 733,2 806,3 842,7 855,6

Un nouvel…

La personnalite juridique

I – La notion de personne

A) Définition

Une personne au sens du droit représente un être (sujet de droit) qui est concernée par les règles de droit. Ainsi, la personne peut se prévaloirde droit et devra assumer des obligations.

B) L’acquisition de la personnalité juridique

La personnalité juridique commence à la naissance de l’individu et elle se termine au décès decelui-ci. L’attribution de la personnalité juridique est fondamentale car elle permet aux hommes des libertés, des droits et elle permet de les protéger.
Dans certains cas, le droit reconnait lapersonnalité juridique aux enfants simplement conçus et pas encore nés lorsqu’il va de leur intérêt.
Exemple : le cas de leur héritage
Dans certains cas, la disposition et l’absence peuvent causerproblème pour la fin de la personnalité juridique. Dans ce cas-là, une déclaration au tribunal.

C) Les différents types de personnalité juridique

Il existe 2 catégories de personnes :

– Lespersonnes physiques : tous les êtres humains
– Les personnes morales : toutes les organisations

Les personnes morales apparaissent au moment de leur immatriculation au RCS (Registre du Commerce etdes Sociétés). La personne morale prend fin :

– A l’arrivée du terme fixé par l’assistance
– Lorsque qu’elle fait faillite
– Lorsque les associés décident de mettre fin à la personne moraleD) L’utilité de la personnalité morale

Le concept de la personne morale offre aux personnes de nombreuses utilités. Elle permet aux individus pour mettre en commun des moyens (de l’unionné la force.)
Exemple : une société
Dans certains cas, des acteurs peuvent se regrouper pour défendre leurs intérêts (syndicat) ou encore les associations. On peut aussi utiliser lapersonnalité morale pour affecter une masse de bien à une activité. Exemple : Fondation.

II – La notion de patrimoine

A) Définition

Le patrimoine est la personne sont liées. En effet, le…

La nature concurrentielle du marketing stratégique

Marketing Stratégique

Chapitre Introductif : Les principes régulateurs

La nature concurrentielle du marketing stratégique

Voir polycop

Les Principes régulateurs

A. L’intégration réel du marketing dans la stragtégie global de l’entreprise
Il est important d’intégrer une vision globale du marketing à la fois prospective réflexible et opérationnelle afin d’aider l’entreprise àidentifier des unités stratégiques sectorielles performantes.(Stratégique business unit).
>logique de cluster
• Partenariat : – Entreprise
– Unité de recherche
– Ecoles
– Start Up
– Collectivités territoriales
Ex : Modèle développé par Ernest et Young
De typologie des SBU

Dimension /Géographique+
+

– Temps + Faisabilité+

B. Le recherche de la différenciation a tout prix
Le pression concurrentiel a dvlp une course à la différenciation présente sur 2 niveau principaux :
• Différentiation segmentaire :
C’est à dire la recherche de partie ou de segment spécifique sur un marché donné et la reconnaissance par les entreprises des caractéristiques de chaque segment.
Différenciation surdes valeurs subjectives.
• Différenciation sur des valeurs subjectives
Quelles seraient les aspects affectif et émotionnelle que l’entreprise doit développer afin de créer de réel disparité avec ses concurrents quand bien même elle en est proche sur des critère de segmentation classique.
Ex : Illustration dans le domaine de la communication commerciale

Passage de l’USP (unic sellingproposition)
>Critères de segmentation
>proposition exclusive de vente A L’EEVP
>Emotionnal,
extra,value,proposition

C. La Logique de positionnement perceptuel
Il s’agit d’un processus décisionnel denature stratégique qui consiste à développer une combinaison d’argument de vente ou communicationnel en insistant sur des aspect émotionnel et d’évaluer ses différentes combinaison pour sélectionner les plus adaptées à la cible visé.

D. L’importance d’une approche transdisciplinaire
Depuis sa création le marketing s’est tjrs inspiré des outils et des modèles provenant d’autre discipline,cependant à l’heur actuel on note un décalage de plus en plus fort entre le déclaratif et le comportement réel des individus.
Par rapport à cette situation on s’est rapproché d’outil utilisé dans d’autre domaine science humaine et sociale permettant une analyse fine et direct du consommateur et réduisant se décalage.
EX :Passage d’un marketing de véranda :études d’enquêtes, études quantitativesVers un marketing de terrain :
Ethno marketing>observation direct de l’individu par carnet de bord+analyse photographique+scanning du lieu d’observation.

E) La nécessité de réorganisation constante des forces stratégiques de l’entreprise
Dans une optique d’adaptation constante à l’environnement, il va falloir que l’organisation ou l’entreprise, au-delà de la seule fonction marketing puisse serestructurer fréquemment, et inventer aussi de nouveaux models de management.
? « structure follow strategy » Chandler

F) L’importance du Megamarketing / Supermarketing ou les 6 P
Il s’agit de l’application de principe économique, psychologique, politique, et de relations publiques, permettant de gagner la coopération sinon la compréhension de différents groupes de façon à intégrer et à sedévelopper au sein d’un marché donné.
4 P + 2 :
– Produit/ service

– Prix

– Place (distribution/force de vente)

– Promotion

– Public relation

– Pouvoir politique

III) Les facteurs clefs de succès en marketing stratégique
A l’heure actuelle on peut constater qu’il existe de moins en moins de tendance stable et de recommandations directionnelles…

Politique budgétaire

politique budgetaire

1-Definition de la polique budgetaire
La politique budgétaire est le nom donné à la politique économique menée par un gouvernement, lorsque celui-ci modifie le budget del’État et le cadre règlementaire économique d’une façon telle que les conséquences sur l’économie totale du pays soient susceptibles d’augmenter la croissance, par un cercle vertueux, ou d’atteindre desobjectifs sociétaux. Elle est souvent une composante d’une politique de relance plus globale.
2- Evolution de la conception du budget
la notion de budget a évoluer dans le temps . on distingue :pour les liberaux :le budget est un simple document administratif et comptable qui prevoit et autorise les recettes et les dépenses annuelles de l’Etat .La politique budgétaire est pro cyclique et lebudget est passif
pour les keynésiens : la notion du budget a perdu de son importance au profit du concept loi de finaces .
la loi de finaces est un ensemble de texte , de document et de tableaux àcaractére prévisionnel qui présentent les objectifs macro -economique de l’Etat ainsi que la nature , le montant et l’affectation de ses recettes .
la loi de finances comprend des opérationsdéfinitives telles que le salaire des fonctionnaires,et des opérations temporaires qui se dénouent par des opérations contraintes telles que les prêt et les remboursement .
Les différentes composantes de lapolitique budgétaire
les dépenses : dépenses sociales (niveau des minima sociaux, du SMIC), aides aux entreprises, investissements d’infrastructures, aides à la recherche, aides fiscales, hausse dessalaires et de l’emploi publics, etc.
les recettes : niveau des taux d’imposition et des bases fiscales des différents impôts, niveau global des prélèvements obligatoires dans le PIB, etc.
Si l’Étatverse davantage d’argent aux ménages (aide sociale, ou leur en prélève moins (baisse des impôts), les ménages vont augmenter leur consommation et la demande adressée aux entreprises (politique de…

Texte de bachelard

1. Dans ce texte, Bachelard énonce d’emblée la thèse qui est la sienne : « La science, dans son besoin d’achèvement comme dans son principe, s’oppose absolument à l’opinion. » En d’autres termes, la science s’oppose à l’opinion aussi bien dans ses buts que dans ses fondements : au regard de l’exigence scientifique alors, l’opinion a « en droit, toujours tort », si du moins il peut lui arriverd’être vraie dans les faits. Cependant, quand une opinion est vraie, ce n’est jamais que par hasard : en son fondement, « l’opinion traduit des besoins en connaissance ». L’opinion ne vise pas le vrai, mais ce qu’il est utile de croire ou ce que j’ai besoin de croire ; aussi « elle ne pense pas », c’est-à-dire qu’elle ne démontre rien : une opinion s’affirme, elle ne ressent pas la nécessité de seprouver, elle se pose comme une conviction absolue et donc aussi ne réclamant aucune justification. Ce pourquoi il ne suffit pas de réformer l’opinion, de la corriger sur certains points où elle s’avérerait fausse : il faut « la détruire ». Elle n’est pas une étape préparatoire à la connaissance, elle est un « obstacle » qui doit être surmonté. C’est ici que nous mesurons l’écart entre l’opinion etla science, écart qui les rend incompatibles : l’opinion préjuge, la science suspend le jugement tant qu’elle n’a pas démontré.
Là est la difficulté : le meilleur moyen de ne pas poser une question, c’est encore de croire avoir déjà la réponse. En nous faisant croire que nous savons, alors que nous ne faisons qu’affirmer une conviction subjective, l’opinion empêche les interrogations véritables dese poser ; or c’est de ces interrogations que la science naît : la science a pour but de répondre par la connaissance et la démonstration à des questions qui se posent effectivement, et l’opinion les empêche de se poser. Pour l’opinion, rien ne fait problème, tout est déjà certain, tout est déjà clair, toute question est d’emblée superflue. Pour la science en revanche « rien ne va de soi », rienn’est « donné » au préalable comme certain, si ce n’est ce que la connaissance a elle-même établi en le démontrant. L’opinion croit déjà posséder la vérité ; la science s’en met en quête. Pour l’une, la vérité est déjà là, pour l’autre, elle est toujours à conquérir et à reconquérir. L’une et l’autre sont donc incompatibles, l’une ne peut triompher que lorsque l’autre a déjà perdu.

2.
a)Qu’est-ce qu’une opinion ? C’est quelque chose que je tiens pour vrai et certain à ce point que je peux me dispenser de toute démonstration. L’opinion est donc affaire de conviction subjective, et non de savoir : ce qui distingue le savoir de l’opinion, c’est justement que le savoir démontre toujours ce qu’il avance, et qu’il n’admet rien qui n’ait été auparavant démontré. De ce point de vue, «l’opinion pense mal » : elle pense mal, parce qu’elle voudrait, dans son impatience constitutive, pouvoir affirmer la vérité d’un jugement sans passer par les étapes de sa justification ; mais alors, il faut même aller jusqu’à dire que « l’opinion ne pense pas » : elle croit penser, au moment précis où elle nous dispense de toute pensée véritable. Penser en effet, si l’on prend ce verbe en son sensplein, ce n’est pas être de tel ou tel avis, ce n’est pas croire ceci plutôt que cela : penser, c’est remettre en question tous les préjugés, tous les présupposés que nous admettons comme allant de soi ; c’est chercher la vérité, et non croire la posséder déjà ; c’est vouloir produire la démonstration de ce qu’on avance, et refuser de s’avancer plus loin que ce qu’on démontre. Si donc l’opinion nepense pas, c’est parce qu’elle croit être vraie, qu’elle se soumet à l’argument de l’évidence : pour la pensée, il n’y a rien d’évident, tout fait problème, tout pose question. Mais pourquoi l’opinion renonce-t-elle à penser ? Parce que ce n’est pas là son affaire : l’opinion, dit Bachelard, « traduit des besoins en connaissance ». L’opinion ne recherche en fait pas la vérité : elle ne fait que…

Le parlementarisme

Utilisation des postes de travail
R´ sidence pr´ pa e e
mise a jour du 19 mai 2009 `

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D´ marrage / extinction e

6

Utilisation de Mathematica

Au d´ marrage, l’ordinateur marque untemps d’arrˆ t sur une e e fenˆ tre d’identi?cation. Pour l’instant, l’identi?cation indivie dualis´ e n’est pas en place et la machine ouvrira automatiquee ment une session anonyme apr` s quelquesinstants. Il est pose e sible d’´viter l’attente en appuyant sur Entr´ e . e La fa¸ on la plus simple d’´ teindre les machines est d’apc e puyer sur l’interrupteur qui vous a permis de les allumer, puis,´ au choix, valider le choix « Eteindre » avec la souris ou le clavier ou encore attendre simplement l’extinction automatique apr` s 60 secondes. e

Il s’agit de la version 7.0. Le d´ marrage peut-ˆtre un peu lent, e e car le lanceur commence par interroger le serveur de licences r´ seau. Il vaut mieux eviter de double-cliquer plusieurs fois sur e ´ l’icˆ ne, ce qui ne fait que ralentir encoreplus le lancement. On o peut aussi faire clic-droit puis « Ouvrir ». Un petit pi`ge : pour quitter Mathematica sous Linux, il faut e choisir le menu File/Quit car fermer la fenˆ tre de document e nefera que en ouvrir une nouvelle. Probl` mes connus e – Dans certaines circonstances assez particuli` res, Mathee matica peut se « planter ». Il est donc tr` s important de e sauvegarder r´guli` rementson travail On peut gagner e e enorm´ ment sur la taille du ?chier (couramment d’un fac´ e teur 1000) en ne gardant que les cellules d’entr´ e (menu e Cell/Delete All Output). C’est particuli` rementime portant dans le cas du stockage dans un espace partag´ e comme le serveur Camille. – Les trac´ s en 3 dimensions ne fonctionnent pas (carte grae phique insuf?sante).

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Stockage des documentsde travail

` A chaque d´ marrage de la machine, la con?guration etant ene ´ ti` rement remise a z´ ro, un document enregistr´ sur le bureau e ` e e sera perdu. On peut utiliser pour ses…

De la démocratie en amérique

Alexis de Tocqueville (1835)

DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE I
Première partie

Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: mailto:[email protected] Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: « Les classiques des sciences sociales » Site web:http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm

Alexis de Tocqueville (1835), De la démocratie en Amérique I (première partie)

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Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay, professeur desociologie au Cégep de Chicoutimi à partir de :

De Tocqueville, Alexis (1805-1859) De la démocratie en Amérique I (1835)
(Première partie)
Une édition électronique réalisée à partir de la 13e édition parue du vivant d’Alexis de Tocqueville du livre d’Alexis de Tocqueville (1835), Démocratie en Amérique I. Polices de caractères utilisée : Pour le texte: Times, 12 points. Pour les citations : Times10 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh le 21 février 2002. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’)

Alexis de Tocqueville (1835), De la démocratie en Amérique I (première partie)

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Table des matières

DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE I
Introductionpar Alexis De Tocqueville Première partie Chapitre I: Chapitre II: i. Configuration extérieure de l’Amérique du Nord Du point de départ et de son importance pour l’avenir des AngloAméricains Raisons de quelques singularités que présentent les lois et les coutumes des anglo-américains État social des Anglo-Américains Que le point saillant de l’état social des anglo-américains est d’êtreessentiellement démocratique Conséquences politiques de l’état social des Anglo-Américains Du principe de la souveraineté du peuple en Amérique Nécessité d’étudier ce qui se passe dans les États particuliers avant de parler du gouvernement de l’Union Du système communal en Amérique Circonscription de la commune Pouvoirs communaux dans la Nouvelle-Angleterre De l’existence communale De l’esprit communal dans laNouvelle-Angleterre Du comté dans la Nouvelle-Angleterre De l’administration dans la Nouvelle-Angleterre Idées générales sur l’administration aux États-Unis De l’État Pouvoir législatif de l’État Du pouvoir exécutif de l’État Des effets politiques de la décentralisation administrative aux États-Unis

Chapitre III: i. ii. Chapitre IV: Chapitre V: i. ii. iii. iv. v. vi. vii. viii. ix. x. xi. xii. Alexis de Tocqueville (1835), De la démocratie en Amérique I (première partie)

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Chapitre VI: i.

Du pouvoir judiciaire aux États-Unis et de son action sur la société politique Autres pouvoirs accordés aux juges américains Du jugement politique aux États-Unis De la constitution fédérale

Chapitre VII: Chapitre VIII: i. ii. iii. iv. v. vi. vii. viii.

Historique de la constitutionfédérale Tableau sommaire de la constitution fédérale Attributions du gouvernement fédéral Pouvoirs fédéraux Pouvoirs législatifs (A) Autre différence entre le sénat et la chambre des représentants Du pouvoir exécutif * (a) En quoi la position du président aux États-Unis diffère de celle d’un roi constitutionnel en France ix. Causes accidentelles qui peuvent accroître l’influence du pouvoirexécutif x. Pourquoi le président des États-Unis n’a pas besoin, pour diriger les affaires, d’avoir la majorité dans les chambres xi. De l’élection du président (a) xii. Mode de l’élection xiii. Crise de l’élection xiv. De la réélection du président xv. Des tribunaux fédéraux xvi. Manière de fixer la compétence des tribunaux fédéraux xvii. Différents cas de juridiction xviii. Manière de procéder des…