Le gout

Le goût

Introduction :

Ce qui ouvre l’occident à la modernité c’est l’émergence de la figure du sujet. Dans les champs de l’art c’est l’apparition de la perspective et la naissance de l‘esthétique. Un dessin en perspective se rapporte à un point de vue, en fonction du regard du sujet. Pour la naissance de l’esthétique il s’agit de penser le beau en rapport avec la sensualité du moi. Laquestion de l’esthétique est pourquoi est-ce que j’aime? La question de l’esthétique a atteint le sommet avec Kant.
« le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par l’intermédiaire de la satisfaction ou du déplaisir de façon désintéressé » Kant. La phrase est intéressante mais elle n’a pas de goût. De ce fait, nous pouvons nous poser la question : la philosophie du goûtdoit elle avoir du goût? De quel goût la philosophie du goût parle-t-elle?
La philosophie du goût triche avec les mots, elle détourne le sens du mot ou ignore le sens du mot. La philosophie n’est pas la gastronomie.
Pour Platon : la philosophie s’occupe de la vérité et les Sophistes de la flatterie et montre que c’est la même comparaison que la gymnastique et l’esthétique. Cette répartition destâches est discutables.
Finalement ce qui a du goût est suspect aux yeux des philosophes, c’est la longue et lente critique des sens. C’est la condamnation des sens, du corps.
Sapide : qui a du goût
Insipide : qui n’a pas de goût
Saperer : le goût en latin mais qui donna aussi le mot savoir

Le philosophe est celui qui aime goûter les choses

Sagace : esprit rapide vient du latin sagesqui signifie avoir du flair

La philosophie du goût n’a pas de goût car il ne s’intéresse pas au sens premier.
Le sens nous amène le plus au corps et nous amène le plus à l’animalité.
« le sensible dans l’art ne concerne que nos sens qui sont intellectualisé » Egel dit que l’on voit qu’il a des sens qui sont spiritualisé.

A quelques exceptions près la philosophie classique et notreculture chrétienne ont condamné l’âme et le corps.

L’esthétique est une partie de la philosophie. La modernité se caractérise par l’émergence de la figure du sujet
Invention de la perspective : rapporter sur un tableau les éléments de scène de guerre.

La théorie de l’art :
La formule de Kant est intéressante mais elle manque de goût. Mais pourquoi une philosophie de goût devrait avoir dugoût ?
Kant n’utilise pas le mot goût dans sa première définition. La philosophie écarte le sens premier du mot goût pour ne retenir qu’un sens figurer. Il ne faut pas confondre la philosophie (l’amour de la sagesse) est la gastronomie (l’art de l’estomac). Platon, pour distinguer la philosophie de la sophistique en disant qu’il y a le même rapport entre la philo et la sophistique et la cuisine etla médecine.
Pour connaître quelque chose il faut la goûter. On ne peut pas être dégouter de quelque chose sans y avoir goûté. La philosophie est aussi l’amour du goût. La philosophie n’a pas de goût car elle manque de goût, elle l’élimine. Le goût comme sens est nié, comme nos autre sens, mais elle est niée encore plus que les autres.
Hegel dit des choses très clair la dessus en disant qu’il ya des sens noble comme la vue et l’ouïe qui peuvent assister l’intelligence mais les autres, ne sont pas des modes de connaissances, le goût n’est jamais un sens de connaissance.
Conclusion : toutes civilisations ont subordonné l’élévation de l’âme au dressage des corps et à la condamnation du plaisir. La philosophie à déconsidérer le sens du goût car le goût serait le sens de l’homme qui lerive à l’animalité, et donc, il faut s’en méfier. L’hédoniste : courant philosophique qui défend le plaisir.

Le goût est peut-être l’occasion qui nous ait donné d’en finir avec un dualisme très fort qui est un peu le fond de toute les morales occidentales, qui nous exhorte à faire l’ange et parfois à faire la bête. Le goût est peut-être un facteur de réconciliation entre le corps et l’esprit…

Textes oral bac

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|Classe de Première ES |
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|Descriptif du travail de préparation E.A.F.|

Séquence 1: Pensée morale et pensée moraliste.

On approche l’esprit du XVIIe siècle par cette distinction. La préoccupation morale hante les textes de Pascal, Bossuet… On distinguera l’esprit du XVIIe siècle par cette pensée entre le moral et le moraliste.

-Texte 1 Pascal Les deux infinis (p.484)
On mesure la relativité de l’homme dans l’espace infini. Oncherche a comprendre en quoi ce texte est étonnant. On en analyse la progression rhétorique. On le replace dans le grand projet apologétique de l’auteur.

-Texte 2 Pascal Le divertissement (p.394)
Cette fois la pensée cible une détresse morale. On mesure l’évolution du mot divertissement de Pascal jusqu’à nous. On montre la rhétorique que Pascal met en place. On aborde l’argumentation également.-Texte 3 Malherbe Paraphrase du psaume CXLV
On présente la paraphrase comme genre méditatif de la chrétienté (elle n’a ps la valeur péjorative actuelle. On montre la vision morale du monde. On la met en relation avec le texte de Pascal. On analyse la valeur poétique du texte et sa puissance rhétorique.

-Texte 4 Bossuet Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterre (1670) ( p510)
Onmontre que le sermon suit une rhétorique. On note également les effets de prose poétique.

Etude complémentaire : la peinture de nature mortes et l’expression baroque

Extraits

-Texte 1 Pascal Les deux infinis (p.484)
Que l’homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent. Qu’il regarde cette éclatante lumière,mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu’il s’étonne de ce que ce vaste tour lui-même n’est qu’une pointe très délicate à l’égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais si notre vue s’arrête là, que l’imagination passe outre; elle se lassera plutôt de concevoir,que la nature de fournir. Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’ample sein de la nature. Nulle idée n’en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n’enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C’est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin, c’est le plus grand caractère sensible dela toute puissance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée.
Que l’homme, étant revenu à soi, considère ce qu’il est au prix de ce qui est; qu’il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix. Qu’est-ce qu’un…

Le naturel est bon

Notre société se base sur des images. Ainsi la publicité n’offre jamais réellement des informations sur les produits qu’elle vante, mais au contraire fixe une image qui correspond à une qualité. Par exemple, les produits sont mis en avant pour leur dimension « naturelle », ce qui est un non-sens, puisque tout produit est le résultat d’une transformation. Pourtant cela permet de vendre toujours plusde produits manufacturés
Le rôle de ce premier paragraphe est d’introduire le thème de la dissertation.
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Cela nous amène à considérer l’image du naturel, comme étant ce qui est « bon » pour l’homme, c’est-à-dire qu’il représente tout ce qui nécessaire et authentique pour l’homme. Mais ce n’est qu’une image, et une rigueur toute philosophique nous oblige à considérer ce qu’il y a derrière lesconcepts de naturel et de bon
Le travail sur les concepts est fondamental.
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Nous nous interrogerons sur le sens de ces mots, pour savoir si ce ne sont pas des coquilles vides, uniquement présentes pour satisfaire d’autres besoins, d’autres phantasmes.
Nous pouvons définir le naturel comme ce qui n’a pas été produit par l’homme, et qui n’a subi aucune modification. Nous pouvons viser ainsi cequi est extérieur à l’homme, à savoir les forêts ou les océans ; Et ce qui est interne à l’homme, à savoir son caractère, son corps.
Mais très vite, nous devons nous rendre compte que, mis à part quelques grands espaces naturels, l’homme a tout modifié. Plus exactement l’homme a modifié le rapport qu’il entretient avec la nature. Ainsi les routes, les aménagements divers ont été créés pour quel’homme puisse jouir de la nature sans souffrir. Car il faut comprendre que le naturel, par définition est étranger à l’ordre humain. Il ne s’occupe ni des besoins ni des exigences humaines. L’homme modifia donc tout naturel, pour recréer un monde entièrement humain. Même les grandes forces naturelles furent « provoquées », pour reprendre une expression de Heidegger, afin qu’elles soient en phase avecles besoins de l’homme : Par exemple une centrale hydraulique utilise la force naturelle de l’eau, mais cette dernière est détournée, retenue, et contrôlée par le barrage qui la filtre. La nature est comme « sommée » d’obéir aux injonctions de l’homme.
Le langage coutumier
N’hésitez jamais à faire référence des usages courants des termes.
parle également, dans un autre sens, d’attitude naturelle,d’une beauté naturelle, de réaction naturelle, visant ainsi un fait humain coutumier, qui nous semble aller de soi. Mais nous examinons précisément ce que recouvrent de tels mots, nous nous apercevons que rien n’est naturel chez l’homme. Toute attitude est déterminée par notre culture, et ce qui nous paraît naturel correspond sans doute à ce que nous avons vécu dans notre petite enfance.
Parexemple, on considère toujours que l’instinct maternel est un fait naturel chez l’homme. Mais plusieurs ethnologues, notamment Margaret Mead dans L’un et l’autre sexe, nous apprennent que toutes les civilisations ne cultivent pas cet instinct : certains peuples réservent ce rôle aux hommes, et les femmes délaissent totalement leur progéniture tout de suite après la naissance. Ce n’est pas un faituniversel, et selon la définition de Claude Lévi Strauss, dans Anthropologie Structurale, cela ne fait pas partie de la nature humaine. Ce n’est qu’un fait culturel.
Pourquoi sommes-nous donc si attachés à l’instinct maternel ? C’est parce que nous sommes nostalgiques de notre petite enfance, période souvent heureuse, protégée par les bras de notre mère. Le fait de qualifier ce souvenir d’attitudenaturelle nous pousse à considérer qu’il est normal de le désirer. Cela justifie l’existence de nos valeurs morales, comme étant celles qui sont les seules possibles. Il est bien que la femme s’occupe de son petit, parce que c’est naturel. Il s’agit d’une justification rétroactive de ce que nous exigions de notre mère.
Cela nous amène à penser que le bon est totalement déterminé par notre…

Histoire de l’art médiéval

L ’architecture religieuse au Moyen Âge : un patrimoine de qualité
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L’architecture religieuse au MoyenÂge : un patrimoine de qualité
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L’actuel département de l’Yonne est constitué de plusieurs parties de diocèses médiévaux : Sens au nord (archevêché), Auxerre au sud-ouest, Langres à l’est et Autun au sud-est. Auxerre appartenait à la province ecclésiastique de Sens alors que Langres et Autun dépendaient de celle de Lyon. Avec la christianisation des campagnes, l’organisationecclésiastique visant à l’encadrement des fidèles s’est progressivement mise en place entre les IVe et VIe siècles. L’Yonne possède deux anciens sièges ecclésiastiques : l’un archiépiscopal, Sens, l’autre épiscopal, Auxerre. Ces deux établissements, tout comme certains sites prestigieux tels Vézelay, sont des éléments de référence pour établir de nombreuses datations. Les études menées permettentd’affiner la compréhension de leur mise en œuvre et la marche de leur édification – études de la charpente et du couvrement des cathédrales d’Auxerre et de Sens. En outre, leurs états antérieurs demeurent mal connus, mais des recherches sont actuellement programmées pour mieux saisir l’histoire de leur construction (Auxerre, Avallon, Vézelay, Saint-Père). Il en est de même pour la mise en place duréseau paroissial dont les informations sont bien souvent issues d’interventions de sauvetage. L’ancien diocèse d’Auxerre a la chance de posséder, avec le texte des Gestes des évêques, un document mentionnant de nombreux lieux de culte. Plusieurs d’entre eux ont été mieux appréhendés à l’occasion de suivis de travaux. Il a ainsi pu être confirmé l’occupation du lieu dès le haut Moyen Âge, notammentgrâce à la présence de sarcophages (cf. infra : Accolay, Chitry, Courson-lesCarrières, Prégilbert). Par sa constitution multiple, l’Yonne présente une architecture médiévale variée qui témoigne pourtant de l’importance de la circulation des savoir-faire, en lien avec les voies de communication. On a souvent eu tendance à mettre en valeur des « écoles » architecturales distinctes entre le nord et lesud du département en arguant bien souvent de la différence de géographie (Bassin parisien/Morvan) et de l’existence de deux espaces artistiques à forte influence (Bourgogne au sud, pour la période romane/Région parisienne au nord, pour la période gothique). Si des différences existent pour partie (comme la présence de grès dans la moitié nord et de granite au sud ou l’emploi pour les parements demoellons ou de pierres de taille qui peuvent s’expliquer par le faciès géologique, cf. infra), on constate, grâce aux récentes études menées dans l’Yonne, qu’il faut nuancer cette première approche et que la circulation des hommes et des techniques n’était nullement arrêtée par le terrain ou par les entités politiques et administratives. De nombreuses démolitions et reconstructions ont faitdisparaître la majorité des constructions antérieures au milieu du XIe siècle. Il ne faut donc pas oublier que le paysage actuel n’est qu’un reflet de ce qu’il a été. Ainsi, quelques témoins, comme les églises de Sognes, SaintSavinien de Sens, Saint-Cydroine, Moutiers, Châtel-Censoir et Cry-sur-Armançon, révèlent qu’une même recherche architecturale existait au sein des différents diocèses.L’architecture romane
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L’étude des édifices du XIe siècle, notamment ceux qui ont fait l’objet d’interventions archéologiques récentes, atteste la mise en place d’un nouvel art de construire (crypte de la cathédrale d’Auxerre, ancienne église Saint-Pierre à Saint-Père…) et de la création de plans spécifiques à l’utilisation d’un lieu (crypte de Saint-Lazare d’Avallon). Au début du…

Liseur

seur

Hannah rencontre Mickael. Elle a environ trente ans, lui quinze. Elle lui essuie le visage et lance un seau d’eau sur le trottoir sali par ses vomissures. Ainsi commence leur histoired’amour. Caché dans un appartement allemand d’après guerre, aux vitres sales et à l’agencement atypique, Hannah et Mickael vont s’aimer. Un jour, intéressée par ses études elle lui demande de lire un extraitdu texte qu’il étudie en grec : L’Odyssée. Petit à petit se tisse entre eux un nouveau rituel. Mickael arrive, lit quelques pages puis Hannah le lave et ils font l’amour, passionnément, comme deuxjeunes amants, presque crument. Un jour, Hannah quitte son appartement sans presque crier gare. Mickael se retrouve seul avec son premier amour blessé sans jamais n’avoir qu’effleurer l’âme de samaîtresse. Les raisons de son départ lui sont inconnues. Il les découvrira quelques années plus tard lors d’un procès destiné à rendre justice aux victimes de la Shoah.

Les deux œuvres, film et roman, sontdes démonstrations, chacune vise à amener une réflexion sur les thèmes de la responsabilité, de la culpabilité et de l’histoire. L’amour en devient presque un prétexte. Pourtant, les modalités sontdifférentes. Le film joue sur la corde sensible, nous touche au cœur et à l’âme. Las acteurs sont beaux, grand, jeunes et forts. La caméra se fait proche, intime. La nudité et la sensualité sontomniprésentes, révélant les être à nu, mais aussi les âmes. On ressent dans le personnage d’Hannah une douleur permanente. Même dans les bras de son amant, son regard n’est jamais clair, toujours assombri.Lui ne grandit jamais de quinze à cinquante ans, il garde les mêmes yeux tendres d’enfant. Face à Hannah dans le tribunal, ses larmes coulent en silence comme celles d’un enfant qui ne comprend pas.Ce qui nous retient là, ce sont les histoires de cœur de Mickaël, les mots qu’il n’a pas su formuler et se coincent à jamais en lui, c’est la blessure de cet homme que l’on aimerait sortir de sa…

L’administration carolingienne

L’administration Carolingienne

Plan

I – L’organisation centrale

II – L’administration territoriale

III – L’administration religieuse

Bibliographie

Outils de travail

Gauvaud C.,Libera A. de, Zink, M. (dir.), Dictionnaire du Moyen Age, Paris, PUF, 2002.

Vauchez A. (dir.), Dictionnaire encyclopédique du Moyen Age, Paris, Cerf, 1997.

Dictionnaire du Moyen Age, histoire etsociété, Encylopédia Universalis, Albin Michel, 1997.

Ouvrage généraux

J.-P. Genet, Le monde au Moyen Age : espaces, pouvoirs et civilisations, Paris, Hachette, 1991.

Ouvrages thématiquesBührer-Thierry G., L’Europe Carolingienne (714-888), Paris, Armand Colin, 2001.

Leguay J.-P., L’Europe Carolingienne, VIIIe-Xe siècles, Paris, Belin, 2002.

L’administration Carolingienne

Afinde gouverner au mieux un vaste territoire, Charlemagne, roi des Francs à partir de 768 puis empereur à partir de 800 (25 Décembre) jusqu’à sa mort en 814, s’appuie sur une administration organiséeavec en son centre le palais, où ont lieu les assemblée qui réunissent les grands du royaume.
Nous pouvons nous demander comment est structurée cette administration carolingienne.
Avec pour commencerle pouvoir central qui est donc l’organisation de l’administration royale, puis l’organisation de l’administration du territoire et la structure de l’administration religieuse.

I / L’organisationroyale

Le palais regroupe l’entourage direct du souverain

L’entourage direct du roi se compose de l’archichapelain, chef de la chapelle royal carolingienne et principal conseiller du roi, duchambrier préposé au trésor privé. Le poste de maire du palais, homme à la tête des serviteurs du roi est supprimé pour être remplacé par les comtes du palais, responsable des affaires du roi.

Afin degarder le contact entre roi et administrés, des assemblées générales sont convoquées au minimum une fois par an autour du roi. Ces assemblées réunissent les grands laïques et les ecclésiastiques…

Cours de liberté fonda

Bibliographie :
J Rivero « liberté publique » ed Themis
« liberté publique » ed Dalloz 05
P. Vashman « liberté publique » ed Dalloz 09
« droit des libertés fondamentales » Dalloz 09

Introduction :

L’article 34 de la c° : garantie fondamentale des citoyens aux libertés publiques, ce qui est différent des droits de l’h.

• Liberté : c’est le pilier autours duquel la matière seconstruit. Les définitions de la liberté sont troublantes comme celle du Larousse. Ces définitions se caractérisent par le recours a la forme négative. Dans d’autres définitions comme chez Littré on retrouve la citation « pouvoir d’agir ou de n’agir pas ». cette définition est positive mais n’est pas satisfaite car la liberté ne se limite pas a l’action. Au delà de tout ça, l’élément principal quifigure au TLF est le terme d’autodétermination, c’est a dire la capacité des individus. Cependant ces libertés, capacités sont soumises a des restrictions, a des phénomènes de mode.la liberté n’est pas une question juridique. Le droit ne se saisie la liberté qu’a travers des R. Même si les choix de l’individu ne sont pas libres, il s’agir de nourrir la fiction féconde selon laquelle il est libre.La liberté est un droit pour soi, sur soi en aucun cas un droit sur les autres. La dimension positive pour le titulaire de la liberté est le faire de pouvoir faire ce que l’on veut, mais négative pour les autres, nulle n’a le droit d’empêcher de faire ce que l’on veut.

• Liberté publique : l’essentiel des libertés se situe dans le non droit par J. Carbonier, c’est-à-dire des agissements qui nefigurent pas dans un texte. Le droit ne pénètre dans la liberté que lorsque c’est indispensable a sa protection. Certaines libertés ne peuvent pas se protéger elle même. Des libertés ne peuvent être efficacement protégées si elles ne sont pas entourées d’instrument juridique nécessaire a leur protection. (Exemple: feu rouge, dans la liberté de circulation, qui implique des R, précautions). C’estcette intervention du droit, donc de l’état qui rend la liberté publique. Une liberté devient publique des lors qu’elle est proclamée ou aménagée par des instruments juridiques. C’est l’intervention d’un droit extérieur a l’individu qui proclame ou aménage une liberté publique. En droit il n’existe pas de liberté privée.

• Droits de l’homme : cette notion se situe dans une école déterminéedite des droits naturels. L’homme comme il appartient a l’espèce humaine a des droits immanents. Cette conception est indifférente au faite que les droits soient reconnus ou non. Ces droits existent partout même dans les pays ou ils ne sont pas respectés ou méconnus. Ailleurs ils peuvent apparaitre sous d’autre détermination notamment en France, on parle de droit de l’homme ou encore de valeur clle,ou PGD. Les droits de l’homme et les libertés publiques n’ont pas le même contenu. Les droits de l’h sont plus larges parce qu’ils intègrent toutes les générations de la liberté, lesquelles se sont traduites par des évolutions sensibles. Les droits de l’h visent sous la même dénomination un ensemble plus vaste que les seules libertés publiques. Figure dans les droits de l’h non plus seulement deslibertés, mais des droits de créances. les libertés publiques peuvent n’être garantie qu’aux citoyens alors que les droits de l’h sont garantis a tous les hommes. Ceux dont les hommes ne bénéficient pas aux titres des libertés publiques ils le récupèrent au niveau des droits de l’h. dans toute sorte de textes nationaux ou internationaux, des expressions telles que droit de l’h ou droits humains oudroits de la personne humaine, ces variations de vocabulaire sont liées pour partie a des questions de langue. Ce sont des tentatives maladroites de « Human right ». cette notion de droit de l’h pose des difficultés dans le vocabulaire étrangers mais pas seulement. Il y a aussi des différences de contenu, dans ce que l’on appel des droits humains il peut figurer le droit humanitaire. (ex :…

Philosophie

Le bonheur est un thème que Kant a traité de manière secondaire dans son œuvre, car contrairement à Epicure ou Spinoza il ne doit pas constituer le but de l’existence humaine, mais bien que son approche soit peu pertinente il est possible de dégager une doctrine kantienne du bonheur.

1 Qu’est-ce que le bonheur ? Selon Kant la notion même de bonheur pose d’abord un problème, car le contenuconcret (empirique) en est impossible à cerner.

« Le concept de bonheur n’est pas un concept que l’homme abstrait de ses instincts et qu’il extrait en lui-même de son animalité, mais c’est une simple Idée d’un état, à laquelle il veut rendre adéquat cet état sous des conditions simplement empiriques (ce qui est impossible) » [1]

Kant ne voit donc pas que le bonheur n’est pas une « simple idée »mais bien la réalité d’un sentiment que la conscience reconnait spontanément comme joie accompagnée de plénitude.

De même il pense, à tort, que le bonheur supposerait que nous puissions satisfaire tous nos désirs, pleinement et sans interruption :

« Le bonheur est la satisfaction de toutes nos inclinations (tant extensive, quant à leur variété, qu’intensive, quant au degré, et aussiprotensive, quant à la durée) » [2] . … évidemment ce programme est irréalisable ! Mais le bonheur ne demande en réalité que de satisfaire nos besoins, c’est-à-dire nos seuls désirs naturels et nécessaires.

Chacun, sous l’impulsion de sa nature, est cependant porté à rechercher son propre bonheur. Mais du fait de l’irréalisme du contenu du concept, quiconque veut se donner comme impératif dans la vie dese consacrer effectivement à cette recherche sera bien embarrassé :

« Le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu’a tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et veut. La raison en est que tous les éléments qui font partie du concept de bonheur sont dans leur ensemble empiriques,c’est-à-dire doivent être empruntés à l’expérience, et que cependant pour l’idée du bonheur, un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future est nécessaire. Or il est impossible qu’un être fini si perspicace et en même temps si puissant qu’on le suppose se fasse un concept déterminé de ce qu’il veut véritablement. .. Richesse ? ….Connaissances ? …Longue vie ? .. Santé ? … Il n’y a donc pas à cet égard d’impératif qui puisse commander au sens strict du mot de faire ce qui rend heureux, par ce que le bonheur est un idéal non de la raison mais de l’imagination. » [3]

Tout cela n’empêche pas bien sûr que chacun ait pour premier mouvement naturel de se mettre à la poursuite de son bonheur propre, et que beaucoup parviennent à le trouver et àle comprendre de manière tout à fait déterminée !

Kant est en fait un moraliste qui veut critiquer l’idée – et la recherche – de bonheur pour y substituer la suprématie du devoir.

2 Bonheur et devoir :

2a Le bonheur comme fin :

Le devoir découle de l’impératif catégorique :

« Il n’y a qu’un impératif catégorique et c’est celui-ci : Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tupuisses vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. » [4]

Leur nature propre pousse les hommes à rechercher chacun son propre bonheur, mais cela ne correspond pas à l’essence du devoir moral :

« Le devoir doit être une nécessité pratique inconditionnée de l’action : il doit donc valoir pour tous les êtres raisonnables (les seuls auxquels peut s’appliquer absolument unimpératif) et c’est seulement à ce titre qu’il est aussi une loi pour toute volonté humaine. Au contraire, ce qui est dérivé de la nature propre de l’humanité, ce qui est dérivé de certains sentiments et de certains penchants et même, si c’était possible, d’une direction qui serait particulière à la raison humaine et ne devrait pas nécessairement valoir pour la volonté de tout être raisonnable, tout…

Ma piece de théatre

Chacun son bus

Personnage

-Anthony:jeune homme, grand, sweater, jeans, casquette
-Romain:jeune homme, taille moyenne, chemise; pantalon noir et une veste
-Tatiana:jeune fille, grande taille, mini robe, hauts talons
-Laura:jeune fille, petite taille, jupe droite rose; chemise blanche, veste rose

Au centre, un panneau d’arrêt de bus. Un trompe l’œil avec des magasins.
Un banc, unepoubelle au milieu de la scène. Des broussailles du côté jardin.
Ouverture des rideaux lumière aveuglante sur le panneau. Nous entendons un bus freiner. Anthony rentre en courant, en scène, du côté jardin.

Scène 1

Anthony criant
Chauffeur ! Chauffeur ! Attendez moi. Le son du bus qui démarre.Putain ! Il ne pouvait pas m’attendre. Il consulte sa montre. Maintenant je dois attendre.

S’asseyant sur le banc. Arrivant du côté jardin, Tatiana et Romain bras dessus, bras de dessus.

Romain
Tu sais que je t’aime.

Tatiana riant
Sans blague après toutes les fois que tu me l’as dit, ça ne m’étonne pas.Romain
C’est vrai. Tiens, Anthony, qu’est-ce que tu fais là ?

Anthony
Ha ! C’est toi, Romain. Ben je viens juste de louper le bus.
Regardant Tatiana. Waw ! C’est qui cette bombe ?
Tu me l’as même pas présenté.

Romain souriant
C’est ma meuf, je saisqu’elle est belle. Mais elle est prise

Anthony
En observant Tatiana. Ha ! J’ai cru que c’était une de tes amies parce qu’elle est vachement trop bien pour toi.

Romain
T’es vraiment qu’un sal…

Anthony
Ça te dirais de m’accompagner acheter à manger.Romain
Ouais ! ok.

Tatiana choqué
Et moi dans tout ça je fais quoi ?

Anthony et romain souriant
Hé ben ! tu attends.

Anthony et romain sortent du côté jardin.

Tatiana s’adressant au public.
Franchement, mon mec je ne lecomprends pas. Un moment il veut être avec moi puis d’un coup il change d’avis c’est trop bizarre.

Laura entre du côté cour.

Scène 2

Laura
Hé ! Salut Tati. Ça va ?

Tatiana
Ha ! Salut laura. Ouais ça va.

Laura
Qu’est-ceque tu fais toute seule ici. Je parie que ton mec ta encore planté la comme une plante verte.
Han les mecs ça ne changera pas.

Tatiana riant
Ça tu l’as dit.

Pendant que les deux jeunes filles discutent entre elles, Anthony fait apparition du côté jardin avec des gaufres en main.

Scène 3Tatiana
Laura. Tu vois le garçon qui se dirige vers nous c’est Anthony.

Laura
Han ! qu’il est beau

Anthony
Tiens ta gaufre. Elle est encore chaude.

Tatiana
Han ! merci c’est gentil. Je te présente ma meilleure amie. Anthonyça c’est Laura, Laura c’est anthony.

Anthony
Enchante.

Laura avec un grand sourire.
Enchante.
S’adressant à tatiana. Je dois y aller. Aurevoir.

Tatiana et Anthony
Aurevoir.

Laura sort du côte cour.

Scène 4…

Le nucléaire

DUVERNEUIL Gwendoline 1°S2
STRAZZER Claire
TARDY Ludovic
TREVISAN Thibaut

LE REACTEUR NUCLEAIRE

Thème: L’Homme et la nature

Problématique: Comment la réaction de fission nucléaire produit-elle de l’énergie, est-elle sans danger pour l’environnement?

SOMMAIRE

IntroductionI] La réaction nucléaire

• Qu’est ce qu’une réaction nucléaire?

• Les réactions nucléaires

a) La fusion
b) La fission

• Qu’utilise t-on pour la réaction nucléaire?

a) Le plutonium
b) L’uranium
c) L’uranium enrichi

II]Les trois circuits d’une centrale nucléaire

1) Le circuit primaire

a) Pressuriseur
b) Caloporteur
c) Modérateur
d) Role du circuit

2)Circuit secondaire.

a) Le condenseur et les générateurs de vapeur.

b) Les turbines, et leur rôle

3 )Le circuit tertiaire (ou de refroidissement)

a) Les tours aéroréfrigérantes
b) L’alternateur

III)La gestion des déchets nucléaires

1) Les déchets nucléaires : des durées de vie différentes.
2) Les périodes de radioactivité

IV) Les conséquences sur l’homme et l‘environnement1) L’eutrophisation
2) Les rayonnements

Conclusion

Bibliographie

Introduction :

Dans le monde on dénombre à ce jour 441 réacteurs nucléaires Les installations nucléaires sont inégalement réparties entre l’hémisphère Nord (381) et l’hémisphère Sud (60). En effet, dans l’hémisphère Nord, les Etats-Unis, la France et le Japon totalisent à eux seuls presque 50% du parc mondial.[pic]

Carte des réacteurs nucléaires dans le monde.

La France possède 58 réacteurs nucléaires, dispersés dans les 19 centrales nucléaires du pays, ce qui fait d’elle la deuxième puissance nucléaire mondiale, et la première, en terme de production d’électricité.
De plus, la France est capable de faire fonctionner ces réacteurs sans l’aide d’autres Etats, car elle possède surson territoire des usines d’enrichissement de l’uranium 235, ainsi que des usines de retraitement des déchets, comme à la Hague, par exemple, et d’enfouissement des déchets radioactifs.
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Répartition des différentes installations liées au nucléaire, en France.

Pour débuter notre dossier, nous allons essayer de comprendre comment une réaction nucléaire peut avoir lieu. Par la suite, nousanalyserons le fonctionnement d’une centrale, avant de nous apercevoir de la difficulté de la gestion des déchets nucléaires. Finalement nous conclurons ce dossier, en constatant les conséquences que cela peut engendrer sur l’Homme et l’environnement.

I] La réaction nucléaire.

La mise en fonctionnement du réacteur nucléaire dépend d’une chose : la réaction nucléaire. Sans elle, rien n’estpossible.

• Qu’est ce qu’une réaction nucléaire?

La réaction nucléaire est une réaction qui se produit quand un noyau ciblé est bombardé par une molécule élémentaire (c’est-à-dire, un électron, un proton ou un neutron), ou un ion. Généralement, le fruit de cette réaction est la formation d’un nouveau noyau. La réaction nucléaire la plus connue et la plus utilisée est la fission del’uranium. Mais il existe aussi la fusion nucléaire.

• Les réactions nucléaires.

a) La fusion

Cette réaction est très peu utilisée car elle est très difficile à reproduire sur terre. En effet, la fusion nucléaire c’est ce qui se passe à l’intérieur du soleil, afin qu’il émette de la lumière.
Le principe : Deux noyaux légers, chargés positivement se rencontrent. Le mariage de sesdeux noyaux donne naissance à un noyau plus lourd. La réaction s’accompagne de la libération d’une très forte énergie. Cette réaction est très dure à obtenir, car il faut réussir à approcher deux noyaux de même charge afin qu’ils réussissent à fusionner. Pour cela, il faut augmenter la température jusqu’à 100 millions de degrés environ.

b) La fission nucléaire

La fission de l’uranium…