Jo vitrine politique

FICHE : Les JO comme vitrine politique

C’est le baron français Pierre de Coubertin qui promeut la restauration des Jeux Olympiques à la fin du XIXe siècle. Censés au départ se fonder sur la générosité, le désintéressement et la «pensée collective des peuples», le contexte de montée des nationalismes dans lequel ils évolue a pour effet de les politiser très rapidement.
L’aspectpolitique des jeux ne fait aucun doute, malgré tout, l’événement mondial n’a-t-il été, au cours du siècle, qu’un simple reflet au service de l’ordre politique international ou au contraire un moyen de l’influer?

I/ Des Jeux d’Athènes à la grande parade nazie : l’échec de «l’idéal olympique» universaliste face à la montée des nationalismes dominateurs (1896-1936)

Dés le début, il y a unecontradiction entre un idéal d’internationalisme pacifique et la montée des chauvinismes et des idéologies contradictoires.
Les premiers jeux d’Athènes en 1896 reste bien inscrit dans cet idéal, puisqu’il semble que les différents pays participants n’aient pas vraiment à cœur d’utiliser les Jeux comme vitrine de puissance (cf. très faible représentation des États-Unis ou de la Grande Bretagne).Mais déjà les victoires des pays sont perçues comme des preuves de puissance (Maurras parle ainsi de «déclin» français) + Les jeux de Paris de 1900 assoit la suprématie des USA et UK dans les disciplines nobles

En 1904 sont organisés les premiers JO extra-européens à Saint Louis. Pour la première fois, les JO se font le reflet de la ségrégation raciale, ce qui affaiblit un peu plusl’image de rassemblement autours du sport que tente de véhiculer le CIO. Les «hommes de couleurs» ne remportent aucune médaille au sein de l’équipe américaine, et on leurs organise sans complexe des compétitions à part : «anthropological days».
De plus, on observe un affermissement du rapport agnostique entre les nations : c’est ainsi que les USA sont sur-représentés (400 athlètes) et lesEuropéens mis en marge de l’événement avec seulement 60 athlètes.

Les Jeux de Stockholm en 1912 marque un tournant. Ils se font la vitrine des nations européennes en quête d’indépendance et qui n’acceptent plus le joug des empires dont ils sont les sujets (Hongrie, Pologne, Finlande…) devenant ainsi un catalyseur des tensions en Europe.
Cela est aggravé après la Première Guerre Mondialelors de Jeux d’Anvers (1920) et Paris (1924). Au lieu de se faire espace de la réconciliation des nations européennes, on observe une continuation de la logique schismatique des Jeux par les Etats. Ainsi, au grand damne du CIO, les perdants de la Guerre (Allemagne et Autriche) ont l’interdiction d’y participer.
D’années en années les tensions se font plus vives : face à la réintégration del’Allemagne la France refuse de parader à Amsterdam (1928) et il faut intercaler la délégation britannique entre celle de la France et de l’Allemagne à Los Angoles en 1932

Le paroxysme des tensions est atteint à Berlin en 1936, où le régime nazi s’acharne à montrer sa supériorité et celle des aryens sur les autres nations européennes et du monde. Jamais les Jeux ne furent autant politisés etinstrumentalisés qu’à Berlin où ils se transforment en véritable vitrine du totalitarisme allemand.
L’épisode des quatre victoires de l’athlète noir américain Jesse Owen met certes à mal la propagande et pousse Hitler a quitter la tribune. Mais il n’en demeure pas moins que l’Allemagne, par la promotion du sport fasciste, sort grande gagnante des Jeux, devant les États-Unis, le régime ayant réussià répandre une réelle fascination en interne autant qu’en externe.

II/ Les Jeux de la guerre froide, une occasion pour la promotion des modèles : un espace où se matérialise les tensions hégémoniques

L’ouverture des Jeux d’Helsinki en 1952 annonce une nouvelle donne du fait de la participation, pour la première fois, de l’URSS. Dés lors la suprématie sportive devient un moyen pour les…

Psychologie des groupes

Approche Psychologique des Groupes.
08/09/09
Le groupe est l’intermédiaire entre l’individu et la société. Il y a deux types de groupes :
* L’appartenance.
* Référence.
C’est groupe peuvent être les mêmes.
Appartenance : famille, classe populaire, identité.
Référence : on peut appartenir à un groupe et faire référence à d’autre. La référence tient de l’idéologie et de l’aspiration.Le groupe a une place importante dans une société. On appelle ça le collectif. Ce collectif devient un médiateur de transformation social.
Le mot « groupe » vient d’un terme allemand « Krop » ce qui signifie le cordage (le lien).
Selon MUCHIELLI, un groupe c’est un agrégat de personne formant un groupe ou des personnes qui lient entre elles des relations de dépendance, des interactions, et ouil y a une vie affective commune. Le groupe va se former sur des critères très objectifs, mais il y a une vie inconsciente dans le groupe qui dépasse les individues.
Citation : « un groupe est différent de la somme des individus qui le composent », Kurt Lewin, 20ème siècle. Avec cette citation, on peut se poser la question de la dynamique de groupe.
Le groupe est différent car il y a des lois quisont différentes de la volonté individuelle. Cela fonctionne comme un être à part, une unité mentale. C’est Le Bon qui a mis en place les réactions de foules.
1. Les différents types de groupe que l’on peut rencontrer (classification de D. Angieu et Martin, 1968)

* La foule : C’est le groupe le plus large. Il est constituée d’un grand nombres d’individus, situés dans un même endroitsans l’avoir voulu explicitement. Chacun est là pour une raison personnelle, et cherche à satisfaire une motivation individuelle. L’organisation est faible ou inexistante : c’est le principe de contamination des émotions selon Le Bon. C’est la conséquence des phénomènes de foule. Un individu peut contaminer une foule. Lorsqu’une manifestation est organisé, cela n’est pas considéré comme une foule.* La bande : Elle est en nombre réduit d’individus, comparé à la foule. Ils sont réunis volontairement et ont du plaisir à se retrouver. Elle a tendance à supprimer/suspendre les exigences d’une société sociale. Les personnes qui se réunissent se ressemble, et personne est à la recherche du même ou du semblable. Des individus ayant une problématique similaire se rassemblent. La bande est assezéphémère car elle peut se mettre en sommeil ou se réveiller périodiquement.
La bande est un groupe avec un degrés d’organisation faible, peu nombreux et à la recherche du semblable, donc du rejet du différent.
Chacun dans la bande à une place bien défini. La bande à pour fonction d’éviter la solitude, et de permettre l’identification. La bande va prendre en charge les désirs des individus,c’est-à-dire les désirs de transgression. Chaque individu y trouve une place et compréhension.

* Le groupement : C’est la réunion d’un petit nombres de personne, périodicité constante, marqué par des relations superficielles.
Ex : association :
* Fondateur
* Membres -> Conseil d’administration (CA)

* Groupe primaire : Nombre réduit d’individus. Chacun a une perceptionindividualisé de l’autre. Les participants ont un but commun. Il y a interdépendance entre les membres et il y a une solidarité en dehors des rencontres. Il y a aussi formation de sous groupe affectif. Un vie affective se développe : cela veut dire qu’il y a un sentiment d’appartenance qui se développe. On construit une vie affective en fonction du groupe.

* Groupe secondaire (ou organisation):C’est un ensemble d’individus caractérisés par un degrés d’organisation très élevé avec des buts et actions planifiés. Il est demandé que la vie affective soit dépassée.
On considère un groupe au minimum avec trois personnes, mais la dynamique de groupe impose 4 personnes au minimum.
X X X X
Interaction entre les personnes.
X X X

2. Formation d’un groupe.
Pour la…

Aucun

La PlayStation 3 (abrégé en PS3) est une console de jeux vidéo de septième génération commercialisée par Sony. Elle est sortie le 11 novembre 2006 au Japon, le 17 novembre 2006 en Amérique du Nord et le 23 mars 2007 en Europe et succède à la PlayStation 2 et concurrence la Wii et la Xbox 360.
Conçue comme un centre de divertissement numérique, la PlayStation 3 s’inscrit dans l’ère de latélévision à haute définition en intégrant un lecteur Blu-ray et une connectique HDMI. La console dispose d’un disque dur, d’un navigateur Web et fait office de media center en supportant différents types de format multimédia. Elle propose une connectivité étendue avec la PlayStation Portable par Wi-Fi. Les versions antérieures aux modèles « Slim » lancés fin août 2009 étaient compatible avec lesdistributions Linux. Le BR-Live et le BR-java ont été ajoutés au firmware 2.15 et une partie permettant de lancer des homebrew a été retiré en 2.50. Son service en ligne, le PlayStation Network, permet de jouer en réseau gratuitement, de télécharger des jeux, des démos, des bandes annonces et donne accès à divers services de communication. La manette est sans fil et embarque un système de détection demouvement. En décembre 2009, plus de 500 titres originaux ont été commercialisés sur la console.
La version 3.21 du firmware de la PS3 supprime la possibilité d’installer un système d’exploitation alternatif (comme Linux) sur toutes les versions de la console.
Jusqu’au 29 juin 2010, Sony vendait sa console à perte et ne réalisait des profits que sur les ventes de jeux ou d’accessoires
Lancement[modifier]
Sony a officiellement dévoilé la PlayStation 3 au public en mai 2005, lors du salon Electronic Entertainment Expo (E3), à Los Angeles4. Les plans de lancement ont été annoncés un an plus tard, lors de l’E3 2006. Il était prévu une sortie mondiale quelques jours plus tard : le 11 novembre 2006 au Japon et le 17 novembre 2006 en Amérique du Nord et en Europe. En septembre 2006, la sortieeuropéenne est cependant officiellement reportée à mars 2007 suite à un retard dans la production des diodes bleues du lecteur Blu-ray. Le nombre de consoles proposées pour le jour du lancement est en conséquence réduit à 80 000 unités pour le Japon et à moins de 200 000 unités pour l’Amérique du Nord, les consoles proposées étaient des modèles 60 Go et des 20 Go. Son lancement a failli être contrépar le jeu Halo 3 de Bungie Studios (l’une des filiale de Microsoft Games), mais Bungie se retracte pour lancer leur jeu en septembre 2007.
Selon l’institut Media Create5, 81 639 exemplaires de PlayStation 3 ont été vendues en 24 heures au Japon. Les quantités limitées de consoles ont engendré des effets d’opportunisme. Des observations laissent présager que des hommes d’affaires ont payé desressortissants chinois pour acheter des consoles sans jeux afin de les revendre au prix fort6. Aux États-Unis, des actes isolés de violence ont été rapportés tandis que la console s’est négociée entre 1 000 $ et 3 000 $ sur le site eBay7.
La PlayStation 3 est sortie en Europe le 23 mars 2007 seulement en version 60 Go, la version 20 Go s’étant peu vendue au Japon et en Amérique du Nord. Contrairementà la sortie japonaise et américaine, les quantités distribuées furent suffisantes pour répondre à la demandenote 2. En France, en dépit du flop médiatique de la soirée de lancement parisienne, 78 000 consoles ont été vendues en deux jours sur le territoire8. Les meilleurs ventes ont été réalisé en Grande-Bretagne avec 173 000 machines écoulés, ce qui constitue un record pour une console desalon8. Lors de la soirée de lancement londonienne, tout acheteur de PS3 recevait également un téléviseur HD de 46 pouces (116 centimètres) et était raccompagné chez lui en taxi9. Au total, cela représente 250 000 livres (370 000 euros) dépensé par Sony10. Le film Casino Royale au format Blu-ray a été offert aux 500 000 premiers acheteurs à avoir enregistré leur console sur le PlayStation Network11….

Lettre de motivation mutuelle

DUPONT Dupont Angers, le 28/02/2011

HARMONIE MUTUALITE, Angers
A Mme La Graus,

Objet : Demande de stage
Pièce-jointe : C V

Madame,
Actuellement étudiant en2ème année à l’IUT GEA d’Angers et ayant consulté avec intérêt votre site internet, je réponds à votre offre de stage et sollicite activement votre institution pour un stage de deux mois, à compterdu 28 mars au 28 mai de cette année.
De par votre notoriété vous êtes considérés comme l’une des mutuelles les plus importantes, que ce soit dans la région de l’Anjou ou encore au niveau national,et vous disposez d’un service marketing propre à mettre en place les ressources nécessaires afin de permettre à un étudiant comme moi de s’impliquer dans votre service.
J’ai acquis au cours deces deux années de Gestion des Entreprises et des Administrations ce qu’était le marketing opérationnel, ou comment mettre en place un plan marketing à court terme en ciblant la clientèle, enélaborant les moyens à mettre en œuvre ou encore les chiffres à atteindre, tout en tenant compte de la politique de l’entreprise.
N’ayant jamais travaillé en mutuelle, j’aimerais pouvoir observer etassimiler les motivations et les enjeux d’un service tel que le vôtre qui s’évertue à distribuer des services de qualités pour tous dans un souci de prévention et d’humanisme, ce qui me permettrait demettre en application mes connaissances dans ce service et de vous apporter un regard neuf et innovant dans votre organisation en pleine croissance.
Débordant d’idées et d’enthousiasme, je feraisles efforts nécessaires pour m’adapter au plus vite dans votre société afin de vous rendre le meilleur service possible.
Je souhaite vivement vous rencontrer prochainement au cours d’un entretienpour vous démontrer mes motivations.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à ma demande, veuillez recevoir, Madame, l’expression de mes salutations les plus respectueuses….

Droit

Introduction au droit privé

Pour débuter l’étude du droit en général et plus spécialement du droit civil qui est la matière que je traiterai avec vous cette année (au 1er semestre, après l’introduction, le droit des personnes, des mineurs et des majeurs protégés anciennement droit des incapacités ; au 2ème semestre, le droit de la famille), il convient de s’accorder sur le sens du mot droit.Par principe, la notion est inconnue pour chacun de vous, ou plutôt en avez-vous chacun une petite idée qui n’est pas forcément exacte.
Dans un sens populaire, le mot droit est confondu
* avec celui d’interdit social : je n’ai pas le droit de conduire tant que je n’ai pas obtenu mon permis, je n’ai pas le droit de voter avant 18 ans, je n’ai pas le droit de blesser mon prochain ou d’avoir desrelations sexuelles avec mon ami(e) de quatorze ans et, au moins pour ces exemples, il peut se confondre avec la morale.
* ou avec la quête d’un idéal : on entend beaucoup parler faussement du droit à l’enfant (pour les couples stériles, à propos de l’homoparentalité), du droit à l’épanouissement personnel, droit au bonheur…
Ces exemples ne vont pas permettre de reproduire toutes lesfacettes du mot droit qui vient du latin directum et signifie ligne droite.

Le mot droit a deux sens :
* l’ensemble des règles juridiques ou « droit objectif : il s’agit de toutes les règles de conduite qui régissent les rapports des personnes dans une société. Ce corps de règles est aussi appelé corpus juris. Exemple, la loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faitesspécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières, l’interdiction de tuer, l’obligation de mettre sa ceinture en voiture…
* les prérogatives dont une personne est titulaire en vertu d’une règle juridique ou « droits subjectifs ». Subjectif vient du latin subjectum, le sujet, par opposition à objectif parce qu’ils ont pour titulaire un sujet de droit. On ditaussi qu’il s’agit de prérogatives individuelles, ce qui rejoint les aspirations de chacun, ou encore faculté de faire un acte, d’user d’une chose, d’en disposer ou d’exiger quelque chose d’une autre personne. Exemple : votre droit de vous associer ou de vendre votre vélo, votre droit de propriété sur une chose meuble ou immeuble, votre droit de réclamer une prestation qui était fournie avec votrecontrat (un service hot ligne gratuit, un service après-vente…), votre droit de vous marier ou de conclure un pacs…

Le droit c’est un ensemble de règles qui gouvernent la conduite de l’homme en société (pas de société sans droit) et dont le respect est assuré par l’autorité publique.
Grâce à ce contrôle de l’autorité publique, il nous est possible de distinguer les règles juridiques des autresrègles qui sont quant à elles sociales (par exemple j’ai le droit juridiquement de mettre mon fils majeur à la porte ; j’ai le droit d’interrompre une grossesse sous certaines conditions ; j’ai le droit de ne plus voir mes parents…)
L’objet de la règle de droit est de délimiter les prérogatives des individus : l’objet du « droit objectif » est de déterminer les « droits subjectifs ». Ces deuxnotions sont complémentaires. Des prérogatives (droits subjectifs) vous sont accordées dans le cadre d’une loi (droit objectif).
Cette idée est traduite par le doyen Carbonnier dans les termes suivants : « si le droit (objectif) nous permet de faire quelque chose c’est que nous avons le droit (subjectif) de le faire(1) ».
(1) Carbonnier, Droit civil, PUF 27 éd. 2002, n° 104.

Partie 1 : LE DROITOBJECTF

Toute vie en société implique que des règles juridiques organisent les relations entre les personnes. Par principe, le fonctionnement de l’Etat repose que le droit. Tous les pays ont leur droit, mais il s’agit pour chacun de son propre droit. Toutes additionnées, les règles de droit dont vous allez commencer l’étude constituent le système juridique français.
Elles foisonnent et il…

Deux modèles face à face, l’urss et les usa

CHAPITRE 4 : deux modèles face à face, L’URSS et les USA

Nous avons vu, lors de la présentation du monde en 1945, que la guerre a permis aux États-Unis comme à l’URSS de se trouver à la tête de la hiérarchie des puissances.
Alliés de circonstance pour venir à bout du totalitarisme nazi, les deux puissances affirment pourtant deux conceptions opposées de l’organisation politique et économiqued’une société.

I. La politique et l’économie américaines

• Le terme de  » démocratie libérale  » lui est attaché :
cette conception repose en effet sur le respect des libertés fondamentales : libertés de se déplacer, de s’exprimer, de penser, de croire, de se réunir.
Ce respect des libertés est inscrit au cœur de la Constitution qui, élaborée en 1787, est toujours en vigueur aujourd’hui(alors que la France a connu près d’une quinzaine de régimes successifs depuis 1789).
Pourtant le fonctionnement des institutions n’a pas cessé d’évoluer : depuis Roosevelt (élu président quatre fois de suite, en 1932, 1936, 1940 et 1944), les pouvoirs présidentiels ne cessent d’être renforcés, au point qu’on parle de  » présidentialisation du pouvoir « .

• La vie politique est d’ailleursdominée par l’élection présidentielle :
elle a lieu tous les quatre ans, et est organisée par les deux grands partis, les Républicains et les Démocrates, qui sont avant tout des machines électorales.

• La conception américaine de la démocratie est également indissociable d’une conception libérale de l’économie :
l’initiative individuelle, la liberté d’entreprendre et la concurrence sontfortement valorisées. Elle se concrétise dans l’ » American way of life « , style de vie avant tout centré sur l’aisance matérielle.

• Longtemps ségrégationniste, la conception américaine est devenue multi-ethnique :
la lutte pour les droits civiques menée par Martin Luther King, à partir de 1964, est suivie par la population noire et soutenue par les étudiants.
Les États-Unis ont désormaisintégré les Noirs, les Hispaniques, les Asiatiques, même s’il semble que l’affirmation  » égaux mais séparés  » persiste dans la mentalité des Américains moyens.

• Enfin, la conception américaine de la démocratie est fortement marquée, depuis 1945, par le refus du communisme :
refus qui est à l’origine de  » la chasse aux sorcières  » au début des années 1950, de la guerre du Vietnam au cours des années1960, puis de la  » guerre des étoiles « , avant la chute du mur de Berlin en 1989, qui marque la disparition du modèle soviétique.

II. La politique et l’économie soviétiques

• En quoi la conception soviétique est-elle concurrente ?
Examinons rapidement en quoi elle consiste. Comme le but du régime est de parvenir à une société  » radieuse  » sans classes, les dirigeants doivent préparer lespopulations en les encadrant et en leur inculquant les valeurs qu’ils jugent indispensables. Le parti communiste a ce rôle d’encadrement : ses instances priment sur les institutions de l’État. Ainsi, c’est le Secrétaire général qui dirige le pays.
Pour inculquer les valeurs nouvelles, Staline a eu recours à des moyens radicaux : le Goulag, les grands procès, l’émulation  » socialiste « , lesdéplacements de population, la propagande à partir du culte de sa personnalité et des performances du régime.

• Les méthodes de Staline – le  » stalinisme  » – ont été consacrées par la victoire de 1945. Mais, très vite, elles sont mises en cause, puis condamnées, en 1956, lors du XXe Congrès du PCUS : on les accuse d’être à l’origine des difficultés de l’économie et de la faiblesse du niveau devie.
Espérant redresser la situation et sauver le régime, les successeurs de Staline –Khrouchtchev, Brejnev, Gorbatchev – ont assoupli le système répressif sans pour autant gagner le soutien de la population, de plus en plus urbanisée, instruite… et séduite par le modèle américain.

CONCLUSION : La chute du mur de Berlin, en 1989, qui a signé la faillite du modèle soviétique, a donc été…

Victor hugo

Dans Les rayons et les Ombres, Victor Hugo nous explique la « fonction du poète ». Selon lui, le poète joue un rôle essentiel dans la société, en particulier grâce à l’influence qu’il peut avoir. Eneffet, le poème de Victor Hugo est à visée argumentative. Il est composé de trois strophes, chacune relatant un aspect précis de la fonction du poète. D’abord Hugo dénonce le « penseur qui semutile », il le qualifie d’ « inutile ». Puis l’auteur nous parle du véritable rôle du poète, entre autre celui du « prophète » qui transmet ses connaissances aux générations futures. Enfin, il termine endéfendant le poète raillé par des « contempteurs frivoles ». Victor Hugo définit donc la fonction du poète comme un engagement à assumer son métier et à guider le peuple, tel un prophète.
ThéophileGautier, dans « Le poète et la foule » extrait d’España, nous parle, non pas de la fonction mais de l’utilité du poète. Nous pouvons là aussi nous intéresser à la structure du poème. Dans le premierquatrain, la plaine et la foule s’interrogent sur l’utilité de la montagne puis du poète. C’est donc la montagne qui répond à la plaine en expliquant son rôle. Le poète prend la parole seulement au dernierquatrain en manifestant son utilité notamment avec une question rhétorique. Théophile Gautier montre donc l’utilité du poète comme indispensable aux hommes puisque la montagne « verse […] les fleuvesnourriciers » et le poète « fait jaillir une source où boit le genre humain ». Selon Gautier, l’utilité du poète est donc le sacrifice de celui-ci pour la survie des humains.
Charles Baudelaire voitla poésie d’une autre manière. Pour lui, le seul but de la poésie est le plaisir d’en écrire un. « La Poésie […] n’a pas d’autre but qu’Elle-même. » C’est-à-dire que Baudelaire a une conceptionesthétique de la poésie. Le poète se concentre surtout sur la beauté du poème, il travaille les rimes, le rythme, les sonorités. Il en résulte alors une véritable œuvre d’art. Mais certains voient le…

L’hyper espace du danger en f1

Professeur : M……

L’hyperespace du danger

Histoire du danger Dans son histoire, nous pouvons déterminer 3 âges c’est-à-dire dans un premier et deuxième temps l’Homme percevait le danger, il avait alors des rituels comme les prières, les sacrifices afin de se protéger de celui-ci. Depuis 1755 et le tremblement de terre de Lisbonne, l’Homme émet l’hypothèse pour la première fois, qu’il estpeut être en partie responsable du danger. En effet, deux philosophes se contredisent sur ce sujet car l’un (VOLTAIRE) pense que la nature est responsable de cet accident, et l’autre (ROUSSEAU) émet l’hypothèse que si la ville de Lisbonne avait été construite autrement ou ailleurs alors l’accident n’aurait peut être pas eu lieu. D’après nos informations (Thierry Verdel, 2007), historiquement ceserait la première réflexion de ce type dans ce domaine qui est notre sujet aujourd’hui. Suite à cela, d’autres catastrophes de ce type mais aussi industrielles comme Tchernobyl (1986), Kobé (1995), ou encore Bohpal(1984) ont été à l’origine des réflexions sur ce sujet. Par conséquent, deux approches conceptuelles de l’analyse des risques naissent : La MADS, c’est-à-dire la Méthodologie d’Analyse desDysfonctionnements dans les Systèmes (PERILHON, 1989) Cyndiniques (KERVERN et 4 collaborateurs)

Notre sujet porte sur l’hyperespace du danger qui est issu de l’approche Cyndiniques, donc nous nous pencherons sur ce modèle. Mais qu’est ce que le concept cyndiniques ? Définitions « cyndiniques » : Science, très récente, qui étudie les catastrophes : incendie, tempête, naufrage, et les facteurscommuns qui les caractérisent. (KERVERN). Plus couramment, on appel les cyndiniques « les sciences du danger, du risque ». Cette science se base sur une question majeure : « Le danger, le risque, les catastrophes, la violence sont-ils des fatalités ? » En effet, si la réponse est « oui » alors il n’y a pas de miracle et donc seul des statistiques seront menée suite aux accidents, catastrophes etc… .En revanche, si ce n’est pas le cas alors qu’est ce qui est à l’origine du danger, du risque ? « Danger » : La notion de danger est liée plus directement au réel. Il est une donnée concrète qu’il faut affronter : on sait comment il se présente, on sait comment il va survenir. Il demande de faire face.

On voit donc comment ici plusieurs dynamiques se conjuguent chez le sujet pour essayerd’apprécier la notion du risque encouru: on est dans la problématique du passage de la perception (sensorielle, mémorielle, expérientielle, émotionnelle) à la représentation symbolique verbale et partageable = évaluer le risque, penser le danger, imaginer la prévention et l’action. Catherine GUITTON « Risque » Le risque est une probabilité entre la survenue d’un événement et sa gravité. Mais il existeune différence entre les perceptions du risque pour l’acteur et les perceptions du risque pour les observateurs. L’acteur calcule ses risques et pense les maîtriser, il en est même certain. L’observateur n’analyse pas les enjeux et les paramètres selon les mêmes échelles. Le risque s’intègre aussi dans un contexte, dans un système de références complexes dont certaines ne sont pas maîtrisables parla pensée. Nous sommes dans le domaine de l’imprévisible réduit à faire des paris… Par ailleurs, le risque reste inscrit dans une certaine culture : culture de l’exploit pour les jeunes sportifs, culture de la vitesse, culture de la violence, culture de l’abus sexuel… Au risque donc se juxtapose la notion de menace : elle plane, invisible et présente… La menace se subit et on en parle peu.Catherine GUITTON

Par suite, on définit classiquement le risque comme la mesure du danger en fonction de sa probabilité et de sa gravité. Il existe des risques avérés et des risques potentiels c’est-à-dire qui n’ont encore jamais été expérimentés. Le concept des cindyniques a été développé essentiellement sous l’impulsion de Kervern . Ce paragraphe décrit les principes fondateurs de ce…

Les lumiere

Le contexte politique & culturel des Lumières.
Etude de la métaphore des Lumières.

Le siècle des Lumières tire son nom du mouvement intellectuel, culturel etscientifique. Il est souvent utilisé dans la littérature historique comme synonyme de XVIIIe siècle européen.
La Révolution française a longtemps été vue comme son achèvement et sonaccomplissement.

Signification de l’expression « siècle des lumières » : C’est une métaphore. Il faut éclairer les hommes victimes de l’obscurantisme. (Torture, esclavage…). Les philosophesse comportent comme des phares, ils veulent éclairer les homme de leur savoir et leur raison.

Etymologie de philosophe : philo = ami sophe =sagesse

Contextepolitique : Le siècle des Lumières commence en 1715 à la mort de Louis XIV et se termine en 1792 soit au début de 1ère république.

Au XVIIIeme siècle, lors du règne de Louis XV et XVI,enraison de la dégradation du pays, des philosophes, savants, ou écrivais, dont les plus célèbres: D’Alembert, Diderot, Montesquieu, Rousseau et Voltaire réfléchissent sur les individus et la sociétéqui les entourent. C’est la démocratie, en Amérique, et la monarchie parlementaire en Angleterre, qui vont influencer les philosophes des lumières. Pour qu’un écrivain puisse être publié, il doit êtresoumis à un censeur qui lui accorde le privilège royal. Il y a une société d’ordre : tiers-état, noble et clergé, c’est une société inégalitaire. Les philosophes souhaiteraient plus de justesse. Ilsveulent que soient supprimée la censure, l’esclavage et la torture. Ils vont rédiger l’Encyclopédie, ouvrage de connaissances générales, et critiquent le pouvoir royale et manifeste leurs oppositions.L’encyclopédie s’adresse aux gens cultivés et instruits et influencent les intellectuels de la société. Ils rejettent la monarchie de droit divin. Ils veulent la séparation des trois pouvoirs…

Commentaire de enterrement du père goriot balzac

Nanon – G. Sand : Etude Critique
Au théâtre, tirades ou monologues laissent s’exprimer longuement un seul personnage. Pensez-vous que les dramaturges aient intérêt à les éviter, au profit des dialogues, comportant des répliques plus brèves ?

Au théâtre, tirades et monologues représentent un moment où un personnage s’exprime longuement sur scène, sans interruption. Cependant, il convientde les distinguer. La tirade s’adresse à d’autres personnages présents aux côtés du locuteur. Lors d’un monologue, le locuteur est seul sur scène, il ne s’adresse qu’à lui-même ou aux spectateurs. Certains critiquent l’emploi des tirades et des monologues qui ont la réputation de ralentir le rythme des pièces et d’en freiner la théâtralité. N’ont-ils pas malgré tout des fonctions intéressantes ?Nous pourrons, dans un premier temps, envisager les inconvénients des tirades et des monologues, avant de considérer leurs avantages. Enfin, nous pourrons en déduire quel meilleur usage pourraient en faire les dramaturges.

Si les tirades et les monologues sont parfois mal perçus par les lecteurs de pièces de théâtre ou les spectateurs, il faut bien avouer que ces longs discours sontparfois difficiles à suivre, et cela pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, on peut avoir eu en mémoire les monologues ou les tirades d’exposition du théâtre classique qui sont parfois assez fastidieux, parce qu’ils concentrent une somme d’informations vraiment difficile à retenir. Ce sont souvent des personnages secondaires tels que les confidents qui se chargent de cette mise au point historiquede la situation. Ainsi, dans Rodogune de Corneille, Laonice, qui est une simple confidente, se lance dans de longs récits qui retracent à la fois les phases de la guerre contre les Parthes et une situation familiale très complexe… Il faut comprendre d’emblée que le roi Nicanor a combattu longuement ses ennemis, les Parthes. Sa femme, Cléopâtre, le croyant mort, a épousé son frère. Nicanor,l’apprenant, a fait de Rodogune, la fille du roi des Parthes, sa maîtresse. Après la mort de Nicanor, Cléopâtre doit annoncer à l’un de ses deux fils jumeaux qu’il est né le premier et qu’il doit succéder à Nicanor. Mais le futur roi, pour sceller la paix avec les Parthes, doit épouser Rodogune, faite prisonnière. Cette situation initiale très complexe est assénée aux spectateurs dans les premières scènespar les confidents, ce qui n’est pas une manière très dynamique de commencer cette pièce, par ailleurs très baroque et passionnante.
De plus, les monologues ou les tirades présentent l’inconvénient de mettre en scène des situations très artificielles. Ainsi, dans les expositions, les personnages qui rappellent les faits aux spectateurs n’ont aucune raison valable de le faire, puisqu’ilssont parfaitement au courant de tout depuis longtemps. Le monologue manque absolument de réalisme. A-t-on déjà vu quelqu’un parler seul à haute voix tout en étant sain d’esprit ? Le monologue de Figaro dans le Mariage de Figaro de Beaumarchais, acte V scène 3, correspond à un sursaut de révolte intérieure, mais il n’a rien de réaliste : quelqu’un qui, dans une situation comparable, se mettrait àfaire un aussi long discours à haute voix présenterait des troubles mentaux. Or, au théâtre, les conventions admettent les monologues comme un mode d’expression normal.
Enfin, on peut constater que les tirades et les monologues se font souvent au détriment de l’action : ils sont souvent statiques, et les metteurs en scène doivent souvent déployer des trésors d’inventivité pour les rendre plusvivants, les acteurs ayant parfois du mal à trouver un jeu théâtral qui évite de les figer. Le théâtre au XVIIe siècle était souvent déclamé sur scène avec emphase et les acteurs prenaient des poses statiques pour dire leur texte. On en voit un exemple au début du film Cyrano de Bergerac de J.-P. Rappeneau, à travers l’exemple de l’acteur Montfleury. Depuis, les normes des représentations ont…