Dissert la croissance réduit-elle le chomage

L’une des caracteristiques marquante des Trente Glorieuses fut d’avoir fait rime croissance economique avec creation d’emplois. Cette periode fut une ere de plein emploi ou la taux de chomage atteignait a peine les 2%.
La croissance economique se definie par l’augmentation du produit interieur brut d’un territoire. Cela se traduit concretement par une aumengtation des productions et des valeursajoutees. Elle constitue l’un des objectifs majeurs des gouvernements, a en devenir parfois presque « obssessionnel ». Pourquoi ? Parce ce qu’un ensemble de vertus lui est attribue. L’une d’entre elles est d’encourager la creation d’emplois dans tous les secteurs, ce qui est doit provoquer une baisse du taux de chomage, c’est a dire la part de la population active qui n’a pas d’emploi et qui enrecherche un.
Dans quelles mesures peut-on dire que la croissance economique favorise la reduction du taux de chomage ?
Si cette croissance apparait comme un facteur indispensable a la reduction du chomage, elle ne peut cependant pas se porter seule, garant de cette responsabilite.

La croissance economique apparait comme un composant essentiel pour stimuler la baisse du taux de chomage. Ainsices deux elements tendent a former un cercle vertueux.
Que signifie exactement la croissance economique ? Prenons comme point de depart une hausse de la demande. Afin de repondre a celle-ci, les entreprises vont devoir augmenter leurs productions, pour cela elles ont alors besoin de plus de main d’oeuvre. On peut s’attendre alors potentiellement a une augmentation des creations d’emplois, nondans le sens ou des emplois de nouveaux types vont naitre, mais il y aura une augmentation de la population active occupee, du moins en valeur. Cette correlation positive est suggeree par le document 1, ou l’on observe que dans de nombreux pays, avec l’Espagne, l’Irlande et les Etats-Unis entre outre, lorsqu’il y a une croissance de leur PIB, il y a aussi une croissance d’emplois. Cependant, onvoit que la croissance du premier est toujours bien superieur au second.
Les Trente Glorieuses sont marquees par une forte croissance et par l’entree de la generation du baby boom sur le marche du travail. On assiste alors a un nombre important de nouveaux actifs, qui trouvent tous un emploi. Actuellement avec un taux de croissance faible, le nombre de nouveaux rentrants sur le marche du travaildiminue, mais ne trouve que tres difficilement du travail (doc 6). Cela se comprend car embaucher un individu represente pour l’entreprise un cout et un risque important, car il ne peut avoir la garantie que cette « investissement » va lui rapporter. En periode de crise et/ou de faible croissance, les entreprises se montreront bien evidemment plus frileuses, auront tendance a moins embaucher et ainsi afaire augmenter le taux de chomage (doc 4). Donc reciproquement au raisonnement precedent, on peut dire que lorsque la croissance economique est faible voire nulle, les chiffres du chomage grimpe en fleche. Elle est donc indispensable a la reduction du chomage.
Celle-ci va a son tour participer a la croissance economique, ce qui constitue une sorte de cercle vertueux. En effet lorsque qu’il y aplus d’emplois, cela singifie que plus de revenus sont distribues, les menages auront alors un plus pouvoir d’achat plus important qui leur permettent d’accroitre leur consommation. Les entreprises ont alors plus de demandes, augmentent leur production, ce qui va creer a la fois de la croissance et a la fois plus d’emplois crees et ainsi de suite. Ce cercle vertueux est ce qui a fait laprosperite des Trente Glorieuses.
A cela s’ajoute le phenomene que l’economiste Joseph Schumpter appelle de « creation destructrice ». Ce mecanisme explique que lorsque un emploi est detrui dans un secteur d’activite, un nouvel emploi est cree dans un autre secteur. Les critiques qui fusent sur la croissance voulant toujours etre plus productive et sacrifier les emplois aux profits des machines sont donc…