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L’histoire débute par l’obtention de son Capès et la mort de son père 3 mois après. Puis à lieu un feed-back (retour en arrière comme dans Titanic) où elle nous parle de la vie de ses grands parents, de ses parents, la sienne pour revenir à la mort de son père.

Ses parents ont loués un petit logement de 4 pièces (2 en haut, 2 en bas). Une petite fille est née de cette union, la mère resta chezelle pour s’en occuper, le père trouva un travail comme couvreur mieux payé que son métier d’ouvrier à la corderie. Un jour, son père tomba d’une charpente et subit une forte commotion le laissant sans voix durant plusieurs jours, ce qui donna à sa femme l’idée de monter un petit commerce. Ils achetèrent un local dans la ville de « L… » à 30 Km du havre près d’une usine.
Le commerce tournaitbien jusqu’au jour où les clients demandés pour acheter à crédit. Pour faire face au manque d’argent, ils ne pouvaient jamais s’accorder de « luxe » (apéritifs, …) sauf le dimanche. Le commerce fini par rapporter qu’une simple paye d’ouvrier, le père alla alors travailler sur un chantier pendant que la mère tenait le commerce. Son père alla ensuite travailler dans une raffinerie, où il était ouvrierpuis contremaître.
A l’âge de 7 ans leur petite fille mourut de la diphtérie dont elle n’était pas vaccinée.

1939, son père n’a pas été appelé, trop vieux, sa mère était enceinte de 6 mois, les raffineries ont étés incendiées par les allemands. Suite aux bombardements, son père reçu des éclats d’obus au visages. Lorsqu’ils revinrent, leur commerce avait été pillé, 1 mois après Annie vint aumonde. Jusqu’aux années 50, ils subirent la faim, la peur, et le froid (hiver 1942). Chaque semaine, son père allait en vélo à un entrepôt situé à 30 Km pour acheter les marchandises que le grossiste ne livrait plus à cause des bombardements ce qui lui valut le titre de héros dans le village.

1945, ils retournèrent à « Y… ». La ville avait brûlé. Pendant 3 mois, ils vécurent dans un 2 pièces sansélectricité et au sol battu prêté par un membre de la famille. Ils achetèrent un commerce, un café – épicerie – bois – charbon. Le commerce tournait bien se fut le bonheur. Leur condition de vie s’améliora. Son père commença alors a vouloir oublier ses racines de fermier et devenir un bourgeois avec des manières de bourgeois. Du fait qu’il était fils de fermier, il se sentait inférieur face auxdocteurs, et aux autres commerçants et villageois car à cette époque être agriculteur signifiait manquer de classe.
A 17 ans, contrairement aux autres filles, elle allait encore à l’école ce qui provoquait un sentiment de gêne, voir de honte pour son père vis à vis des autres.

Plus tard, son père attrapa un polype à l’estomac dont il fallait opérer, cependant, à l’époque, les commerçants netouchaient pas la sécurité sociale, l’opération coûtait donc très cher. Il avait 59 ans, suite à cette opération, il ne pouvait plus travailler longtemps sous peine d’une déchirure.

Annie Ernaux entra comme élève – maîtresse à l’école normande de Rouen mais parti en cours d’année. Puis elle passa de long moments à Londres. Puis elle passa une licence de lettre à Rouen. A 20 ans, elle fit desétudes pour devenir professeur de « lettres modernes ». A la fin d’un été, elle amena chez elle un étudiant en sciences politiques avec qui elle était liée. Ils se marièrent et habitèrent dans une ville touristique des Alpes.

Un supermarché vint s’installer en ville, son père songea de vendre le commerce et s’installer dans une maison adjacente.

Annie vint rendre visite à ses parents avec son filsde 2 ans et demi, le lendemain, son père était mal. Tout le monde pensé qu’il avait attrapé un coup de chaleur. Dans la nuit du vendredi au samedi, sa respiration devint profonde et déchirée. Le dimanche, à 13h00, son père décéda.

Durant toute l’histoire, elle évoque ses relations tendues avec son père, ses disputes constantes à chaque remarques, … Ainsi que l’importance pour son père de…