Note d’analyse

Le travail social d’intérêt collectif |[pic] |[pic] | |
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|Reconnaître et promouvoir |
|Le travail social d’intérêt collectif|
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|Le travail social d’intérêt collectifest de ces méthodologies qui ont du mal à se développer : le CSTS a rendu, au mois de septembre |
|2009, un rapport très riche et bien documenté qui fait le point sur cette approche et définit tant les raisons de son blocage que des |
|conditions de sa promotion. |
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|Le rapport du CSTS sur l’Intervention Sociale d’Intérêt Collectif se présente comme un document de référence. Contrairement à bien |
|d’autres rapports produits par ce même organisme, celui-ci s’engage, analyse, critique, en évitant toute langue de bois convenue. ||Commandé par et rendu au pouvoir exécutif, il n’hésite pas nommer et à dénoncer, à diagnostiquer et à préconiser. Sans prétendre être |
|exhaustif, il développe à la manière d’un guide didactique et opérationnel les définitions, les distinctions, les méthodologies, les |
|enjeux et les moyens à mettre en œuvre pour développer ce mode d’intervention. L’idée d’agir sur le collectif n’est pasnouvelle. Elle a|
|émergé parallèlement à la pratique d’intervention individuelle. Le rapport rappelle la création des maisons sociales, ancêtres des |
|centres sociaux, à compter de 1880 ; le développement du travail social “ collectif ” en France dont les pionnières sont dans les zones |
|rurales, à compter des années 1920 ; la tentation du travail social communautaire, entre 1950-1970,avant que ne s’impose la dynamique |
|de développement social local. Voilà bien des concepts proches qui méritent un éclaircissement préalable. |
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|De quoi parle-t-on ? |
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|La notion d’« Intervention sociale d’intérêt collectif »(ISIC) est spécifiquement française. Elle a été construite par le Conseil |
|supérieur de travail social, dans un rapport remis au ministre en 1988. Il s’agissait de contourner la notion de « communautaire », |
|marquée par la culture des pays nordiques et anglo-saxons, mais peu en vogue dans notre pays. Elle est soupçonné de faire la part belle |
|aux revendications culturelles oureligieuses et aux appartenances singulières, les unes et les autres étant assimilées à une forme |
|d’ethnocentrisme ou de sociocentrisme privilégiant le groupe de référence sur l’individu et le repli sur soi, autant de représentations |
|et de comportements considérés comme contraires au modèle républicain indivisible et égal pour tous. Au communautarisme trop connoté |
|péjorativement a…