Science

Quand on se pose la question, toujours légitime, concernant à l’objet vers lequel s’élance la recherche dans l’histoire des sciences, les réponses se multiplient sans jamais aboutir à une définition concrète sur ledit objet d’étude. L’histoire des sciences, commentait Canguilhem, n’est pas une science et son objet n’est pas un objet scientifique. En raison de la volubilité presque infinie designificats dans la définition de celui qu’on appelle science, de la diversité de significations différentes qu’on peut extraire si on commence à énumérer les aspects propres et particuliers de chaque science (biologie, chimie, physique…) avec leurs théories et leurs divergents objets de connaissance. Si on ajoute même le surgissement depuis quinze ans de nouvelles perspectives envisagées dans l’étudede l’histoire des sciences, quiquonque se prépare á faire une description exacte du mot « science », en fixant en même temps leur significat, s’heurte à une problématique (a une diversité de sens) presque indissoluble. Bien que cette problématique se présente d’emblée dans n’importe quelle recherche envisagée sous la perspective de l’histoire des sciences, une solution, comme a bien signalé LucieGirard, consisterait à réserver strictement le nom de « science » à ce qui corresponde de près aux sciences sous leur forme actuelle. Cependant, on ne peut pas trancher tout d’un coup le problème en décernant simplement le nom de science aux actuelles structures exhibées épistémologiques et institutionnelles exhibées par la science au moment actuel. Un tel positionnement implique plutôt une gravedifficulté de démarcation dont de l’élection d’un critère valide avec lequel on sera en disposition de cerner et étriquer le champ sémantique du mot science. Le vrai problème se pose dans la façon de choisir ce critère sans se laisser emporter par de disposition aléatoires de l’esprit autant plus que par des critères complètement objectifs. Ainsi on peut aboutir à une douteuse définition descience élaborée à partir de paramètres si faibles comme irrationnelles dès le point de vue méthodologique,
Définir un critère de démarcation entre des savoirs préscientifiques et une science constituée obligerait en fait à ériger en modèle d’excellence scientifique telle science à tel moment de son historie, puis à demander que tout autre savoir pour devenir science présente des caractèreséquivalents, mutatis mutandis la différence des objets traités.
Telle fut longtemps la pratique commune des historiens des sciences dont s’honorait principalement les modèles scientifiques déroulés par Galileo et Newton. Une autre tradition moins radicale a été étendre la notion au-delà des étroites frontières imposées par la notion de Révolution scientifique. Ainsi, une fois la découverte par Duhem d’uneune vision du Moyen Age tout-à-fait différente et renouvelée avec toute une série de disputes autour de la science physique érigée par Aristote, notre conception historique de la science a changée radicalement et a contribué à écarter de plus en plus loin la perspective révolutionnaire et déformante du développement scientifique au profit d’une théorie plutôt continuiste depuis le Moyen Age, maisprofondément remaniée et remise en forme, une fois libérée de l’emprise du système aristotélicien. Alors que l’élargissement du mot science vient aussi accompagnée d’une spécification périodique capable da la situer dans un période historique déterminé (science classique, médiéval…) Néanmoins pour éviter tout équivoque sur l’utilisation du mot science dans un période déterminé, on peut peintre unbref exposé historique d’où on tirera les nuances significatives propres du mot science dans son développement diachronique.
Cette histoire donc commence dans la Grèce ancienne, en tentant compte que la signification principal du mot science s’est déjà ébauchée, d’une certaine manière, dans l’élan grecque vers l’appréhension des choses de la Nature. Cette conception amènera, après une longue…