Titrisation

SOMMAIRE :

INTRODUCTION GENERALE …………………………………………… 4

PARTIE I : CADRE GENERAL DE LA TITRISATION ……………………… 8
Chapitre I : Concepts et fondamentaux de la titrisation ………………….. 9

Section1 : Définition de la titrisation et principes fondamentaux …………… 10
Section2 : Exigences et implications structurelles de la titrisation ……………19

Chapitre II : Intérêts et risques desopérations de titrisation ……………. 32

Section1 : Intérêts et avantages du recours à la titrisation…………………… 32
Section2 : Risques et coût des opérations de titrisation ……………………… 39

Conclusion de la partie I …………………………………………………… 49

PARTIE II : TECHNIQUE DE TITRISATION : UN INSTRUMENT AU CŒUR DE LA CRISE DU SUBPRIME …………………………………… 51

Chapitre I : Cadre générale de la crisefinancière actuelle ………………. 52

Section1 : Processus de déclenchement et de propagation de la crise ………. 52
Section2 : La transmission internationale de la crise ……………………….. 58
Section3 : Conséquences de la crise …………………………………….……. 61

Chapitre II : Rôle suspicieux de la titrisation et des agences de notation dans la crise …………………………………………………………………. 63

Section1 : La titrisation : une pratiqueau cœur de la crise actuelle …….….. 64
Section2 : Le rôle des agences de notation dans la crise ……………………. 69
Section3 : Perspectives d’avenir …………………………………………….. 76

Conclusion de la partie II …………………………………………………… 85

CONCLUSION GENERALE ……………………………………………… 86
ANNEXE ………………………………………………………………………91
LISTE DES ABREVIATIONS …………………………………………………………………. 94
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………. 95
WEBOGRAPHIE ……………………………………………………………………………………… 98
TABLE DE MATIERE …………………………………………………………………………….. 99

INTRODUCTION GENERALE

Choc de marché, défaut des intervenants les plus exposés, incapacités de certains autres à couvrir ou solder leurs positions dans un délai ou à un coût raisonnable…quel que soit l’enchaînement des causes et des faits, l’histoire économique récente ne manque pas d’exemples de ces situations de crisesou de tensions extrêmes qui ont démontré le rôle assez délicat que pouvait jouer un système bancaire. Ainsi, une gestion approximative des activités, un trop grand émiettement de l’offre ou une prolifération de produits financiers, sont les symptômes classiques des institutions bancaires et financières génératrices de difficulté.
Le cas russe d’Août 1998 constitue probablement l’un desplus spectaculaires, qui a vu l’effondrement du rouble et de la dette souveraine provoquant ainsi la faillite du système bancaire national et l’accumulation inéluctable des pertes chez les grandes contreparties du marché au fur et à mesure qu’elles cherchaient en masse à se dégager de leurs positions sur un marché qui avait perdu toute liquidité. Dix ans plus tard, les marchés financiersinternationaux ont connu un grand bouleversement lié à la crise des prêts hypothécaires à risque ayant sa source aux Etats-Unis et dont nous débattrons dans la suite de notre essai.
Bien qu’imprévisibles dans leur développement, ces crises expriment à l’origine un certain déséquilibre de marché : présence d’acteurs dominants susceptibles d’introduire une forte volatilité des paramètres de marché dansle cas de la crise de l’or de septembre 1999, formation de bulles spéculatives détachées des réalités économiques dans le cas des crises immobilières ou une sous-évaluation manifeste du risque dans le cas des prêts hypothécaires à risque « subprime ».
Parlant donc de cette dernière crise liée aux prêts hypothécaires, plusieurs auteurs, au travers des magasines et journaux[1], ont parlé de «limites de l’ingénierie financière et de la titrisation ». Bien que l’objectif de départ de ces opérations soit de limiter le risque auxquelles certaines institutions s’exposent, ces opérations ont un effet pervers. En effet, le risque ne disparaît pas avec ces opérations, il est déplacé. Et, alors qu’il était précédemment concentré au sein…