Une nouvelle phase d’urbanisation du xième au xiiième siècle
• Dès l’an mil, la population urbaine connaît une croissance importante. La population
urbaine augmente et les villes déjà existantes s’étendent : à Léon, par exemple,la cité
antique délimitée par l’enceinte romaine ne suffit plus à accueillir la population. Des
bourgs apparaissent hors les murs. Le plus important, situé au sud,est même protégé par
un nouveau rempart au XIIème siècle. Ce phénomène est visible dans toutes les villes.
• Parallèlement à cela, de nouvelles villes sont fondées exnihilo : c’est le cas de
Monpazier, dans le Quercy, fondée en 1284 par le roi d’Angleterre Edouard Ier. Pour y
attirer la population des ces villes – ou bastides – lesseigneurs locaux octroient des
avantages : des terres, des impôts moins lourds, des libertés politiques….
• L’essor urbain s’explique d’abord par une hausse générale dela population après l’an
mil. Une période de réchauffement climatique, associée à des défrichements et à une
amélioration des techniques agricoles, permet de produiredavantage donc de mieux
nourrir la population. Il s’explique aussi par un exode rural important. La terre manque
dans certaines campagnes et les villes offrent denombreuses opportunités d’emplois et
sont perçues comme des espaces plus sûrs grâce à leurs remparts.
B. En ville, des activités et un pouvoir qui s’affirment
Carte 1page 136 : « Paris, capitale du royaume de France »
Carte 3 page 136 : « Les halles parisiennes »
1. Quelles fonctions spécifiquement urbaines s’affirment à Paris auMoyen Age ?
2. Selon quelle logique sont-elles réparties dans l’espace urbain parisien ?
• En dehors du pouvoir politique et religieux, se développent des fonctions