L’innovation est-elle favorable à la croissance ?

L’innovation est-elle favorable à la croissance ?

I) Les innovations sont au cœur du processus de la croissance

A. Les différentes sortes et formes d’innovations et leur répercutions sur la croissance
B. Les innovations au sein de l’entreprise et ensuite dans le circuit économique

II) Cependant les innovations ont une influence négative sur la croissance

A. Les innovations ne sontpas forcément une valeur sure
B. Elles sont parfois responsables de phases de dépression

I] L’innovation est favorable à la croissance économique
– Une innovation majeure (monopole) ?profits ? appât du gain ? innovations mineures (« grappes d’innovations » id aussi bien des
entreprises imitatrices que des entreprises utilisant des dérivées de l’innovation majeure) ? destruction- créatricequi révolutionne
l’économie ? cycle d’une durée de 50 ans (de type kondratiev) avec phase de croissance et de récession ?changements profonds de
l’économie au niveau de l’emploi (idée du déversement de main d’oeuvre de Sauvy), hausse des niveaux de vie, amélioration des
modes de vie, créations de nouvelles activités….. : Schumpeter
– Cette vision optimiste expliquée: les EU dont les dépenses enRD représentent 1/3 des
dépenses en investissement total dans les années 80 ; or les EU ont un taux de croissance nettement > à celui de la France (de 1990 à
1999 le PIB augmente de 3,2% par an en moyenne aux EU contre 1,6% en France). Les dépenses de RD ont pour objectif la recherche
de l’innovation, il existe donc un lien étroit entre dépenses de RD/ innovations et croissance économique.
-En outre, les innovations majeures sont source de croissance par les gains de productivité qu’elles engendrent. Quelle que soit
l’innovation (majeure/mineure, de produit/ de procédé/ organisationnelle/ de matières premières/ de nouveaux marchés), l’innovation
génère des profits importants (qui sont source de croissance par rapport à l’ensemble des richesses créées sur le territoire) : Or si larecherche du profit est ce qui anime les entreprises (à la différence d’ailleurs de l’entrepreneur innovateur de Schumpeter), il est
possible d’accroître les profits de deux façons différentes :
* Soit en augmentant le CA : c’est le cas notamment des innovations de produits id le fait de mettre sur le marché un
nouveau produit ou d’améliorer un produit existant (doc 1). En effet plus de 50% desentrepreneurs sondés déclarent faire de
l’innovation pour accroître leurs parts de marché soit en améliorant la qualité des produits existants soit en étendant la gamme des
produits (doc 2). La logique de cette innovation est bien l’augmentation du chiffre d’affaire en augmentant ses ventes de produits (par
une compétitivité prix ou par une compétitivité structurelle).
* Soit en réduisant lescoûts de production : c’est le cas pour les innovation de procédés (id innovation concernant non plus le
produit lui-même mais la façon d’obtenir ce produit). Le doc 2 montre qu’entre 20 et 30% des entrepreneurs interrogés déclarent
comme objectif de l’innovation la réduction des coûts salariaux, la réduction du taux de rebut, l’accroissement de flexibilité (cf.
flexibilité quantitativeexterne). Il s’agit bien d’accroître les profits par réduction des coûts.
– Donc les innovations permettent de produire, plus, moins cher, et de meilleure qualité : les gains de productivité sont inhérents aux
innovations. Ces mêmes gains de productivité sont source de croissance car ils bénéficient à plusieurs agents de l’économie :
* A l’entreprise qui voit son taux de marge s’accroître d’où lapossibilité de financer encore la RD ou de faire de nouveaux
investissements (effet multiplicateur)
* Aux ménages par la baisse des prix qui accroît le pouvoir d’achat mais aussi par l’amélioration et la diversification des
produits offerts, d’où hausse probable de la demande.
* Aux salariés par une éventuelle hausse des salaires, et donc de la consommation.
* Par une RTT qui peut être source,…