Margareth mead

Margaret MEAD, Mœurs et sexualité en Océanie

Durant la première moitié du vingtième siècle, deux grands courants de pensées firent leur apparition au sein de l’anthropologie ; le culturalisme et le fonctionnalisme.
Le culturalisme naît aux Etats-Unis, c’est un courant issu d’observations de terrain, observations qui vont être progressivement construites en théories. Marcel Maussva dire qu’il faut rechercher la projection du social sur l’individuel car ceci va permettre de révéler les zones d’ombre des usages sociaux. Il veut dire par là qu’il devient intéressant pour les anthropologues de travailler avec des psychologues. Ce courant va réaliser la première synthèse cohérente entre anthropologie et psychanalyse, avec Abram Kardiner.
Franz Boas est le promoteur del’anthropologie culturelle. Il découvre pendant son séjour chez les Eskimos que la culture est vivante, qu’elle ne varie pas seulement avec les changements géographiques. Deux de ses élèves, Ruth Benedict et Margaret Mead occuperont une place importante dans le culturalisme. Ce courant, contrairement à l’évolutionnisme qui mit l’accent sur les grands stades à travers lesquels toute société devaitpasser, insiste sur la variété des cultures. En effet, les anthropologues américains vont mettre en avant l’originalité de chaque culture, formant une personnalité propre. Pour Boas, selon sa théorie diffusionniste, chaque culture réalise un équilibre entre coutumes, croyances et mythes lorsqu’elle les emprunte à des peuples voisins, c’est-à-dire que « si une culture emprunte un trait à une autre,elle le transforme immédiatement pour l’adapter à ses propres valeurs : les danses que les austères indiens Pueblos ont empruntées à leurs voisins ont perdu leur caractère extatique pour devenir des gestes rigides et peu rythmés. » (cf. R.Deliège)
Le fonctionnalisme apparaît en Grande-Bretagne avec Bronislaw Malinowski et Alfred-Reginald Radcliffe-Brown. Les fonctionnalistes vont défendrel’idée qu’une société peut être étudiée sans référence à son passé. Ils vont donc se détourner de l’histoire des sociétés et les considérer comme des organismes vivants et qu’ils vont étudier comme tels.
Le culturalisme américain et le fonctionnalisme britannique ont en commun la critique de l’évolutionnisme, qu’ils considèrent comme des spéculations théoriques.

Margaret Mead naît àPhiladelphie en 1901 et meurt en 1978 à New-York. C’est une femme engagée, d’un charisme extraordinaire. En 1920 elle suit des cours de Boas à l’université Columbia de New York et se passionne pour l’anthropologie. Dans ces années là un fait divers à lieu aux Etats-Unis, une vague de suicides adolescents qui inquiètent les médecins. Une question se pose alors : « Est-ce que l’adolescence génère naturellementun comportement suicidaire ? » Pour trouver des réponses les médecins font appel à un anthropologue, Franz Boas, qui modifie la question en se demandant si ce comportement ne serait pas culturel. Il envoi alors son élève, Margaret Mead en Océanie, dans l’archipel Samoa en 1925. Il lui demande de faire « une étude des processus de socialisation des adolescents aux Samoa ». Elle restera 9 mois surce premier terrain sur lequel elle produira un ouvrage : Coming of age in Samoa en 1928. Elle découvre là-bas une liberté chez les adolescents Samoans. Elle découvre également qu’il y a trois cycles de vie avec des rites de passage :
– L’enfance, durant laquelle les interdits et les tabous sont marqués et particulièrement le tabou entre frères et sœurs. Ce tabou consiste à éviter tout contactphysique entre frères et sœurs, sachant qu’aux Samoa comme dans de nombreuses parties du monde les cousins et cousins germains sont également considérés comme frères et sœurs. Cet interdit est là pour éviter l’inceste.
– L’adolescence aux Samoa comme partout est synonyme de changement. Mais contrairement à nos sociétés occidentales les relations sexuelles sont tout à fait tolérées…

Cirque

Un cirque est une troupe d’artistes, traditionnellement itinérante, qui comporte le plus souvent des acrobates, des numéros de dressage et de domptage d’animaux, des spectacles de clowns, des tours de magie. Plus généralement au XXIe siècle, le cirque est un spectacle vivant populaire organisé autour d’une scène circulaire qui lui doit son nom.
La conception occidentale du cirque s’inspire d’unefaçon ou d’une autre des jeux antiques romains ainsi que des bateleurs et troubadours du Moyen Âge. La première représentation d’un cirque moderne date du 9 janvier 1768 et a été présentée par Philip Astley à Londres. Vétéran de retour d’Amérique, il décide de représenter surtout des spectacles équestres égayés par des bateleurs. Le mariage du monde équestre militaire et du monde forain autour ducercle est établi. Cette nouvelle forme de spectacle, fondée essentiellement sur des exercices équestres, fut ensuite introduite en France par Astley en 1774, puis reprise par Antonio Franconi et ses descendants. C’est seulement au xixe siècle lors des vagues de colonisation que furent introduits en France et en Allemagne les premiers animaux sauvages.

Dans le cirque, nous pouvons observerplusieurs personnages importants :

Monsieur Loyal : Dans le monde du cirque, Monsieur Loyal est le maître de la piste, le chef d’orchestre des numéros, particulièrement des entrées de clowns. Auparavant, dans Tartuffe ou l’Imposteur de Molière en 1664, Monsieur Loyal est un personnage de sergent. Son nom est alors un dérivé de « légal » et ne peut faire référence au cirque dont la création, entant que tel, est postérieure à l’œuvre.
Les acrobates : Les acrobates sont les personnes qui font des acrobaties : un mouvement spectaculaire, difficile à réaliser (demande force, équilibre, agilité, souplesse) comme par exemple des saltos. Elles sont exécutées lors de spectacles ou dans le sport (gymnastique particulièrement). Le mot acrobatie peut aussi désigner la voltige aérienne.
Lesmagiciens : Les magiciens exercent de la magie pour divertir le public : La magie relève du surréalisme. La magie fait surprendre grâce à ses effets qui sortent de l’ordinaire. La magie blanche est en quelque sorte un jeu de main souvent pratiqué dans les cirques et dont le public n’arrive pas à déceler. Les pratiques magiques remonteraient à la préhistoire, les gravures rupestres de sorciers etd’animaux mythiques semblent bien en attester. L’Ancien Testament décrit le « combat » que livrèrent Moïse et Aaron contre les magiciens de Pharaon. Avant d’être un divertissement, la prestidigitation a servi à matérialiser le divin et s’est assimilée à la magie noire, tandis qu’elle s’est peu à peu affirmée magie blanche pour s’éloigner des bûchers. Sa pratique a longtemps profité aux sorciers. Elleest pratiquée le plus souvent par des artistes dans le cadre du monde du spectacle. Le magicien s’est entraîné pour créer les illusions qui leurrent nos sens : il fait apparaître et disparaître diverses choses, il défie la gravité, transforme la matière, lit dans les pensées, voit dans l’avenir. Avec ses astuces et son habileté le magicien crée un contexte grâce auquel son trucage au demeurantparfois fort simple mais astucieux devient stupéfiant au point de créer l’illusion qu’un mystère vient de se produire sous nos yeux. On peut aussi appeler prestidigitation les illusions faites lors de tours de magie.

Dresseurs et dompteurs : Le domptage est l’une des spécialités principales du cirque traditionnel. Il repose sur la présentation d’animaux, souvent exotiques, qui font différentsexercices sous la direction d’un dresseur ou dompteur. Un spectacle de cirque traditionnel comporte généralement plusieurs numéros de ce type.
Selon les méthodes de dressage, on distingue les termes :
* domptage pour le travail avec des bêtes féroces = dressage en férocité
* dressage pour le travail avec des bêtes paisibles = dressage en douceur ou pelotage.
Le domptage au sens strict se…

Critique videoludique plant vs zombies

Bon Cette fois ci je viens vous parler de Plant Vs Zombies un jeux sortie l’été dernier mais toujours aussi marrant.

Vous êtes envahi par des zombies mangeur de cerveaux qui beuglent comme desabrutis finis; vous ne trouver pas plus malin pour résister a cette horde de morts vivants affamée que de planter toutes sortes de végétations allant du tournesol qui glane quelques ressources auharicots qui lance des petits pois sur les ennemis en passant par la plante carnivore qui bouffe tout crue le premier décérébré qui s’en approche un peu trop.
Car oui Plant Vs Zombies et une sorte de TowerDefense contre des Zombies, mais attention pas le Tower defense au rabais qu’on trouve sur n’importe quelle site de jeux en flash, la on a droit a un vraix truc bien réfléchi et avec de l’humouromniprésent.
Pour ne rien gâter il tourne sur n’importe quelle configuration même la plus grosse bouse intersidérale bon par contre dès fois vous aurez des petits ralentissement, mais rien de très chiant.Si vous voulez l’essayer il existe une version flash disponible ici :
http://www.popcap.com/games/free/pvz

Ou alors vous pouvez télécharger la demo sur steam (page steam du jeux):http://store.steampowered.com/app/3590/

Ou alors prendre un version OuaRèse comme moi parce que vous pouvez pas acheter sur steam et que c’est bien dommage de pas pouvoir récompenser le boulot des gars dePopCap.

C’est aussi disponible sur l’AppStore mais bon comme j’aime pas Apple je donne pas de lien (enculé de fils de pute de Steve Jobs va(ouais je l’aime vraiment pas hein Mad ))

Et sinon voilaune video de gameplay pour avoir un aperçu du jeux:

Ma note :
8/10
Flower Power

Sa occupe pas mal et si on veut le finir a fond on y prend pas mal de temps donc la durée de vie est plutôt coolet il est moins répétititf qu’il en a l’air même si comme tout jeux de Tower Defense c’est normal qu’il soit répétitif.
Je met 8 à cause de la répétitivité qui n’est pas exagéré mais qui peut…

Groupe auchan

Citoyenneté d’entreprise

Autre force d’Auchan, l’homogénéité du parc de magasins, même si celle-ci a un peu été mise à mal par l’absorption de Mammouth. Désormais, la surface moyenne des magasins est légèrement supérieure à 8 500 m2. Avec plus de 80 000 F, le rendement au m2 est en outre nettement supérieur à la moyenne (65 000 F). Enfin, le panier moyen dans les magasins Auchan est le plusélevé parmi les hypers : 185 F contre 182 F à Carrefour et 172 F à Leclerc (source : Consoscan Distribution) Auchan est le leader incontesté du choix avec l’offre produits la plus diversifiée. C’est l’un des éléments sur lesquels l’enseigne a assis son succès. En moyenne 60 000 références sont proposées dans chaque hyper, soit 15 à 30 % de plus que la concurrence. Marques nationales, marquesrégionales, premiers prix, et bien sûr, MDD sont présentes, même si Auchan n’est jamais apparu à la pointe dans ce domaine. Ce n’est qu’au début 1999 que l’enseigne a relancé sa politique de marques propres, retirant progressivement quelque 200 dénominations des rayons pour imposer les Produits Auchan. Objectif : porter la part de marché des marques propres de 16,7 % (assez loin derrière toutes les grandesenseignes) à 25 % en deux à trois ans. Larges horaires d’ouverture, galeries marchandes, parkings accessibles, minimum d’attente aux caisses… autant d’éléments qui permettent un gain de temps important. L’enseigne a développé un véritable « esprit de service ». Bornes prix, fontaines d’eau, livraison à domicile dans certains hypers urbains, « satisfait ou remboursé », assistance téléphonique pourceux qui viennent d’acquérir un ordinateur, réservation de places de spectacle (théâtre, concert, expo, match de foot…), réservation de voyage… viennent se cumuler aux services propres à chaque magasin. A ce niveau, les innovations sont constantes, à l’image de la Cave Auchan (Coignières, Yvelines) ou des Halles Auchan, spécialisées dans l’alimentaire (Chelles, Seine-et-Marne). Chaque semaine,environ 300 articles sont en promotion et près de 60 grosses opérations saisonnières sont organisées. Temps fort de l’année, « Les 25 jours Auchan ». En 1999, ce sont néanmoins les 100 jours Auchan qui ont retenu l’attention. Riposte à la grande opération de Carrefour menée un an plus tôt, cette opération, les 100 jours, qui étaient autant de bonnes résolutions, mixaient offres promotionnelles etmessages institutionnels (« Changeons la vie pour l’an 2000 »). Hors prospectus, les investissements publicitaires d’Auchan s’élevaient, à la mi-1999, à 474 MF, en hausse de près de 30 % par rapport à 1998 (pige Sécodip). Parmi les nombreuses actions citoyennes mises en place par Auchan, retenons les partenariats économiques à travers le lancement de véritables filières françaises sur certainsproduits et le développement volontariste de l’agriculture biologique. Exemple, le lancement de la filière boeuf biologique français, dont Auchan écoule 80 % de la production. Retenons également, au niveau de l’engagement auprès des jeunes, la création d’une fondation propre à l’enseigne.
Internationalisation et concentration

En 1981, Auchan commençait son développement international en Espagne.Auchan y possède 36 hypermarchés. Le Portugal (11 hypers), l’Italie (32 hypers), la Pologne (3 hypers), le Luxembourg (1 hyper), la Hongrie (1 hyper), les Etats-Unis (1 hyper), le Mexique (1 hyper), l’Argentine (1 hyper), la Thaïlande (1 hyper), et même la Chine, avec une ouverture en juillet 1999, complètent aujourd’hui ce tableau. Auchan souffre néanmoins de la comparaison avec ses principauxconcurrents français à l’étranger. Alors que la performance et la rentabilité passent plutôt par l’ouverture de 4 ou 5 magasins à intervalle rapproché dans un même pays, Auchan donne une impression de « saupoudrage » que les années 1998 et 1999 n’ont pas démenti. Auchan réalise 27 % de son chiffre d’affaires à l’international. « Confirmation des positions fortes en Europe du Sud, développement en…

Seisme tsunami japon

Séisme et Tsunami au Japon

Au japon, le chiffre d’affaire de LVMH s’est effondré de 20 %, 19% pour Gucci Group, 12% pour Richemont et – 4% pour Hermès.
Le déclin du luxe japonais à commencé en2008 avec la hausse des prix et la baisse du Yen.
Ces catastrophes naturelles ont des conséquences sur le luxe car la demande des produits de luxe diminuent : « La crise qui secoue le Japon soulèveune certaine inquiétude chez les producteurs de sirop d’érable et au sein de l’industrie du crabe des neiges. Ces produits sont très prisés par les Japonais, mais les producteurs d’ici craignent unebaisse de la demande compte tenu des circonstances ».
Louis Vuitton à fermé 22 boutiques sur les 57 qu’il à au Japon.

Selon Pascale Denis (Yahoo France), le Japon représente 11% des parts de marchédu luxe.
* 18,8% du chiffre d’affaires d’Hermès est réalisé au Japon
* 14 % du chiffre d’affaires de PPR est réalisé au Japon
* 9% du chiffre d’affaires de LVMH est réalisé au Japon
*20% du chiffre d’affaires de Burberry est réalisé au Japon
* 12% du chiffre d’affaires de Richemont est réalisé au Japon

Les catastrophes ont fait chuter en bourse les groupes PPR, LVMH,Richemont et Burberry.

PPR LVMH

LVMH à perdu 3%.
Hermès à perdu 2,25 %.
Burberry à perdu 4,77%.
Richemont à perdu 1,73%.

Les investisseurs paniquent suite à l’augmentation de la radioactivité mais la banque centrale du Japon fixe le Yen en introduisant plus ou moins 200 milliards d’euros.

Le séisme et le tsunami du 11 mars pourraient coûter au pays jusqu’à 4% de sa productionnationale, selon la Banque mondiale.
C’est toute l’économie mondiale qui pourrait souffrir des conséquences économique du séisme
Les acteurs du luxe ne s’inquiète pas pour la baisse du luxe, ils se disentplus préoccupé par la santé des japonais et leur survie.

Avec cette catastrophe c’est tout le pays qui s’effondre, ainsi que le monde du luxe qui était en expansion… Les acteurs luxe sont touchés…

Le fantastique

Le Fantastique

par Jany Boulanger, Cégep du Vieux Montréal.

Pour intéresser dans le conte fantastique, il faut d’abord se faire croire, et […] une condition indispensable pour se faire croire, c’est de croire […]. J’en avais conclu que la bonne et véritable histoire fantastique ne pouvait être placée convenablement que dans la bouche d’un fou. Charles Nodier, Préface de La Fée aux Miettes

Le XIXe siècle est aveuglé par le rêve d’un monde meilleur permis par les avancées spectaculaires de la science et de la technologie. Le positivisme, philosophie qui récuse la religion, la métaphysique et l’imagination pour privilégier la seule connaissance des faits réels, bat son plein et provoque l’émergence de nouvelles théories scientifiques quicherchent à comprendre le vivant tout en le réduisant commodément à un système rationaliste et fonctionnel. Partout, en ces lendemains de la Révolution industrielle, on célèbre les victoires du Progrès par de nombreuses expositions universelles. Pourtant, une réalité sociale catastrophique sévit dans toute l’Europe : le prolétariat connaît des conditions inhumaines (les ouvriers sont maltraités et malpayés et leurs enfants, dès l’âge de douze ans, travaillent dans les mines et les usines); les conditions d’hygiène sont effroyables; les épidémies se multiplient… C’est pourquoi, dans cette société qui a tout sacrifié au scientisme — Dieu y compris—, l’homme en vient à se révolter non seulement contre le fantasme de pouvoir et de contrôle de la science, mais également contre l’idéologie même duProgrès en revendiquant le retour du rêve, du mystère, de l’imagination et même… de l’incertitude! Aussi, des écrivains tels que Honoré de Balzac, Guy de Maupassant, Théophile Gauthier, Edgar Allan Poe et E.T.A Hoffman prêteront leur voix à tous ceux qui, comme eux, sont désenchantés par cette époque contradictoire. Ensemble, ils créeront le fantastique qui, mieux que tout autre genre littéraire,exprimera les peurs les plus profondes et les plus inavouables de l’homme d’hier et d’aujourd’hui.

Dérivé du grec « phantatikos » (fantôme) et « phantasia » (imagination), le mot « fantastique » est défini par l’historien de la littérature Pierre-Georges Castex comme étant « une intrusion brutale du mystère dans la vie réelle; […] lié généralement à des états morbides de la conscience, qui, dansles phénomènes de cauchemar ou de délire, projettent devant elle des images de ses angoisses et de ses terreurs. » (Le Conte fantastique en France de Nodier à Maupassant, José Corti, 1951). Fait intéressant à noter ici: le fantastique, associé au bizarre, à l’insolite et au surnaturel, doit s’inscrire dans le réel pour mieux en exprimer l’ « autre versant », plus menaçant et énigmatique. Ainsi,comme la fillette dans Alice au pays des Merveilles (1865) de Lewis Carroll, le lecteur des récits de ce genre doit accepter de se prêter à la traversée des apparences, c’est-à-dire de passer de l’autre côté du miroir, afin d’arriver à un monde où tout est possible.

Folie, hallucination, diable, dédoublement, vampire… voilà ce que rencontrent tous ceux qui s’aventurent dans les sombres contréesdu fantastique. Au XIXe siècle, nombreux sont les écrivains qui aiment cultiver les expressions de la peur et de l’inconnu pour, d’une part, répliquer aux « certitudes » rationnelles et scientifiques de leur époque et, d’autre part, pour renouer avec l’irrésistible plaisir associé à la transgression des lois de la Raison. En effet, être immortel, invisible ou autre, n’est-ce pas là un rêve fou,mais permanent de tout homme? Si ce type d’histoires permet de réaliser nos plus folles envies, il peut également servir d’exutoire à nos angoisses. Enfant, qui ne s’est pas amusé à fréquenter inlassablement la maison hantée d’une fête foraine ou à regarder de nombreuses fois le film d’horreur qui le fait frissonner? Par la lecture de ces récits, les amateurs du…

Quand je danse, je danse

« Essais » de Montaigne : « Quand je danse, je danse » (Chapitre XIII)

Une notion omniprésente : le plaisir.
« Quand je danse, je danse. » La première partie du texte contient des idéesessentielles :
Être à ce que l’on fait, profiter des sensations présentes (ex. de la promenade) ; se donner à soi-même : « … à moi » (cadence mineure, qui s’achève sur cette chute : phrase couperet). Mottrès fort, accentuée par sa place. Il y a une forme d’égotisme chez Montaigne : il faut cultiver le « moi » (comme chez Stendhal, Gide… ou Sénèque ! cf. la Brièveté de la vie)
Le plaisir est chosenaturelle : c’est ce par quoi la nature nous pousse à satisfaire nos besoins vitaux. ==> la nature est bonne, le plaisir est donc bon, ce qui s’oppose à la fois à la morale platonicienne et stoïcienne quise méfie du plaisir, et des mortifications chrétiennes, pour qui tout plaisir corporel est par essence diabolique.
Cet hédonisme annonce l’esprit libertin du 18ème siècle.

Respect de l’homme et deson intégrité, confiance en la nature, réhabilitation du corps : des aspects essentiels de l’humanisme de Montaigne. « Plaisirs naturels et par conséquent nécessaires et justes : philosophieépicurienne.
Or, au même moment, sous l’influence espagnole, les dévots :
-pratiquent de féroces châtiments corporels sur les enfants
-prônent et pratiquent le jeûne, les mortifications, les flagellations…-pratiquent et font pratiquer la torture, tout suspect étant présumé coupable !
Toutes ces pratiques révoltent Montaigne. Il n’est d’ailleurs pas le seul : (les protestations de Rabelais,d’Erasme…)
Une deuxième partie fondée sur une opposition : exemple, puis dialogue.
César et Alexandre = l’archétype du grand homme. Mais ici, Montaigne oppose :
-Grande besogne ~ plaisirs naturels etnécessaires
-Violentes occupations et laborieuses pensées ~ usage de la vie ordinaire
-Extraordinaire vacation ~ ordinaire vacation

Dialogue : l’essentiel n’est pas ce qu’on fait, « les grands…

La charte du recouvrement amiable

ACCORD SUR LE RECOUVREMENT AMIABLE EN CREDIT A LA CONSOMMATION
L’ASF et les organisations de consommateurs co-signataires
sont convenues de ce qui suit :
Le présent accord concerne le recouvrement amiable, c’est-à-dire la phase qui précède la
déchéance du terme ou la résiliation du contrat.
Les personnes chargées du recouvrement amiable1 agissant pour le compte des
établissements de crédità la consommation ont pour mission d’écouter et de contacter le
client en vue de parvenir à une solution amiable aux difficultés de paiement qu’il rencontre
et, autant que faire se peut, maintenir la relation commerciale avec lui.
Si l’impayé a pour origine une contestation de la créance qui ne peut être réglée
immédiatement, le client sera orienté vers le service consommateurs, puis lemédiateur de
l’ASF.
Le recouvrement amiable est une phase extrêmement importante de la relation entre un
emprunteur et un prêteur. Les établissements s’engagent à respecter et faire respecter par
les personnes physiques ou morales agissant pour leur compte (sociétés de recouvrement,
enquêteurs, etc.) les règles déontologiques des trois phases suivantes dans leur démarche de
recouvrement amiable :
-1 – En amont, l’incitation préventive.
Les établissements de crédit incitent par tous moyens (offre préalable de crédit, relevés de
comptes, plaquettes de communication, etc.), les clients à prendre contact avec eux dès
qu’une difficulté est susceptible de se produire, c’est à dire avant même la constatation d’un
impayé.
– 2 – Les règles du recouvrement amiable.
A tout moment de laprocédure amiable, le prêteur s’engage à ne pas exercer de pression
morale sur le débiteur et à réduire au strict nécessaire la fréquence des contacts.
En cas d’impayé, le prêteur prend contact avec le client en utilisant tout d’abord les
coordonnées personnelles, ou à défaut professionnelles, communiquées par l’emprunteur.
L’objectif est de parvenir à un règlement amiable du problème et d’éviter,autant que
possible, la déchéance du terme ou la résiliation du contrat.
1Dans le présent texte, les personnes chargées du recouvrement sont génériquement désignées par le
terme « prêteur ».
– Les procédures mises en place traduisent une progressivité dans la démarche de
recouvrement :
o le client est informé qu’un impayé a été constaté (oubli, erreur technique,
difficulté passagère, etc.).L’établissement indique les coordonnées du
service que le client pourra contacter ;
o si l’impayé ne peut être régularisé, le dialogue avec le client a pour but de
rechercher une solution en fonction de sa situation personnelle ;
o à chaque phase, un seul service suit alors le dossier du client pour un
traitement cohérent. En fonction de son évolution et de sa complexité, le
dossier peut êtretransmis à un interlocuteur ou à un service plus
spécialement dédié qui a accès à l’historique de l’incident en cours. Le
client en est informé.
– Les procédures assurent le respect de la confidentialité et de la vie privée :
o les informations obtenues par l’interlocuteur chargé du dossier sont
strictement confidentielles et ne doivent pas être utilisées à d’autres fins
que la gestion du (des)dossier(s) du client ;
o lors d’un contact téléphonique, il y a lieu de vérifier l’identité de
l’interlocuteur comme étant celle du client soit lorsque l’établissement
prend le contact, soit lorsque le client appelle l’établissement (adresse,
date de naissance par exemple) ;
o il y a lieu de veiller à ce que le client puisse s’exprimer sans gêne par
rapport à des tiers ;
o les formesostensibles de rappel d’impayés sont à proscrire (par exemple,
toute mention sur une enveloppe indiquant que la correspondance
concerne la récupération d’une créance) ;
o le fax et le courriel ne sont adressés sur le lieu de travail qu’avec l’accord
exprès et ponctuel du client . Les courriers de rappel d’impayés ne doivent
pas être adressés sur le lieu de travail du salarié ;
o les…

Transformations de la composition de la société française

En un demi-siècle, la composition de la société française s’est profondément transformée. Comment ? Pourquoi?

Une société évolue avec les transformations que connaissent les acteurs qui la constituent. On peut définir une société comme un ensemble d’individus qui nouent entre eux toutes sortes de relations (politiques, économiques, culturelles…). Dans une société, on trouve : une certaineorganisation (institutions..), un système de relations (sociales, politiques, religieuses..), des ensembles de groupes ou des regroupements (familles, classes, ethnies..), et enfin une culture qui contribue à l’unité de cette société. Depuis le milieu du XXe siècle, les caractéristiques de la société française se sont modifiées, entrainant avec eux une modification de sa composition. Quelles sontces évolutions? Comment les expliquer?

I. la composition de la société française s’est transformée sous l’impulsion des mutations des agents de socialisation.
A. les mutations de la famille depuis 1945.
depuis 1945, apogée puis effritement de la famille conjugale :
jusque dans les années 1970, renforcement de l’institution familiale (hausse nuptialité et stabilité des divorces).
depuis lesannées 1970, diversification des formes familiales (famille monoparentale, famille recomposée…) et éclatement de la famille (hausse divorce, baisse nuptialité…)
Causes : mutation du marché du travail (notamment hausse du taux d’activité des femmes), la montée de l’individualisme qui conduit à la généralisation de la famille conjugale isolée, analyse Le Play et Parsons (résultat del’industrialisation, la consommation de masse, la libéralisation des mœurs), perte du rôle de procréation et de production de la famille.
conséquences : perturbation dans la transmission des valeurs et des différents capitaux au sens de Bourdieu.
B. le cas de l’école
depuis le milieu du XXe siècle, démocratisation et massification de l’enseignement : 1959- réforme Berthoin, explosion scolaire dans lesannées 1960, en 1985 objectif Mitterrand des 80%, diversification des formations (BTS, DUT, IUT…).
causes : volonté des gouvernements de réduire l’inégalité des chances et les inégalités de réussite en fonction des origines sociales, combattre l’illettrisme et permettre une meilleure intégration sociale grâce à l’école.
cependant, la réduction des inégalités n’est pas effective : paradoxed’Anderson, analyse de Bourdieu (école reproduit la domination des classes aisées) et celle de Boudon (stratégies des individus en fonction des coûts et des risques) et phénomène de dévaluation des diplômes.
C. le phénomène de sécularisation.
depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905, perte de l’influence de l’Eglise sur l’organisation de la vie sociale.
depuis les années 1970, crisedu religieux car trop traditionnel et trop conservateur par rapport à la société moderne.
cependant, aujourd’hui, on assiste à un renouveau du religieux du fait de la montée de l’insécurité et du contexte internationale (montée des sectes, engouement pour les religions orientales, développement du fondamentalisme en réaction à la mondialisation…).
II. une modification de la composition de lasociété française par une modification de la composition de sa population.
A. croissance et vieillissement de la population française.
une croissance et un vieillissement de la société française liés par l’explosion du troisième âge et l’apparition du quatrième âge.
Ex : entre 1946 et 2000 la part de la population de plus de 60 ans est passée de 16% à 21%.
causes : arrivée à l’âge de laretraite des baby-boomers (donc une hausse de la population dans la décennie suivant la deuxième guerre mondiale), rallongement de l’espérance de vie par des progrès toujours plus grands en médecine et des les sciences et par de nombreuses avancées dans la protection sociale depuis la création de la Sécurité Sociale en 1945.
cependant, problème du dynamisme de la société : vers la gérontocratie?…

L’imitation

L’IMITATION

Alternative entre l’éloge et le blâme.
Æ de définition univoque de l’imitation.

PB : est-il possible de trouver un sens univoque au terme « imitation », qui permette de trancherentre l’éloge et le blâme ?
* l’imitation = une sorte de singerie;
* l’imitation = un mode de comportement humain qui est en même temps un moyen d’apprentissage.

I- CRITIQUE PLATONICIENNE DE LAMIMÊSIS :

Mimêsis
=> simulation de la conduite d’un autre.
Ex : l’art du comédien.

=> représentation des apparences.
Ex : l’art du peintre.

Unité des 2 significations : reproduction desapparences + simulation de l’art qui serait celui d’un producteur universel (Dieu)

II- REHABILITATION :

L’imitation comme mode de comportement humain.
Cf. Aristote : l’imitation comme moyend’apprentissage, qui se développe dès la petite enfance. L’imitation Est-ce qui prédispose l’homme à sortir de l’ordre de la nature en acquérant des connaissances (pratiques puis érigées en théories) Passerde la nature à la culture.
L’imitation est donc l’intermédiaire entre la nature et la culture.

Forme positive et négative de l’imitation : une imitation qui ne se fonde que sur les apparences(doxométrique) // une imitation savante, qui suppose déjà l’acquisition d’une culture possible.

Plotin : reprise de la réhabilitation aristotélicienne.
Plotin = l’imitation est celle de l’essence dela production artistique.

III- DUALITE DE LA NOTION :

L’imitation ignorante et l’imitation savante constituent 2 concepts différents.

* reproduction des apparences seules.
* manifestation dece qui constitue le modèle suivant lequel les apparences sont ce qu’elles sont.

Ambiguïté de la notion d’imitation de la nature :
* reproduction de ce qui existe déjà dans la nature;
* mise enœuvre de procédés semblables à ceux de la production naturelle.

Il peut donc y avoir de l’originalité dans l’imitation elle-même. L’imitation peut-être ou aliénante ou constructrice.

Hegel :…